à propos de la difficulté à s'extraire (en vol thermique)

qu’entends-tu par “sécurité”?
c’est peut-être une fausse impression, mais je me sens bien plus en sécurité quand je suis à 1400m dans les cieux que dans la baston à 30 mètres en local à m’essuyer la sellette sur les cîmes.

sinon, en dehors des vieux renards qu’un vol en local satisfait, la plupart des jeunes (moins de 30 ans) cherchent à foutre le camp vent de cul dés que l’occasion se présente :clown:

@ beluga : bel exemple du déclic lorsqu’il se produit lors du premier cross… (c’est pas la majorité des cas)

La diversité des situations qu’on va rencontrer en changeant d’environnement et l’évolution des conditions à laquelle on va être confrontée, en plus de la fatigue et du stress devant l’inconnu, nécessitent un gros bagage pour partir en sécurité.
On est souvent conduit à de mauvaises décisions en vol de distance par manque d’expérience qui peuvent facilement conduire à un accident. Heureusement la plupart du temps ça ne conduit qu’à un “mauvais” vol, posé à la fin du thermique suivant. En effet, beaucoup de jeunes pilotes partent pour n’arriver nulle part s’ils sont seuls.

[quote]bin pas vraiment, depuis ma première extraction, je n’ai jamais vu quelqu’un “partir” un jour ou j’étais sur le déco avec lui sans arriver à le suivre .
[/quote]
:koi: :koi:
Avez vous verifiez que Makumba serait classe en A direct si il commencait la compet ? Parce que sinon il faut dire a Kevin de modifier son soft de calcul.

C’est vrai ! Dans son cas c’était après une série de tumblings, mais bon c’est toujours dans le feu de l’action…
to makumba : même les quadras cherchent à fuir le bocal :stuck_out_tongue: :evil:
To Surf’air : quand on plante au deuxième thermique c’est aussi souvent parce qu’on veut partir… Partir ? mais où ? là-bas , non, là, non plutôt de l’autre côté… pas d’objectif… = la misère :fume:

Mes 2cents bonsoir
Pendant ma progression à La Réunion il m’est arrivé plusieurs fois de réaliser (généralement à cause du froid… :mrgreen: ) que putain ça y est ! je suis au plaf ! Alors que vraiment le ‘cerveau était éteint’. Aucune pensées du genre ‘et si j’essayai ça’ ou ‘je devrai faire ci’. Juste le plaisir de la glisse et des sensations. :vol:

Sinon à propos de ce que disait Makumba cinq ou six tartines plus haut : J’ai un collègue qui ne vole jamais et qui énerve quand même beaucoup de braves gens pendant les 3 compèts A où il s’inscrit. D’accord il a beaucoup volé pendant sa progression mais au total à 21 ans je vous laisse calculer le max d’heures qu’il doit pouvoir totaliser; Rien à voir avec un vieux pilote qui peut avoir des milliers et des millier d’heures.

même en plaine avec du plat derrière?
autant en montagne, je concois le danger qu’il y a à partir en cross autant en plaine, personne ne m’a informé de ces dangers (hormis la fatigue bien sur). quant aux conditions forcissantes, j’ai pu maintes fois en observer les dangers en local (risque de se faire reculer), mais en dehors de l’atterissage après le cross dans un site inconnu, je ne vois pas vraiment le danger, mais cela est sous doute dû à mon manque d’expérience.

je vois pas l’interet d’un tel post, aki. franchement, c’est une discussion sérieuse et utiliser l’ironie pour me descendre, ca aide pas des masses.
mais je vais te répondre. d’une part, je n’ai fais que 4 cross.
lors de mes deux premiers, j’étais seul. lors du troisième j’étais avec des amis, mais je me suis assez vite perdu en l’air (après des 3/6 pour sortir du nuage, je savais plus d’ou je venais :canape: et j’ai posé dans les champs) et lors du 4eme, au drumont, j’ai suivi la compete B le temps qu’ils me sèment.
depuis mon premier, je n’ai assisté qu’à un seul départ, d’un gars sur un site limité à 300 mètres par la TMA d’Ochey, le mec en avait rien à faire, les autres ainsi que moi-même sommes restés en local. du coup, le mec est en conflit avec les autorités du coin ainsi qu’avec le club.

sinon, rien.
je te rappelle aussi que dans le bassin nancéein, aucune compet n’est organisée, et si tu venais voler sur nos sites, tu comprendrais assez rapidement pourquoi. les départs sont extremement rares, et même les meilleurs à qui leur boulot ne prend que peu de temps partent tous les 36 du mois (ils font quais tous leurs cross dans les vosges).

Viens voler par chez nous, sans doute tu ne réalises pas les conditions requises pour sortir sur nos sites. n’importe quel lorrain peut te confirmer ce que je dis, notamment martial qui passe pas mal de temps sur les sites.

je sais quel est mon niveau, et les immenses progrès qu’il me reste à faire. pas besoin de charier sur la place publique.

Et ça continue…

le talent :roll:
on en a un comme ca chez nous qui vole jamais et qui est parti l’an dernier après plusieurs mois sans voler faire 25 km en bi. :grat: . on doit pas être fais de la même graine :?

.

Très intéressant le “déclic”

Je suis assez d’accord avec cette théorie pour l’avoir déjà ressenti… mais pas encore en parapente :frowning: Mais bon, ça viendra

Disons que c’est une compréhension “physique” de ce qui t’arrive et ça fait tout chaud dans le(s) neurone(s) quand ça t’arrive, du style “Ouahhhhh, j’ai compris!!!”. C’est comme la première fois que tu fais ton service au tennis et qu’il part “comme à la télé” et que tu sais pourquoi, ou quand tu smashes tes ballons de volley et que d’un coup, t’envoies une prune sur la ligne des 3 mètres, là ton cerveau fait “Ahhhhhh, c’est ça que ça fait quand on “casse le poignet”…”. Il y a même des déclics quand on étudie, tu vois le principe d’incertitude d’Heisenberg et plein d’équations auxquelles tu captes que dalle, et d’un coup … pouf… tout est limpide, se met en place et en une fraction de seconde après parfois plusieurs années d’études, tu viens de comprendre la base de la physique quantique. Voila pour le déclic tel que je l’ai vécu.

Sinon en thermiques, ben c’est pas avec mes 14 vols que je vais apporter grand chose, mais en ayant déjà volé deux fois une demi-heure en thermiques, j’ai aussi ressenti cette impression de toucher le thermique mais de ne pas arriver à monter et rester à faire du sur-place. Note, c’est déjà mieux que de ploufer :slight_smile: C’est vrai que c’est pas forcément évident de “sentir” combien va mesurer le thermique et on a cette petite voix qui nous dit: “Bon, ils parlent tous d’enrouler le thermique, alors je le chope et je l’enroule…” et ensuite "Mince, c’est bizarre, quand ils le font, ils montent et moi je descends… :grat: " Là, je suis déjà super content d’arriver à me maintenir et de contrôler ma voile sans me faire de frayeurs. Je suis déjà passé par l’agréable sensation de pouvoir contempler le déco depuis dessus, je sens que mon prochain objectif va être de me maintenir une heure dans le bocal et prendre assez de gaz pour tenter les manoeuvres style “Wingovers”, basses vitesses, fermetures et autres 360… et qui sait peut-être qu’un déclic… :jump:

C’était mes 50 pesos (maudit taux de change :boude: )

[quote]en tout cas, laisse moi te dire que j’aime bien ton approche du parapente, on voit que t’es vraiment en paix avec ton activité.
[/quote]
:koi:

doucement Makumba, il est pas encore mort levautour… :mdr: :mdr:

et vu comme vous me l’avez farcie, je crois qu’il va cicatriser plus vite que prévue et venir nous botter le cul sur les sites :coucou:

sans blagues!!! :mdr: :forum:

Ne prononce pas le mot “cul” en présence de mon coccix stp… :affraid:

:wink:

le " FION "…

nous bottez le fion!!! :canape:

:marteau: :marteau: :marteau: :marteau: :marteau: :marteau:

Le “Déclic”, vous parlez de celui de Manara ?

:trinq:
trêve de blagues… :pouce:

quand je lis ce fil, une interrogation persiste!
quand vous parlez de déclic, est ce que l’on l’assimile à la première fois ?
parce que , pour la plupart d’entre vous, il semble que voue êtes dans un état d’euphorie, vous laissez les choses se faire et ça marche…
et du coup, c’est un nouveau palier qui est franchit.

en ce qui me concerne, je n’ai jamais connu ce grand moment “tant en terme de déclic qu’en terme d’expérience”, juste de la restit’ et du soaring en dynamique.

mais c’est vrai que j’attends le créneau qui un jour va m’expédier tout la haut et me shooter des sensations dont vous parlez dans ce fil… :prof:

Je suis déjà parti quelques fois sur quelques micro-sites de plaine (Normandie, Paris, champagne, lot, …) et le méga truc qui tue amha … c’est de ne pas rater le cycle et surtout même, le prendre dès le début et ne pas le lâcher ou voire même se jeter juste avant qu’il n’arrive. D’ailleurs “makumba”, on arrive aussi très bien à s’extraire aussi avec un dynamique trop faible mais avec de bonnes conditions thermiques quand même.
Voilà, y a pas a chipotter quand l’ocaz est là faut pas la rater. Plus, on va le prendre loin de la pente plus ça sera facile à enrouler sans le pb de la pente.

Si vous faisiez un peu plus de compet, vous auriez remarqué que les meilleurs font souvent des points très bas et en sortent :grat:

[quote]quand vous parlez de déclic, est ce que l’on l’assimile à la première fois ?
[/quote]
y’a rien à assimiler… ça se produit et tu sent que ça c’est produit… c’est parfois la première fois que tu sors, mais le plus souvent au bout de plusieurs “extractions”…

inexplicable… désolé… :canape:

:trinq:
je voulais dire premier thermique, mais pas le petit truc qui te monte au dessus du déco, mais le vrai , celui qui même si tu pilote pas ou peu t’emmène au plaffff :affraid: