On évolue en prenant un peu de bouteille.
Voici une autre trouille en vol, d’un genre un peu différent.
29 avril 2010. Je décolle à 18h30 de Planfait, avec l’idée de faire un petit vol peinard du soir… mais cela monte partout, j’ai attrapé une énorme restitution qui va me faire rester en l’air jusqu’à la nuit.
Pas moyen de descendre ! Je suis scotchée à près de 2000m, 1500m au-dessus de la vallée. Un copain en biplace part sur le lac pour perdre de l’altitude, j’en fais autant et je vais au Roc des Boeufs… j’arrive à Duingt à 2000m et je n’ai pas envie d’aller plus loin, cela monte certainement. Demi-tour, je reviens aux Dents de Lanfon et je suis toujours à 2000m, j’ai froid et une vieille envie de pisser qui me tient à la gorge, alors j’envoie une spirale et le vario fait bip bip… me voilà à 2100m, merde alors ! C’est grand bleu au-dessus, pas un moindre nuage à l’horizon, l’Artik est saine, il n’y a aucun danger mais cela ne descend nulle part.
J’ai une peur atroce : pisser dans ma culotte.
Je me mets aux oreilles… c’est totalement inefficace, le vario reste calé à 2100m.
Mon copain en biplace revient d’Annecy, lui aussi se bat pour descendre mais il n’y arrive pas non plus.
Et puis, en cherchant bien, je finis par trouver un trou, je l’enroule serré et je descends, puis cela va très vite et j’atterris, bien après que le soleil se soit caché derrière le Semnoz. Pipi !.. Ouf.
Partie pour voler 10 minutes, j’ai volé plus de deux heures. Nous n’étions que deux en l’air, c’était magique… et ma culotte est restée sèche.
Moralité : même pour faire un moindre plouf, il faut avoir pris ses précautions.
je remonte ce fil histoire d’y apporter ma modeste contribution, décalée mais pas hors sujet.
Il se trouve qu’en plus d’être parapentiste, je suis psy.
Je vous rassure je ne vais pas faire un cours sur l’angoisse, ce serait inapproprié.
En revanche je me permets d’évoquer un élément important, à savoir que quelle que soit l’angoisse… c’est de l’angoisse. C’est-à-dire que l’angoisse en vol ne trouve pas sa cause véritable, sa cause fondamentale dans le vol, ou dans le parapente en général. C’est juste un moyen de la faire passer, une voie par laquelle elle s’engouffre.
Les protocoles divers et variés qui ont été rappelés dans la discussion fonctionnent en effet avec plus ou moins d’efficacité selon les sujets, et de toute manière dans une certaine limite.
Disons plus globalement que la peur en vol c’est un symptôme, et que comme tout symptôme c’est un compromis mis en place pour éviter une angoisse encore plus forte. C’est un échafaudage, alors si c’est récurrent et que ça vous pourrit la vie (ou en tout cas que ça vous enlève trop de plaisir), il vaut sans doute mieux aller en parler dans un lieu approprié. Où d’ailleurs on ne vous enlèvera pas votre symptôme comme un furoncle, mais on le contournera, parce que si on vire l’échafaudage, derrière tout s’effondre.
Voilà, j’espère ne pas avoir été trop ennuyeux.
Bons vols et à bientôt.
salut lamimolet. Ce que tu dis est très interessant. Si tu veux développer un peu plus ce sera avec plaisir.
Juste pour être sur de bien comprendre: nous générons de l’angoisse afin d’échapper à une angoisse encore plus grande, pour nous protéger.
Il convient donc de comprendre cette angoisse plus grande afin de la formaliser pour essayer de la faire disparaitre non?
Selon toi, quel type d’“angoisse-mère” peut générer de l’angoisse en vol. Est-elle surtout liée au parapente? à des faits divers lus et relus? des vidéos traumatisantes? trouve t’elle son origine dans notre quotidien? au boulot?
enfin, existe t’il une différence fondamentale entre l’angoisse “pré-déco” et l’angoisse “en vol dans la tabasse” ou encore “l’angoisse d’être très haut au dessus du relief?”, ou encore “l’angoisse d’aller poser pendant que les potes continuent”
Ca faisait longtemps qu’une discussion n’avait pas été aussi enrichissante. Nous sommes tous autant que nous sommes soumis à des angoisses dans la pratique de notre activité, bien sur, plus ou moins importantes, se positionnant à différents niveaux, des angoisses épisodiques ou permanentes selon chacun.
Je trouve dommage de si mal connaitre cet aspect de notre mental qui est pourtant si important en vol.
Pour rejoindre le fil de discussion, je dirais (lamimolet, tu me corriges si je me trompe), que le meilleur moyen de ne pas être envahi par l’angoisse c’est de se faire plaisir coûte que coûte. Le déplaisir de piètres performances ou d’un repliage de voile au déco vaut largement moins que le déplaisir de se retrouver dans des conditions angoissantes. Et ce déplaisir peut même être une source de plaisir en faisant un travail sur soi: la satisfaction d’avoir su respecter son côté “vagabond” au détriment de son côté “compétiteur”. Pour ceux qui ne comprennent pas ce que je dis, allez lire le bouquin “le vagabond des airs” de Didier Favre. http://www.augredelair.fr/joomla/recits/didier_favre/Vagabond_des_Airs.pdf
il m’est arrivé plusieurs fois en vol que ce soit en soaring ou en thermique de m’apercevoir que je ne respirais plus, j’étais trop contracté, vol pas agréable, mauvaise sensations, pas de la peur ou de l’angoisse a proprement parler mais sensation d’être mal a l’aise, et la quelques respirations profondes et d’un seul coup cela va mieux même si je suis toujours au même endroit et que la masse d’air est toujours la même.
je pense que notre corps et ou notre cerveau est capable d’encaisser une certaine dose de stress et qu’a un moment il tire une sorte de signal d’alarme, pour certains cette alerte est douce et arrive tôt, ils peuvent mettre en marche plus vite des mécanismes de défense qui seront plus efficace car stress moindre, et pour d’autres cette alarme viendra plus tard et plus forte, et la il faudra d’abord lutter pour contrer les effet négatifs du stress avant de lutter pour regagner sa sérénité.
j’ai pris pour habitude régulièrement au cours de mon vol, et surtout après certaines étapes “soaring, grattage de pente, montée thermiques, exercices, …” de passer quelques secondes a être contemplatif, regarder ou je suis et profiter de la vue prendre quelques respirations, en profiter pour boire une ou 2 gorgées, cela a pour effet il me semble de “piéger” le stress en appliquant un signal anti stress avant qu’il n’y en ai besoin et de remettre le compteur de stress a zéro.
puis de brièvement se donner un objectif pour les prochaines minutes " prendre quelques photos, s’entrainer aux wing ou aux 360, réussir enfin a voir l’extrados de cette p***** d’icepeak alors que je n’ai qu’une c (je sait j’ai encore du mal a y arriver mais je ne désespère pas), retrouver un thermique pour grimper plus haut, tenter de voir ce que regarde le crécerelle qui fait du sur place a 1km de là, …" en gros le vol je le construit au fur et a mesure.
dernièrement j’ai suivi un de mes cousins qui allais faire son initiation avec son amie, dans l’école ou j’ai moi même appris, ce qui m’a permis de voir toute l’initiation et la pédagogie, a la fois avec un regard extérieur et le regard de quelqu’un qui pratique, j’ai constaté que si la notion d’appréhension en l’air est prise en compte, la réponse est souvent technique et d’accompagnement radio, certes cela correspond aux besoins d’une grande majorité d’élèves au moins pour le stage, mais certaines personnes ont du mal a gérer sur un vol plusieurs apprentissages, ou plusieurs impératifs nouveaux ou peu connus et vont parfois avoir tendance a rester en phase décollage même après la phase d’approche, en discutant avec certains élèves qui disait avoir du mal pour entamer les exercices, je leurs aient conseillé entre chaque phases du vol de prendre quelques inspirations profonde pour quitter la phase précédente, et se concentrer sur la phase suivante, idem entre les 2 exercices du vols, et visiblement cela a apporté un plus a leur confiance et a leur progression. je pense que c’est un moyen qui peut avoir aussi son intérêt pour un pratiquant averti.
il y a quelques années, dans la même saison j’ai eu “l’opportunité” de faire ma première frontale involontaire “crevette a pus de 70%”, et quelque temps après suite a un déclenchement thermique en phase finale, a quelques m sol j’ai préféré me mettre en parachutale plutôt que de risquer de taper en plein abatée, malheureusement les talons ayant touchés le sol en même temps que l’air bag j’ai eu droit a un tours de reins carabiné, tout cela pour dire qu’après, même si la passion était toujours la, il y avais une appréhension persistante qui m’avais fait perdre énormément d’assurance et ramené mon niveau de pilotage loin en arrière, les compétences était là mais la fluidité, les sensations, le feeling, … étaient restées aux vestiaire, il m’a fallu près d’un an pour récupérer et dépasser le niveau de pilotage et de vol perdu, j’ai toujours gardé la confiance en mon matériel, j’ai toujours su ce que je pouvais lui demander et ce qu’il pouvait accepter même plus car j’ai a ce moment la testé des configurations que je n’avais jamais cherché en vol, mais c’est plus mon pilotage que je redoutais, je volais a peine a 50% de ce que je pouvais faire. pendant un an j’ai revolé dans des conditions de plus en plus fortes, en acceptant de me rapprocher de plus en plus du relief, en cherchant surtout a m redonner confiance en moi, parfois même en me faisant violence pour voler dans des conditions plus fortes que je ne pensait possible a ce moment là bien que sachant qu’elles étaient a mon niveau, aujourd’hui mon niveau est bien au delà que celui que j’avais a l’époque, j’ai gagné en confiance et en maturité, j’ai ouvert le compteur des dizaines de km et celui des 1000m de gain, je sait que j’ai passé une marche, et même s’il n’est pas besoin de se faire une frayeur pour passer une marche, ce sont quand même des appréhensions et des peurs a passer.
Il ne suffit pas hélas de la formaliser pour la faire disparaître, mais en effet chercher à se la représenter va dans le bon sens.
“l’angoisse-mère” dont tu parles se trouve du côté d’une impossibilité fondamentale; la confrontation avec le manque originel.
Les liens que tu fais sont simplement des éléments déclencheurs. Disons que quand un type (marche aussi pour les femmes) “devient fou” après avoir consommé de la drogue ou perdu un être cher, en fait il était déjà fou avant; la structure était là. Donc l’élément déclencheur n’est pas la cause.
“se faire plaisir coûte que coûte” ça me semble bien cher payé! Il faudrait justement rester spontané dans le plaisir; par exemple tu ne feras pas grimper madame au rideau en lui récitant le kamasutra.
Quant à “la satisfaction d’avoir su respecter son côté vagabond” je sens qu’il y a quelque chose mais il faudrait lire le bouquin.
Oui une forme de l’angoisse est un signal d’alarme, indiquant une attaque interne.
Toutes les méthodes ne peuvent marcher que pour un nombre restreint de personnes. Ton histoire n’est pas celle du voisin, essentiellement parce que ce n’est surtout pas la somme de tes actes mais la manière dont tu as traversé et continues d’avancer dans la vie, en en profitant et en la subissant.
N’empêche que partager ses expériences permet aux autres de s’approprier un peu de ci et un peu de ça. C’est très utile comme circulation.
Salut
Sans vouloir contrarier votre discussion technique sur l’abatée, j’aimerai reprendre le fil de initial car c’est vraiment bien de lire les expériences de chacun, et en particulier sur la peur en altitude.
C’est aussi mon cas et je suis bien plus à l’aise pour faire des wings au dessus des arbres qu’en haut du thermique.
Peut être faut il se contenter, si l’on est pas compétiteur de haut niveau, des quelques bonnes recettes de base anti-stress données dans les messages précédents (merci à tous) comme contrôler sa respiration, car même si la recherche intérieure plus profonde dont parle notre ami psy volant est très intéressante je ne me vois pas entamer une thérapie pour voler sereinement.
(Lamimolet - L’esprit vagabond dont parle Flaille est peut être l’opposé de l’esprit compétiteur qui connaît le plaisir que donne « la gagne » qui permet le dépassement de soi et donc de ses peurs en vol comme ailleurs…)
Contrairement à ce que dit Van Hurlu, il ne me semble pas que la peur soit la base du plaisir de voler, mais plutôt que voler est un mélange de peur et de plaisir, mélange équilibré la plus part du temps, parfois le plaisir est plus forts (jubilation totale dans un thermique maîtrisé avec style, vol avec des rapaces, vue exceptionnelle,) et parfois une trouille latente et irraisonnée s’installe. Je crois d’ailleurs que cela a déjà été dit sur le forum…
Perso j’ai aussi moins peur quand je vole avec des amis, pas seulement grâce à l’instinct grégaire qui me dit si les autres sont en l’air c’est que tout va bien, mais aussi parce que j’ai plus de plaisir a partager le vol avec les autres.
??? je ne voie pas pourquoi tu dis contrairement a Van Hurlu ???
tu conçois toi aussi que la peur + vaincre sa peur soit une source intarissable de plaisir et de jubilation
même si la peur + subir sa peur soit une source de stress qui gâche le vol :vrac:
Tu as raison Van Hurlu, on parle bien de la même chose,… tous, mais avec des ressentis différents forcement, parce que peur, plaisir sont des choses tellement personnelles, volatiles, et tellement imbriquées et tellement dépendantes de notre mental du jour et de notre environnement, des émotions quoi….
Je peux décoller de ma crête à mouettes habituelle en 5 mn comme je grimpe sur mon vélo, et je suis stressé sur un déco inconnu, sous le regard des autres qui attendent leur tour et les touristes qui font des commentaires effrayants, même si les conditions de vol sont totalement identiques….
David Eyraud à écrit : « Sans la peur, l’homme n’aurait pas survécu à la terrible sélection naturelle au cours de l’évolution. Car c’est cette peur qui augmente notre capacité à faire face au danger. Et puis…ce n’est que face à la peur qu’on peut faire preuve de courage en agissant malgré la peur ! Face à l’anxiété en vol, il faut occuper le cerveau en se concentrant sur un objectif. Pour ma part, c’est comme ça que je soigne ma propre peur du vide. Oui c’est pour avoir moins peur que je me suis mis à la voltige. Du coup quand je vole, j’ai confiance en mes capacités techniques : je sais maîtriser ma voile dans toutes les situations… Ce qui ne m’empêche pas de ressentir de la peur en affrontant de grosses conditions thermiques, à la hauteur, ou à la force G, il faut s’habituer petit à petit. Pour traiter la peur, il faut s’y confronter de manière progressive, et surtout très régulière. S’auto-injecter des doses progressives de peur contrôlable, sans fuir la situation, et en sortir vainqueur et grandi ! »
je suis d’accord sur un objectif à se fixer et à la confrontation de certains domaines de vol de maniére progressive afin que cela fasse partie intégrante par la suite du vol.
Moi aussi, avec l’âge je maîtrise beaucoup mieux la peur… ou plutôt, lorsque je fais "courage : fuyons ! " :affraid: , avec l’âge je cours de moins en moins vite et moins loin… mais c’est pas faute de vouloir.
Beaucoup de bla-bla juste pour dire que cela s’appelle tout simplement de l’acclimatation…
On envoi pas un cosmonaute dans l’espace sans une grosse préparation, au même titre qu’un grimpeur s’acclimate au vide à force de grimper et d’y être confronté.
moi je me la fait version pilote de chasse … :lol:
souvent je me rememore le deco quand je suis en l’air ,je me met la sellette dans le salon sous cordes je ferme les yeux (ma geule aussi :lol: ) et je repete les gestes en fonction de la situation !
j’ai appris seul 'avec bouqins et video !!)
donc le stress et les angoisses je connais et j’ai connu . la premiere fois que j’ai volé a st hil je t’explique pas le truc ,j’ai respirer a grand poumon reverifié le matos par 3 fois penser a pas merder mon gonflage (j’avais 4 mois de gonflage intensif et maitrise du face voile “nickel” ) j’avais bien pas mal de saut de puce mais pas de grand vol ! et puis je connaissais dans la theorie les techniques de pilotages … le stress contre l’assurance .tu te dit je vais pas dans l’inconnue totale ,les conditions sont pas fortes et j’ai pas de raison de me splacher si je sort pas du domene de vol et de plus j’ai un secours …la premiere fois ou j’ai pris un + 120 metres vario je t’avouerait que tous les capteurs etait a bloc et tout ce que tu a appris et compris t’y met en place !!
mais je trouve que c’est bien d’avoir peur ! du moment que ca bloque pas les competences !!
ca evite peut etre de faire des conneries … bon vols !
Je me suis mis “sérieusement” à la voltige il y a 8 mois, et depuis je n’ai plus fait que ça, parapentesquement parlant.
Ce week-end, je me suis retrouvé en cross à Chamonix et Passy, dans des thermiques bien forts. C’était ma reprise cross. Eh bien, j’ai été frappé par l’aisance que j’ai acquise! Il y a encore un an, j’aurais été heureux mais bien tendu, stressé… oui à l’époque j’avais peur, et c’était limitant, je me faisais parfois violence pour rester en l’air.
Alors que là, pépère sans vario au plafond (où je suis monté plus vite que tous les autres), j’ai osé sans problème lâcher les commandes à plusieurs reprises pour causer en radio et prendre des photos (et ce malgré quelques fermetures sans les commandes), j’étais détendu tout le temps, j’avais beaucoup plus de temps à consacrer à l’analyse des conditions car le pilotage était “réflexe”. Pas une seule fermeture quand j’avais les commandes en main… mais bon j’avais la freestyle2 aussi, ça communique à fond.
Et… plus aucune peur.
L’acro, ça aide en cross!
J’ai hâte de voir ce que ça va donner avec une aile de XC et un cocon.
Je suis curieux de savoir aussi : j’ai volé Vendredi Samedi et Dimanche avec ma Rush2 et ma sellette assise, super feeling : plafs à 3000m les doigts dans le nez vendredi (enfin, après avoir galéré pour sortir des basses couches faiblardes - je suis à 100 de PTV pour 90 max), photos dans le thermique etc, mais bon, finesse de merde, donc pas top pour le cross, même si Dimanche, vers Montpellier, j’étais presque pas à la rue en transition avec une Sigma8 et on a vaché au même endroit (pas les plus près du déco ).
Lundi, j’ai repris ma Pure et mon cocon, ben la 1ère heure de vol (conditions bien moisies en basses couches), j’étais pas fier : je trouvais que ça transmettait trop et bougeait de partout, que ça tournait pas, et j’étais bien content d’arriver à sortir au Rachais pour trouver des cieux plus cléments et être enfin à l’aise.
De la même façon qu’il est utile en début d’hiver d’aller faire quelques dérapages sur un parking pour prendre sa voiture en main, une bonne session de voltige (pas forcement extrême) permet une meilleure communication pilote/voile.
Morale de l’histoire : Amusez vous avec vos voiles, au sol ou en l’air, il en restera toujours quelque chose !