Non, nous n’avons pas renoncé, même pas hésité… Par contre, je suis content d’être arrivé à l’Arclusaz avant les stagiaires pour pouvoir leur imposer un demi-tour avant qu’ils ne rentrent dans la zone moisie.
Et c’est pas ça qui a fait renoncer les filles. Elles avaient déjà pris leur décision quand on est arrivés au déco. Ça ronflait trop fort… Elles n’ont pas changé d’avis, même quand ça a baissé d’un cran au déco.
Les deux journées étaient pourtant bien différentes. Le 6, c’était du Nord, et on était dans du Montlamb’ classique avec vol dans la “bulle de quiétude”. Le 13, c’était du Nord-Est, et c’est là toute la différence. On sait bien que ça peut dégueuler du Col du Frêne ou même par la Combe de Savoie, et descendre dans des couches plus basses. Grosso modo, lundi, on dérivait en SW en dessous de 1000m, et en NE au-dessus. Bizarrement, le passage d’une couche à l’autre n’était pas brutal…
La pire journée a été le dimanche 12, avec des valeurs de NE en altitude beaucoup plus intenses (de mon souvenir). En fin de matinée, le NE avait pris le dessus sur toute la brise dans toutes les couches, et on posait face à Albertville dans 20-25 km/h, à Montlamb comme à Chamoux… Par contre, ça montait des briquettes par palettes entières, et sur des zones extrêmement larges (10 minutes de ligne droite de Chamoux en direction de l’Arclusaz avec un vario continu de 1-3). Mon analyse étant que la masse froide de N-E a soulevé une grosse partie de la masse d’air plus chaude au sol…
Ce jour là, il faisait 19° à Crolles à 16:00, et 9° en rentrant à St Hil 20 minutes plus tard, donc 10° pour 700m de dénivelée…




si tu préfères.