Contrôle de voile = gros n'importe quoi, suis-je le seul ?

Notre vigilance doit s’exercer de façon solidaire à tous les niveaux de la chaîne : usine, revendeur, acquéreur

C’est à ce “prix” que nous conserverons le Vol Libre (comprendre un activité réglementée avec clairvoyance pour ne pas causer une inflation des coûts de la pratique que la majorité d’entre nous ne pourraient pas supporter)

Et pour cela il faut s’instruire et se former un minimum à la logique de ces contrôles et aussi sur l’influence de la dérive de tel ou tel paramètre sur le comportement en vol de nos ailes

Exemple avec une anecdote récente :

http://www.parapentiste.info/forum/ailes-de-progression/advance-epsilon-8-avec-mauvais-cone-de-suspentage-t48608.0.html;msg610378#msg610378

Pareil pour moi… Le fait de s’en remettre à un tier ou de le faire personnellement est peut être influencé par la personnalité de chacun… un “technicien” ou un “scientifique” aimera comprendre … un “littéraire” ou un “artiste” se contentera de voler…

@ Flying’enclume

tu voudrais pas nous faire une petite vidéo avec tuto et matériel pour le calage stp beaucoup plus explicite que de longs discours.

Merci

:coucou: Si tu as un télémètre laser
www.youtube.com/watch?v=CZtwZC0lEQE

Cela est interressant comment toi le chantre de “l’info exacte” tu n’es pas gêné pour calomnier façon faux cul innocente avec des infos dont tu ne diposes pas. Cela est simplement risible.

Note d’ailleurs pour ta culture visiblement incomplète, que :

  1. Chez nous dans l’Est… Qui est d’ailleurs maintenant le grand Est, il te faut plus des deux mains pour compter les Pros qui s’occupent de faire ou d’envoyer faire la revision d’une aile, rien que dans un rayon de 30 km autour du Markstein on doit en compter quelques unes et non pas une.

  2. Le CEM (école, Ridair étant maintenant la boutique) et l’atelier Advance sont des entités commerciales qui n’ont absolument aucuns liens et relations si ce n’est d’être voisins géographique près de l’attero “Aerotec” de même que Cumulus (école-boutique) et le Wagga (bar-resto). Ne melangeons donc pas tout et ne disons pas n’importe quoi.

  3. Est-ce que j’ai cité Advance ? Est-ce qu’il n’existe pas d’autres grandes marques de parapente ? N’as tu donc pas connaissance de l’existence de Gradient, Ozone, BGD, Niviuk, etc… Curieux pour un puits de culture tel toi qui trouve à rectifier tout le monde.

Ou bien ferais tu acte de “basching” anti-Pro du Markstein ? Aurais tu loupé un déco ou attéro sr ce site ?

Continue à nous amuser avec ton fiel.

:+1:
c’etait bien le sens de ma remarque via la citation de chamalo :wink:

ps.
“bashing” y a pas de ‘c’ biroute

:+1: :ange:

certes quand on envoie une aile ou autre matériel chez un professionnel pour révision ou entretient, on s’attend a ce qu’il nous reviennent a minima dans un état de fonctionnement identique a ce que l’on avais avant, et dans plus de 90% des cas c’est le cas.

d’un autre coté, dans le fil certains parlent d’interversion entre des suspentes aperçues en vol, et là cela me pose question.

je m’explique,
avant chaque vol je prend le temps de déplier mon aile,
je sépare mes suspentes élévateur par élévateur,
groupes par groupes
cela me permet d’être sûr que mon aile est prête a partir.
et de la même manière, quand je replie mon aile elle a droit a un bon démêlage et un bon contrôle
globalement cela me prend une minute.

il me semble que cela fait partie des leçon que l’on apprend dès le premier jour en stage d’initiation et que cela est répété tout au long des stages.

alors quoi!?! sous prétexte que ton aile n’a pas été plié par toi mais par une personne qui a travaillé dessus tu peut te permettre de décoller les yeux fermés sans rien vérifier!

hé les gars, il serais temps de rebrancher le cerveau!

si même pour moi je contrôle mon aile avant de décoller, je suis encore plus minutieux quand ce n’est pas moi qui l’a pliée.

cela m’a permis une fois sur une aile achetée d’occasion de voir que des suspentes avaient été interverties, cela m’a pris 5 minutes pour les remettre dans l’ordre sans risquer ma vie.

le contrôle avant le départ n’est pas une contrainte, c’est le minimum vital.

D’ailleurs, tant qu’à avoir le cerveau branché, contrôlez vous même votre matos! C’est super facile, même moi je le fais, t’as qu’à voir. Ça me prend à peine une demi journée et ça m’évite de cramer 150 euros pour un truc même pas fiable. Et comme ça ya plus d’problème si t’as remonté tes suspentes comme un blaireau tu pourras t’en prendre qu’a toi.

Toi, du dois avoir un beau déco de 400 m² en moquettes, et pas trop de monde qui encombre.
Viens décoller dans les buissons et les caillasses …
et tu prendra vite le coup de ne jamais détacher ton aile de la sellette …
et du coup de ne jamais avoir besoin de repeindre l’éléphant avec un confetti
:coucou:

je ne décroche ma sellette que lors des sessions secours ou quand j’envoie l’aile en révision. :stuck_out_tongue:
il est rare de trouver des sites qui ne permettent pas de préparer son aile un peu a l’écart de la zone d’envol,
un chemin ou un espace entre 2 gros arbres peut être suffisant.

ceci dit, j’ai du mal a croire qu’un pilote n’ai pas la possibilité, en recevant une aile neuve ou sortant de révision, de trouver un terrain ou un espace permettant de déplier la voile et vérifier que tout est là ou il faut, ne serais ce qu’en allant au préalable sur le terrain qui leur servira d’atterrissage.

@ Steph24, salut,

Tu n’as bien sûr pas tort, 2 contrôles valent mieux que pas du tout. Mais comment accorder de la confiance à l’emsemble du contrôle d’une aile, soit ; porosité, résistance suspentes et tissus, calage, etc. Si on ne peut pas faire confiance par ex. sur comment des suspentes défaites se sont vues remontées ?

Dans le cas que je cite, le pilote a pré-gonflé plusieurs fois son jouet sorti de révision et n’a pas vu/percu l’inversion entre une partie des lignes C et D d’un côté de son aile. Sans doute que l’absence de charge n’y fût pas étrangère. Bien sûr qu’il peut se reprocher de ne pas avoir été plus soigneux/vigilant dans sa pré-vol mais n’oublions qu’il arrive, est arrivé déjà à des malheureux de décoller sans s’être harnaché (ou d’avoir harnaché leur pax) comme ils auraient dû.

La question de fond ici est ; l’obligation de résultat faites aux Pro doit elle s’appliquer ou non aux ateliers de révision ? Ou encore ; ou est l’intérêt/utilité de confier sa voile contre renumeration pour révision à un Pro de l’activité si de toute façon, il faut personellement contrôler son travail dernière ?

Pour ma part, comme Plumocum, chaque hiver je consacre quelques heures à chacune de mes voiles pour les controler soigneusement moi-même avec mes moyens et méthodes certes plus rudimentaires que dans un atelier Pro mais avec en contre-partie la conviction d’y avoir mis le maximum de sérieux.

À mes début, l’idée d’extraire mon secours pour l’aérer et le replier me semblait quelque chose d’impossible à réaliser moi-même. Cela fait un moment que cela me fait sourire quand un nouveau-venu exprimé ses doutes de savoir le faire. Et cela me rempli de satisfaction quand ce nouveau sait le faire lui même au bout de quelques pliages.

Osez !

salut wowo,
je suis d’accord avec toi, on devrais pouvoir se fier aveuglément a un travail de pro,
en fait c’est déjà ce qui se passe, en effet le fabricant des suspentes et des tissus, le créateur, l’assembleur du parapente t’affirment que l’engin sous lequel tu vole ainsi que les matériaux et les techniques utilisées permettent de faire un appareil capable de voler.
il y a un certain nombre d’éléments que je ne suis pas capable de contrôler et je suis bien obligé de faire confiance a la personne qui les a pris en charge?
a coté de ça il y a des éléments que je suis en capacité de contrôler et ceux ci je préfère les contrôler moi même.

j’ai toujours plié moi même mes secours et continuerais a le faire, je sait comment ils se plient, et je préfère me fier a mon pliage plutôt que de devoir faire confiance au pliage d’un autre, par contre je suis a la merci du vieillissement des matériaux et je ne suis pas en capacité de les contrôler et l’équipement adéquat serai bien trop onéreux pour le peu de mesure qui me sont nécessaire.
de même l’usage correcte des matériels mis en œuvre demande un certain volume de pratique,
globalement pour ces actions techniques, les pro apportent un œil et une habitude que je n’aurais jamais,
a contrario, et au vu des différents standard de montage utilisés par les fabricants entre autre sur les couleur des différents élévateurs,
je comprend qu’un pro puisse faire certaines erreurs de montage en passant d’un seul coup d’un standard a l’autre en fin de journée après avoir contrôlé 4 ou 5 voiles identiques,
certes on peu imaginer qu’il pourrai reprendre les ailes une par une pour vérifier que tout est bon, mais on augmente encore les risques de laisser passer une erreur dans le sens ou les biais du cerveau va se dire la première fois la précision n’est pas importante vu que tu dois le revoir en fin de semaine et la 2 eme fois ce n’est qu’un contrôle de ce qui a déjà été fait.
alors que pour moi quand je reçois ma voile, je n’ai juste qu’a faire ma prévole classique en milieu et situation me permettant d’être concentré sur ma tache, ce qui me permet ensite de voler serein.

bonjour

je suis en train de finir un banc de mesure … il reste juste la question du réglage de la zone de fixation de l’elevateur/cible …

en gros c’est :

bout de l’élévateur à ras de la cible ?
ou
milieux du maillon a ras de la cible ?
ou
???

merci à ceux qui savent …

bonne soirée

http://www.ripair.com/wp-content/uploads/2015/03/P1040071_Vignette.jpg

on dirait que le milieu du point d’ancrage (équivalent maillon) est le 0 …

La cible de mon système de mesure est grosso modo dans la position de la photo.
Mais ne t’inquiètes pas de cela car en mesurant avec un laser tu devras toujours déduire de ta mesure (petite formule dans Exel) la longueur de l’elevateur

Je place ma cible sur l’axe du maillon. De toute façon tu auras le même pb de choix du placement de l’appareil coté passant (le bord du passant ou le milieu ou la couture).

Comme indiqué par cumulus, ton doc Excel doit être bien foutu.
J’en ai fait un avec :
Une feuille pour la saisie.
Une feuille pour le rapport contenant les cotes plan et les cotes mesurées avec pour chaque cote une case montrant l’ecart entre le plan et la mesure, et une case montrant la dissymétrie. J’ai prévu la possibilité d’ajouter/enlever une mesure de référence (taille de l’élevateur par exemple).
Et une feuille pour le rapport des écarts en choisissant une suspente de référence (en général A1). Comme pour l’autre feuille, on y retrouve les écarts plan puis les écarts mesurés puis un comparatif plan/mesures actuelles.

Ça fait un peu de boulot mais quand c’est bien fait on voit très vite si il y a un problème. Surtout si tu ajoutes des mises en forme conditionnelles.

+1 avec @Cumulus
peu importe, de toutes façons tu retranches dans ton tableur une valeur fixe (= k) à chaque mesure.
k=longueur élévateur + “garde” de ton glisseur

l’idéal est de faire la mesure avec ta voile neuve
et de refaire régulièrement avec les même conditions pour voir les variations

sinon, d’accord avec Flyng’enclume :pouce:

merci les gars
j’ai le tableau gentiment fournis par nova …donc ça va être facile :wink:

Est-ce que certains d’entre vous utilisent un télémètre connecté genre bosch glm50C ? Je me demande si on peut facilement envoyer et utiliser les données sur un pc via bluetooth.
Merqi !