Discussion sur les énergies alternatives

si tu as des chiffres la dessus ca m’intéresse beaucoup car je ne suis pas d’accord et plutôt partisan du mouvement minoritaire pour le moment qui calcule le surcout énergétique de construction des tours, leur durée de vie limitée (même si elles sont écolo et tout et tout) à la construction d’un village de 2000 habitants où il ferait bon vivre et qui serait durable …
les barres hlm qui ont été construites et détruites 30 à 40 ans plus tard et qu’on doit reconstruire… sur un siècle avec le cout de leur destruction et de leur reconstruction elles sont plus économes que la construction d’une petite ville (qui aurait en plus créé des emplois durables avec boulanger, coiffeur, médecin, garagiste …) peut etre ?

on ouvre un post à part pour ce sujet ?

je ne suis absolument pas d’accord sur le fait que la concentration soit source d’économie… tout dépend du périmètre d’observation… à quoi compare-t’on pour dire que c’est source d’économie ?

Moi je rejoins entièrement Masterpitrou sur ce point, sauf que bien sûr, si tu prends l’exemple des HLM pour démontrer l’intérêt d’une maison individuelle, tu fausses légèrement la donne :wink:

Mais je ne vois pas pourquoi un immeuble bien conçu (comme p. ex. le petit bâtiment de 2-3 étages THQE qui vient de se construire à côté de chez moi) durerait moins longtemps qu’une maison individuelle, au contraire même!

L’habitat collectif de qualité sera toujours meilleur marché, moins gourmand en énergie et en un mot plus “rationnel” que les maisons individuelles.

:boude: :grrr2: :grrr2: :grrr2:

bein si, il à triplé !!

le prix de revient est moins cher d’un tiers (achat de brut & fabrication), et il à doublé à la pompe.
il est donc 3 fois plus cher !!

:stuck_out_tongue: :stuck_out_tongue: :stuck_out_tongue:

:mrgreen:

bon, ça va, je suis de mauvaise fois !! malgré que ce que je dis n’est pas faux, c’est vrai que tout a l’heure je parlais de ce qu’il nous coute à nous, donc ça n’a pas triplé, tu as raison (ça doit être mon parler sudiste).

le G.O. à lui doublé… et puis merde à la fin ! !!! c’est plus cher koâaaa !!! :grrr2:

:mrgreen:

Les bâtiments, genre tour, arrivent à être nul en énergie, mais comme il faut de l’énergie pour monter l’eau, pour les ascenseurs… il y a une optimisation à calculer avec des constructions moins hautes mais qui occupent + de surface.

Pour ne parler que de l’efficacité énergétique (et sans vouloir traiter de cas particuliers l’exception qui confirme la règle quoi). Généralement

  1. il vaut mieux améliorer les systèmes existants que de casser et reconstruire ==> exemple mettre une pompe à débit variable sur un process machine ou un réseau de distribution de chaleur ou de froid sur un système le nécessitant, l’isoler aussi, mettre de la régulation de l’automatisme, c’est du gain direct
  2. il vaut mieux réduire les auxiliaires (source de baisses des rendements) ==> exemple classique le rafraîchissement d’un immeuble, d’une usine. Un seul groupe froid et des pompes de distribution vers les différentes zones à traiter sont plus efficaces énergétiquement que plusieurs groupes froid répartis (meilleur COP)==> de plus coup moindre en maintenance car moins de pièces à contrôler et remplacer au cours de la durée de vie du système
  3. il vaut mieux centraliser que de répartir ==> une chaudière de 3 MW aura un bien meilleur rendement que 500 chaudières de 6 KW ==> 1000 maisons de 140m² auront un moins bon bilan thermique qu’un immeuble en cube de 140 000m²

Et en vrac pour peut-être sortir des idées reçues

La mise en réseau de chaleur est l’héritage du collectivisme de l’ancien bloc soviétique, qui était aussi il faut le dire dans des régions au climat très rude. C’est dans ces pays qu’il y a les plus grosses installations. En France une loi est sorti il y a quelques années qui fait tomber la TVA à 5.5% si la part de biomasse pour chauffer le réseau est suffisante, c’est tout benef pour l’utilisateur. Plein de bras de levier existent et naissent encore sur le sujet. L’Ademe, les régions procurent des aides.

Créer de nouvelles zones d’habitation HQE sera plus couteux globalement que d’améliorer l’existant. Nouvelles infrastructures voie d’accès, réseaux d’eaux usées alimentations électriques et tutti quanti….(combien coute à la collectivité une ville nouvelle, ou par exemple l’aéroport de Brive et à quoi ça sert ce machin délirant qu’ils nous font sur le Causse)

Une anecdote : j’ai fait pas mal d’audits énergétiques sur des bâtiments 100% élec en station de ski surtout (Piau, Gourette, Val Louron, La Pierre St Martin…) mais aussi dans des villes. Exemple à Lourdes en 1997/1998, une ZUP. Et bien à orientation, surfaces, occupations égales, les consommations variaient du simple au triple suivant les comportements des gens ! Sur ces bâtiments, un travail complet d’isolation par l’extérieur avait été fait, de redimensionnement et de gestion des convecteurs électriques, de mise en place de bouches de ventilations hygroréglables, les résultats étaient détonants (je n’ai plus les chiffres car j’ai quitté la boite et la région). Ce genre d’action est encore plus d’actualité 11 ans après. Edf était moteur sur le sujet pour gommer les contre références électriques. Elle aidait à tous les niveaux Pré Diag, Travaux, Aide à la mise en main, suivis énergétiques de validation, développements avec les constructeurs de matériels électriques de systèmes de gestion, de délestages…On arrivait sur un immeuble à 1400m à baisser la facture élec de 30/35%. Bref il n’y pas besoin de réinventer la poudre il faut juste changer de braquer.

Pour ce qui est des maisons individuelles BBC (BoBo Couteuses comme je les appelle) je tiendrais au courant les gens intéressés car j’en fais construire une et j’ai fait tout un tas de calcul coûts travaux, coûts conso, déductions d’intérêts d’emprunts (40% sur 7 ans svp), coûts maintenance…et c’est suite à ces calculs que j’ai renommé le label BBC ainsi. Pour moi ça devrait passer car j’ai des prix sur les équipements chauffage et sanitaire et ma douce est dans le milieu de l’ossature bois et des menuiseries performantes donc même GAP sur les couts d’achat, autrement je n’aurai pas mené ce projet. Cela m’intéresse dans l’esprit général, techniquement, et c’est aussi un placement une opportunité, plutôt que de rester dans une maison passoire. Mais un jour je finirais peut-être dans un immeuble collectif… BBC, dans mes très très très vieux jours certainement d’ailleurs ! Un hôpital ou une maison de retraite ?

Eh ben ça tombe bien, j’ai choisi la 2e solution! Ca me fait penser à la longue quête du silence dans un PC: à chaque fois qu’on améliore un truc (insonorisation ou isolation), on remarque combien le suivant est insupportable :mrgreen: Mais en mettant tous ces efforts bout à bout, c’est assez gratifiant au final.

Sinon, pour construire du neuf en basse consommation, je crois qu’il y a pas mal de monde qui est obligé d’avoir recours à l’autoconstruction, sinon effectivement ça gonfle fort la note…

je parle de tours, pas de petits bâtiments 2-3 étages… car les tours de 2-3 étages en région parisienne t’en trouve pas beaucoup. pour rentabiliser le foncier tous les projets sont des immeubles de 5 ou 6 étages minimum…

pas si sur…

dans un des argumentaires développés dans un autre post il y a le cout de l’assainissement.
mon assainissement individuel possible en zone non dense me coute moins cher que mon raccordement au tout à l’égout.
quand je suis arrivé “en ville” et que j’ai vu ma facture d’eau j’ai fait un bond… j’avais plus d’assainissement que d’eau.
l’assainissement coute plus cher que la consommation d’eau.

le bilan est plus vaste que ca…

en milieu urbain dense tu vas avoir un gros paquet de bâtiments rasés et reconstruits pour gagner en hauteur en rajoutant des étages… et c’est ca la politique d’aménagement du territoire actuelle. densifier en hauteur.
donc je prends bien comme base de comparaison de la tour versus des maisons ou petites unités de 2-3 étages (qu’on t’interdit d’ailleurs de construire en campagne car ca dénature le paysage… et qui ne sont pas rentables à construire en ville car il faut rentabiliser le cout du foncier et le surcout de l’assainissement collectif plus cher que l’individuel…).

Rentabiliser le foncier, dans l’absolu ça veut rien dire: un bâtiment de 2-3 étages, par rapport à une maison individuelle, il permet de rentabiliser le foncier. Tu parles de la région parisienne, mais non seulement il y a à ma connaissance d’autres villes en France, où on voit ces petits logements collectifs fleurir un peu partout (contrairement aux grandes tours je trouve), mais en plus même en région parisienne l’habitat n’est pas si vertical que ça (comparé à d’autres capitales).

Enfin, peu importe la hauteur, je parlais surtout de qualité puisque tu comparais un HLM à une maison individuelle, notamment dans le cas des erreurs manifestes d’urbanismes qui ont conduit à raser des barres entières d’immeubles. Ce que je voulais dire, c’est que cette comparaison ne tient àmha pas la route. A Lausanne, j’ai notamment vécu dans une tour d’une 15aine d’étages, bien entretenue et encore en excellent état après 40 ans d’existence, qui à mon avis offre un meilleur bilan énergétique que bien des maisons individuelles (rarement bien isolées pour celles construites à cette époque, pas toujours aussi bien entretenues, etc.). Tout ça pour dire qu’il faut comparer à qualité similaire.

Petite précision quand même: je ne veux pas me faire l’avocat de la concentration à l’extrême, effectivement on a bien vu que c’était pas top top, ne serait-ce qu’au niveau de la qualité de vie. Mais je crois qu’à une époque où les dépenses énergétiques sont comptées (et taxées), les maisons individuelles vont vite devenir un petit luxe.

En tout cas, pour ma part je pense que je reviendrai au logement collectif tôt ou tard, mais a priori dans un petit bâtiment bien conçu, bien construit, bien isolé et agréable à vivre. Le truc qui m’a retenu jusqu’ici, c’est qu’on avait besoin de plus de superficie que celles qu’on trouve en général dans les logements collectifs neufs.

Ah, un autre truc, tu compares ton assainissement au tout à l’égout, ok, mais si tu compares ton assainissement individuel au raccordement au tout à l’égout d’un bâtiment collectif, je suis sûr que tu as une petite idée de ce qui sera le moins cher… :wink:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Quartier_Vauban_de_Fribourg-en-Brisgau

:pouce:

Il y a le quartier de Bonne qui est en train de se faire à Grenoble. Je sais pas ce que ça va donner… il y a des Grenoblois qui ont suivi le projet par ici?

dommage, je viens de jeter un article concernant ce quartier…

Il intègre des bâtiments HQE (méthodes et matériaux de construction bioclimatiques, panneaux photovoltaïques intégrés et enveloppe optimisée) et 8 mini centrales de cogénération située dans l’enceinte résidentielle. L’objectif est de réduire de 30 à 40% la consommation d’énergie par rapport aux standards applicables en construction. La construction d’un bâtiment à énergie positive (bâtiment produisant plus d’énergie qu’il n’en consomme) est également prévue : ce bâtiment de 1600m² accueillera des activités du tertiaire.

La ZAC de Bonne fait partie du projet Européen CONCERTO Sesac project.

l’assainissement individuel car tu n’auras pas un x2 à x3 sur toute tes factures d’eau pour payer ton assainissement collectif…
à roubaix assainissement = conso d’eau x 1,1… et ca va encore monter… le coût de l’assainissement est indépendant du type d’habitat.

le problème c’est qu’en concentrant des sources de pollution, tu augmente le cout de retraitement, alors qu’en disséminant les sources, la capacité naturelle d’absorption de la terre fait le boulot.

C’est vrai, mais la facture à l’installation sera suffisamment salée (pour un assainissement correct, pas pour balancer ça au fond du jardin :mrgreen: ) pour que le calcul soit un peut moins simple que ça…

Les différentes infos que j’ai trouvées là-dessus (Ademe, [ur=http://www.senat.fr/rap/l02-215-1/l02-215-157.htmll]rapport du Sénat[/url]) indiquent qu’un bon assainissement individuel vaut mieux qu’un mauvais collectif, mais que l’assainissement individuel est trop souvent mal réalisé, mal dimensionné ou négligé (un particulier préférera investir dans autre chose, et surtout l’entretien sera souvent moins assuré). Extrait: [quote]il apparaît que si les différents procédés présentent de bonnes performances à l’installation, les contrôles réalisés par la suite montrent cependant que 80 % des installations ne fonctionnent pas dans les conditions souhaitables
[/quote]

le bilan économique global en faveur de l’assainissement individuel ou collectif est si flou que l’obligation de mise aux normes à venir c’est transformée en obligation de contrôle des installations (aux frais des propriétaires) mais que les mises aux normes ne seront obligatoires que s’il y a mise en danger de l’environnement. (en gros ta fosse déborde dans la nappe phréatique) sinon tant qu’elle ne gène personne, on en restera là.

en terme de cout, en moins de 10 ans tu amortis ton installation par rapport au coût de l’assainissement collectif.
sachant que la baraque est là normalement pour les 100 ans à venir voire plus… rentable… même si tu as un peu d’entretien tous les 20 ans.

selon l’échelle de temps observée je ne suis pas certain du résultat… mais c’est une conviction personnelle basée sur mes calculs personnels (comparaison d’un appart à roubaix et d’une maison à cahors)

(C’est un peu désordre et long, je vous laisse trier ou zapper).

Pour lever toute ambiguïté, j’ai effacé mon profil parce que je n’ai plus trop de temps à consacrer au forum et en particulier pour écrire de longs messages…bon, là c’est samedi, c’est permis.

J’ai effacé le profil après avoir ajouté un message sur le fil une vérité qui dérange et avant d’avoir lu le message de levautour qui ne me gêne pas plus que cela. Si c’est ce qu’il pense…
Mais il m’en faudrait plus pour me vexer.

Ce que je me suis échiné à dire c’est que le nucléaire est une solution provisoire, de transition, je crois que levautour et moi, ainsi que pas mal d’autres, étions d’accord la dessus. Seulement pour affirmer que le nucléaire est la seule solution comme l’a fait levautour à maintes reprises (phrases que j’ai cité) il faut des éléments que nous ne maîtrisons/n’avons pas tous.
Il reste 150 ans de réserves d’uranium (grosso merdo), soit, mais ce calcul est effectué dans les conditions actuelles d’exploitation/utilisation de l’uranium. Le nucléaire civil c’est 8 à 10 % des énergies utilisées. Imaginons que nous passions graduellement au tout uranium, arrivé à ce terme, ce n’est plus 150 de réserve mais 10 fois moins, soit 15 ans, sans tenir compte des ressources utilisées (disparues) avant d’arriver à ce terme. Je sais bien que nous ne passerons pas au tout nucléaire, et encore moins du jour au lendemain, mais c’est pour évoquer des notions (évidentes): “Plus on s’en sert, moins on en a” et “certains chiffres peuvent induire en erreur”.
Nous avons déjà fait l’erreur de baser notre mode de vie sur le pétrole non-renouvelable qui va entrer en décroissance, est-ce raisonnable/durable de faire la même erreur ?
Je comprends bien que l’uranium doit permettre d’assurer la transition vers d’autres alternatives, qu’elles sont ces alternatives ? Qu’elles sont celles dont nous disposons aujourd’hui car on ne peut pas se baser que sur des technologies à venir, qui ne viendrons peut être pas car cela ajoute une inconnue à l’équation ? Dire qu’on les trouvera ne suffit pas, c’est juste une façon de résoudre le problème de manière hypothétique.

L’équation “nucléaire en tant que seule solution” repose sur des paramètres tels que la question des ressources encore disponibles (ressources qui sont non-renouvelables), tels que des problèmes d’approvisionnement (nous n’exploitons plus de mines d’uranium sur le territoire national, si pour des raisons de tensions internationales nous rompions nos relations commerciales avec des pays nous approvisionnant en uranium pour des raisons diplomatiques par exemple, on sera mal), etc.
Il va falloir également faire des investissements très, très lourds pour augmenter les capacité d’extraction/exploitation, de retraitement, de production de nucléaire, d’acheminement d’électricité, etc. La question du financement est complexe et je ne prétends surtout pas avoir la réponse…contrairement à d’autres qui l’énoncent en 2 lignes.

Bref, devant plusieurs inconnus déterminantes, je trouve un peu simple d’affirmer que le nucléaire est la seule solution, de plus pour ceux qui aiment les proverbes…“on ne met pas tous ses oeufs dans le même panier”. C’est une des solutions, pas la seule. Je ne cherche pas et prétends encore moins avoir raison sur ce point (je suis tout disposé à changer mon point de vue), j’attends juste que ceux qui l’affirment me le démontre de manière argumentée, chiffrée grâce à un travail de fond que cette affirmation est incontestable et que par conséquent il ne soit pas besoin de la nuancer.

A part cela, on ne peut pas non plus tout résumer à la seule question des émissions globales de CO2 de chaque pays.
Les européens consomment 4 planètes, les américains 7. Nos poubelles dégueulent de déchets alors il est un peu caricatural de dire que les chinois polluent comme des gros porcs.
Comme déjà dit, je ne pense pas que ces chiffres tiennent compte des productions externalisées ni des énergies utilisées pour acheminer les ingrédients/composants d’un produit, ni l’acheminement final de ce bien. Combien d’émissions de CO2 pour un pack de 6 yaourts aux fruits des bois en plein hiver ? A qui sont imputés ces émissions de carbone ?
Je ne pense pas que nous puissions tant que cela nous enorgueillir de nos émissions de carbone vue qu’elles sont surement sous estimées.
Continuer à promouvoir/développer l’habitat pavillonaire éloigné du lieu de travail, des lieux d’approvisionnement (centres commerciaux), etc, et un non sens dans un contexte de pétrole déclinant alors que nous utilisons massivement la voiture au pétrole pour des déplacements individuels. OK, “la voiture électrique” mais il va falloir augmenter considérablement nos capacités d’approvisionnement électrique pour que cela deviennent effectif et significatif.

Pour la question des transports en communs, ils sont en grande partie financés par les utilisateurs et non pas que par l’impôt. L’état ne le finance que de manière marginale, les entreprises sont bien plus impliquées que les ménages-contribuables, les régions (taxes professionnelles, etc) participent également bien plus que les ménages-contribuables.
Il y a un transport en commun qui fonctionne bien et est “facile” à mettre en oeuvre, c’est le covoiturage.
On peut imaginer que dans un hameau des couples/ménages se mettent d’accord pour utiliser la voiture break de machin afin qu’un des parent de chaque ménage aille faire ses courses pendant que bidule garde les enfants des autres. Ce n’est quand même pas si compliqué de partager les frais et d’assurer ce genre d’organisation.
Pas la peine d’attendre des bus partout et/ou que l’état résolve tous les problèmes, cela n’arrivera pas.

Pour que nos modes de vie soient durables il faudrait (théoriquement) que chaque humain ne dépasse pas 2 à 3 tonnes d’émissions de CO2. Pour certains d’entre nous ici, nous sommes largement au dessus malgré notre électricité nucléaire qui n’émet pas de CO2…
Pour la france, nous avons une (assez bonne) moyenne même si nous sommes au dessus, par contre les ménages “aisés” qui vont en vacances au maroc, utilisent la voiture pour leurs déplacements (travail, loisirs) sont bien au dessus de ménages plus “modestes”…
Une fois de plus, il n’y a pas que les chinois…

Personnellement je me fous pas mal d’avoir raison ou non, je ne me place pas dans cette perspective. Concernant certains problèmes j’aimerais même avoir tort, seulement ce sont des contraintes et tendances qui donneront raison ou tort.
Quand on envisage seulement les contraintes du point de vue de la crise financière et économique qui pèsent et vont peser de plus en plus sur les ménages et entreprises, notre niveau de vie va ralentir et surement décroître. Certaines dépenses vont fortement augmenter, ce qui va gréver les revenus disponibles pour d’autres achats. Ce ne sont pas des choix que nous pourrons faire ou ne pas faire de manière volontaire mais qui vont être “imposés” pour des raisons conjoncturelles (ex: crise financière se transformant en crise économique) et structurelles (ex: dérives de la mondialisation), que cela nous plaise ou non, comme je l’ai dit à plusieurs reprises. Je ne cherche pas à avoir raison sur ce point, je ne fais que constater.
Il n’y a pas que les problèmes rencontrés sur notre territoire national, il y a également ceux dans lesquels nous sommes impliqués au niveau européen et international.
Concernant l’europe: la grèce est sur le point de connaître le même sort que l’islande, ainsi que l’irlande ou l’espagne. La grande bretagne a également de gros problèmes. Les pays européens devront surement leur venir en aide pour éviter que l’europe n’explose avec l’euro dans la foulée. La crise économique est vraiment très loin d’être résolue, très très loin…
Le japon entame un autre plan de relance, nous suivons le même chemin. Va encore falloir injecter des sommes considérables.

Lorsque les prix augmentent alors que les salaires ne suivent pas cette augmentation, nous ne pouvons mathématiquement que moins consommer/acheter et cela représente des économies d’énergies. Lorsque je dis que nous allons devoir faire des économies d’énergies je prends également cela en compte, ces économies ne dépendent pas de notre “civisme” ou de notre “idéalisme”, nous allons devoir économiser de l’énergie parce que nous y serons contraints par les évènements. C’est réaliste et pragmatique et non pas idéaliste.
Je ne comprends pas que levautour et moi soyons d’accord sur le fait que les français s’appauvrissent(que cela soit une réalité ou une position purement idéologique) sans arriver à la même conclusion, à savoir que cela représente une forme d’économies d’énergies que nous devons faire. Lorsque le baril de brut est passé à 150 $, l’immense majorité des français ont moins roulé. Est-ce que cela ne représente pas des économies d’énergies ? Il me semble bien que si et elles n’ont pas été imposées par des dictatures ou des politiques gouvernementales mais par un contexte économique.
Donc face à la baisse de notre niveau de vie, nous allons continuer à faire des économies d’énergies, graduelles, lorsqu’elles ne seront pas tout bonnement brutales.

http://www.insee.fr/fr/ffc/figure/NATTEF05132.GIF

Il est intéressant de rapprocher le pouvoir d’achat et le taux de croissance du PIB en France:

http://www.insee.fr/fr/ffc/ipweb/ip1136/img/graphique1.jpg

Source: http://www.france-inflation.com/pouvoir-achat.php

Ce ne sont que des “constats”, je ne cherche pas à avoir raison, vous en faites ce que vous voulez. Libre à vous de ne pas avoir/exprimer/expliquer les mêmes.
Pour étayer/valider un raisonnement il faut intégrer un certains nombres de paramètres pour qu’il soit réaliste, tout du moins plausible…moins il y a de paramètres, plus le raisonnement est simpliste. Je considère faire partie de ceux à qui il manque beaucoup de paramètres alors j’aurais bien du mal à estimer avoir toujours raison.
Et pour ceux qui penses que je joue les “caliméro” (en MP), en disant/pensant cela vous faites fausse route, je ne place pas non plus dans cette perspective.
Je n’aime pas les “attaques” ad hominem (même si j’assume les miennes), non pas parce que “snif c’est méchant” mais parce que cela pourrit le débat en le faisant dévier du sujet principal vers des considérations qui n’ont rien à voir avec le sujet de conversation. Elles servent à détourner la conversation vers, ou retourner la conversation contre un autre “sujet”, celui qui énonce tel ou tel propos (= le sujet pensant).
Sur un forum, cela ne fait qu’augmenter le nombre de pages lues consultées. C’est juste bon pour les stats du forum et rien de plus.

Concernant les chinois, ils disposent encore d’excédents de capitaux pour redéployer/modifier leur économie dont nous ne disposons pas.

N. O.-Etant donné la part actuelle du charbon, il faudra faire beaucoup de nucléaire…
J. Kejun. - Nous en ferons beaucoup, pour faire tomber la part du charbon de 70% actuels à 40%, ou mieux à 25% en 2050. Nous commencerons à installer plus de 10 centrales par an à partir de 2015 jusque vers 2030. Soit au total plus de 100 grandes centrales nucléaires à 3-4 réacteurs chacune. Nous ferons appel à la technologie la plus avancée, bien plus sûre que celle qui se pratique actuellement en France ou aux Etats-Unis.

Source: http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2352/articles/a414180-.html?xtmc=nucleaire&xtcr=2

Levautour, si tu passes par là, “pardon d’avoir été une peste” (comme on dit en anglais). Repose toi bien, en te souhaitant sincèrement un prompt rétablissement…

Vive l’aérobic…
http://4.bp.blogspot.com/_jTbe54neIr8/SN_R2kuk5nI/AAAAAAAAAKo/zdMoItlr4ac/s400/092_veronique+et+davina+-+gym+tonic.jpg
…même en plaine.

Sacré Hervé :wink: ,

d’abord je me doutais que tu reviendras/drai/drais/dru ? heu… woohooo ! 'tain je conjugue comme Johnny maintenant :mdr:

et ensuite :

et sur ce il nous remet un message de 3 tonnes :mdr:

:coucou: l’airnaute de passage :wink:

c’est ptet simplement une question d’où on place l’avenir :!:
d’ailleurs “c’est la seule solution” est une phrase au présent :coucou:
après question de perception, il y a des gens pour qui un projet c’est une échéance de quelques mois tandis qu’un autre, sur le même sujet, le projet c’est une échéance (+/- implicite) de quelques années à quelques dizaines d’années (je viens d’en discuter avec ma chérie au sujet d’un déménagement :!: )

mouaip … alors si je me souviens bien, lors du crack pétrolier (le 1er hein) on prédisait la fin du pétrole largement avant l’an 2000…

là on est seulement en train d’envisager une réduction significative de la consommation des énergies fossiles … et dans ce cadre là, avec les données qu’on a actuellement, la seule solution (au futur proche) c’est le nucléaire… les autres énergies sont des inepties plus ou moins démagogiques…
ça n’empêche pas que dans un avenir plus lointain certaines de ces inepties seront peut être des réalités ?
ou peut être que ça sera un truc auquel actuellement personne ne pense encore comme solution viable ?

Faut dire la vraie phrase toute entière : " la seule solution pour maintenir le systême économique tel qu’il est et pour continuer à gaspiller toujours autant d’énergie, c’est le nucléaire en priant qu’on trouve quelque chose d’autre viiiite pour le remplacer !

Je crois que dans le cas du réchauffement climatique, les échéances qui peuvent nous intéresser sont:

  • notre survie à titre personel (après nous le déluge)
  • et la survie de l’Homme.

Je pense que la seconde est la seule intéressante qui mérite un débat.

Concernant la planète elle survivra, à cet épisode, avec ou sans nous.