C’est ce que j’ai effectivement entendu à lumbin après avoir posé vers 14h. J’ai aussi entendu qu’il s’agissait d’un biplaceur pro, mais je ne sais pas si c’est le cas ou pas et dans un sens, qu’il soit pro ou pas, ça ne change rien.
Aussi samedi, vers 16h, ya une aile qui s’est foutue aux arbres en sortie de la moquette. Depuis le deco sud, on a entendu le bruit des branches, ça n’a inquiété personne, ni les pro, ni les pilotes, ni les spectateurs … (d’un autre côté on était pas sur place et il y avait du monde sur la moquette) mais j’ai trouvé ça révélateur d’un site à forte fréquentation. Par chez nous, sur un site beaucoup moins fréquenté (mais pas vide pour autant), quand qqun se fout aux arbres la réactions des gens est, disons, plus active.
Pas question de Paul et Mickey, juste d’avoir des faits au lieu de bruits de couloir
EDIT : et même en rêvant, de voir le principal intéressé nous raconter ce qui s’est passé et (si le bruit de couloir que j’ai entendu est réel), donner un argument de plus pour expliquer pourquoi traverser un nuage c’est mal.
Peu avant que le bi ne décolle, le plaf était à 200m/sol un peu au dessus des toits qu’on voit là (ça fait une grosse couche à traverser, même avec boussole gps etc.)
Des parapentes ont décollé dans le nuage alors que Dragon était juste en dessous.
Je reconnais que la photo avec un parapente au dessus de l’hélico est très parlante. Mais de là à dire que c’est un bi…???
Et pour les 100 m / sol, 200 m / sol, … Ben c’est bien pour faire mousser les lecteurs du forum qui sont sous la pluie !
Y’a pas de quoi en rajouter. Ou alors que des faits vérifiés.
Il s’agit effectivement d’un bi pro, mais pas de chez nous (Prévol). Désolé de cette précision, mais on a vite fait de faire l’opération bi pro + St Hil = Prévol.
Concernant la photo de jlg (désolé jlg, on en a discuté mais j’ai eu d’autres infos depuis). Nous (Prévol) étions en direct au téléphone avec le PGHM, et faisions donc la régulation sur les décos. Ils nous ont ouvert une fenêtre d’une vingtaine de minutes (11:10-11:30 à peu près) entre les 2 allers-retours de l’hélico. C’est à ce moment là que les 2 pilotes ont décollé. J’ai du mal à expliquer que l’hélico était toujours sur site à ce moment, mais probablement en train de dégager sur Grenoble. Pour info, avec la position des décos dans une combe et le son qui rebondit partout, il est très compliqué de savoir la distance et la position de l’hélico et comme ils nous avaient ouvert une fenêtre…
Une fois le déco ré-ouvert, une voile solo gonfle avec une clef, continue à courir malgré plusieurs “STOPS” criés, notamment par moi-même et un autre BE sur place. Elle s’en aperçoit à la cassure. Trop tard pour freiner. Virage immédiat sur la gauche et retour aux arbres. Nouvelles prises, tout va bien. Ses copains sont immédiatement partis la secourir.
Relis bien, j’ai pas dit que c’était un bi au dessus de l’hélico, mais “des parapentes”:
Et je ne pense pas que j’en rajoute sur les épaules de ce pauvre biplaceur qui a déjà bien dû souffrir et a sûrement compris la leçon.
J’ai aussi la faiblesse d’esprit de penser que cette photo est un fait vérifié…
Cet accident (heureusement sans conséquences graves apparemment) n’est pas le 1° du genre en biplace pro (décollage sans visibilité).
D’autres accidents du même type se sont terminés de façon beaucoup plus dramatique.
La fédération s’interroge sur les moyens à mettre en œuvre pour diminuer l’accidentologie en biplace qui est trop importante, mais quand on voit des comportements pareils, que peut-on faire pour que cela ne se renouvelle pas ?
L’argent est toujours une motivation pour une prise de risques accrue, on peut s’étonner que certains aient justifié les mêmes règles pour les associatifs que les pros alors qu’il y a cette énorme différence.
Je pense à un accident très grave en biplace pro avec décollage sans visibilité.
Le pilote avait un GPS (ce qui l’a sans doute incité à partir) et l’accident a quand même eu lieu quelques secondes après le décollage, alors
un permis à point pour les biplaces (oué mais comment on l’applique ? --> impossible)
une perte de la QBI/BE/BPJEPS en cas de grave manque (mais comment caractériser un “manque grave”) (est-ce qu’il est possible de retirer un BE/BPJEPS à qqun ? – la QBI étant gérée par la fédé le cas est différent)
un peloton d’exécution (droits de l’Homme ?)
des travaux forcés (droits de l’Homme encore … pffiioouuuu font chier ces droits de l’homme)
faire gratuitement un certain nombre de BI pour des personnes handicapées (faut déjà avoir la qualif Handi et puis si le mec est un manche, c’est p-e pas une bonne idée de l’inciter à revoler – que ce soit avec des handis ou pas d’ailleurs)
confiscation du matériel et don au club qui gère le site où s’est produit l’accident.
lui tatouer au fer rouge “BOULET VOLANT” sur le front
un mélange de plusieurs châtiments corporels importés directement d’Asie (le bambou tout ça …)
Passé le côté déconne de ma réponse, c’est une question à laquelle il est très compliqué de répondre. Des idées je pense qu’on en a tous, des idées qu’on aimeraient se voir appliquer, là tout de suite il y en a bcp moins. Moi qui commence ma qbi, j’avoue que ça fait réfléchir.
La fédération n’a jamais envisagé (pour le moment ?) de retirer la Qbi à un pilote.
C’est comme le permis de conduire : quand on a obtenu la Qbi, on l’a pour la vie !
Et il n’y a pas de permis de Qbi “à points”.