Frontale après déco (Maroc)

Je ne reviendrai pas sur la vidéo de Sammy, parce que ça fait déjà un bail que ça tourne en rond, et qu’on pourrait commencer à lui lâcher la grappe.
Une observation plus générale sur ta dernière remarque :
Sans croire à la main du destin, dès qu’on taquine le thermique, il me semble quand même clair qu’il existe un risque plus ou moins grand de faire de mauvaises rencontres. Evidemment, la probabilité de mauvaises rencontres dépend d’un certain nombre de facteurs prévisibles.
Si je vole en bord de mer en conditions laminaires, la probabilité est quasi nulle. Si je vole en Espagne - genre Piedrahita - en juillet à 3h de l’après-midi, j’augmente significativement la probabilité de rencontrer un truc qui dépasse les capacités de mon aile et de moi-même.

Le cas le plus piégeux de mauvaise rencontre, difficile à prévoir a priori, c’est à mon avis le dust. Dès qu’il y a du thermique, il peut y avoir des déclenchements tournants, plus ou moins intenses. Un gros dust, je pense que c’est quand même difficilement pilotable, voire impilotable.
Il peut y avoir des dust plus ou moins intenses, et certains terrains ou certaines configurations sont plus propices que d’autres, mais lorsque l’activité convective est intense, on ne peut jamais exclure qu’un dust puisse déclencher n’importe où.
J’ai eu la chance de ne jamais avoir rencontré de dust en approche d’atterro ou en sortie de déco, mais je ne fais pas le fier pour autant, et je me méfie toujours des conditions très thermiques. Tous les vracs que j’ai pris jusqu’à présent l’étaient avec suffisamment de gaz pour que je puisse récupérer la situation. Pourvu que ça dure …

Personnellement, prendre un dust ou un gros déclenchement ingérable à basse altitude est une chose qui me fiche la trouille. Ca ne m’empêche pas de voler, je vole en effet depuis plus de 20 ans, mais j’essaie d’apprécier l’intensité des déclenchements thermiques, et à partir d’un certain seuil, je ne décolle plus. Le seuil en question est très variable : c’est un mélange d’expérience acquise, de forme physique et mentale (la “gnacque” ou pas), qui fait que j’estime à juste titre ou non que je suis capable d’affronter l’aérologie du moment. Ce n’est pas une science exacte.
Je crois que nous sommes beaucoup dans ce cas là.

Une réponse pour laurentgedm

Ton lundi au boulot se passe pas focément mieux que le Vendredi je vois :slight_smile:

Je plaisante, je comprends bien ce que tu dis et ta façon de penser se tient. C’est cohérent. Oublions mon sketch (j’y reviens à la fin) et dis moi si je me trompe en résumant ta pensée: Par l’action des mains et du placement sellette d’un pilote de parapente, tout est maîtrisable, si tu ne maîtrises pas un sketch, c’est soit que t’as pas eu la bonne gestuelle, soit fallait pas se mettre en l’air dans ces conditions car tu n’avais pas le niveau.
(j’espère ne pas avoir trop déformé ta façon de voir les choses)

Maintenant, essaye de comprendre ce que moi je dis (ça demande un effort de changer sa façon de penser). Je dis que même avec la meilleure gestuelle du monde et les meilleurs appuis sellettes du monde, certains phénomènes aérologiques violents fermeront une voile de parapente (Les dusts par exemple, ou le déclenchement d’un thermique fort quand t’es près du sol). Et je dis que dans les conditions où toi et moi volons (même si je te connais pas, j’imagine ta façon de voler), on est pas à l’abri de cette mauvaise rencontre (par exemple au Maroc à midi au mois de mars, mais aussi à 15 heures un mois de Juillet à Millau ou Organya).

Le problème, c’est que toi et moi et beaucoup d’autres aimons trop le parapente pour ne voler que dans des conditions où ces rencontres sont impossibles, et on accepte (consciemment ou inconsciemment) ce risque, qui est faible si on a une bonne analyse.

J’avoue que ta façon de voir est plus rassurante et plus conventionnelle, et je l’ai eu pendant pas mal de temps d’ailleurs. Mais je commence à croire (par l’expérience) que c’est plutôt ma théorie qui est la bonne, et j’accepte de voler avec ce risque de la mauvaise rencontre au mauvais moment, mais j’essaye de tout faire pour ne pas en avoir (travail à fond de la gestuelle et de la théorie, siv, etc… ok, je fais pas d’accro mais peut être qu’un jour je m’y mettrais, laisse moi progresser à mon rythme. Dans cette video, tu peux voir qu’avec la même voile en 2009 je taquinais quelques décros quand même: https://www.youtube.com/watch?v=XiEW8e8Rrvg ).).

Pour en revenir à mon sketch, je ne peux pas affirmer que c’était un phénomène violent incontrolable quelle que soit ma gestuelle et mon placement sellette (ça n’aurait aucun sens d’affirmer ça, et ce serait très prétentieux). Je dis en revanche qu’avec les infos que j’avais sur place je ne pouvais pas deviner qu’il y avait un truc aussi pourri devant le déco et qu’avec ma gestuelle et mes réflèxes à moi, la fermeture était inévitable (c’était beaucoup trop rapide et violent). Pourtant, j’étais en forme ce jour là, j’avas bien dormi, j’étais concentré.

Inch’allah!

:wink:

Marcus nos messages se sont croisés mais on dit un peu la même chose, t’as été plus rapide que moi :trinq:

Merci Dewan pour ton analyse très fine, ça se tient bien! Et ton sketch est joli aussi :slight_smile:

Samy

:pouce: Dewan,

S’il te plait, donne nous ton analyse sur ta bourde filmée, histoire d’occuper encore un peu notre fin d’après-midi et … demain peut-être ! Ca ne volera de toute façon pas !

Bonne soirée,

Hubert Aupetit, de mémoire, donc pas à la lettre mais l’esprit est certainement juste :

  • concept du “bol de stabilité”, la bille doit toujours rester plus bas que les parois du bol
  • mais que se passe-t-il lorsque la bille se retrouve au-dessus des parois ?
  • que se passe-t-il lorsque la stabilité aérodynamique et la stabilité pendulaire sont dépassées ?
    … La sortie est forcément catastrophique (plutôt au sens de la “théorie mathématique des catastrophes”)… mais pas forcément funeste. Car ici intervient l’aléatoire, au sens de l’incertitude due à l’extrême sensibilité aux conditions initiales et à l’infinité des inconnues (que l’on songe à l’état de l’atmosphère et aussi à celui du terrain qui entre en compte pour le résultat final…)

Un célèbre moniteur avec qui j’ai travaillé demandait souvent (à lire avec l’accent) :
"- Qu’est que je fais quand ça bouge ?

  • Hé bé, je freine…
  • Et si ça bouge encore ?
  • Hé bé je freine plus !
  • Et si ça bouge toujours ?
  • Hé bé je freine encore plus !
  • Et quand je peux plus freiner ?
    …"

Un célèbre concepteur dont je partage l’avis sur ce point :
" Avec n’importe quelle voile, à moins de 50 m du relief en aérologie thermique, tu es en danger de mort."

egocentrisme méridional :

j’ai cru que c’était Gensac :mrflood:

sinon j’aime beaucoup les conclusion de 777
karma+

dans le détail, clairement non; par ex. Dewan apporte un eclairage interessant. (et considérer la voile dans ce contexte me semble qd meme important)

[quote=“samepate,post:124,topic:50027”]
… J’avoue que ta façon de voir est plus rassurante et plus conventionnelle, et je l’ai eu pendant pas mal de temps d’ailleurs. Mais je commence à croire (par l’expérience) que c’est plutôt ma théorie qui est la bonne, …

[quote]

interessante conversion.
je ne sais pas chez qui tu feras ton prochain SIV en mai, mais j’espere que tu auras l’occasion de discuter ce sketch, et que tu voudras bien nous en faire part.

en tout cas, merci à tous pour vos contributions.
ce fil est loin d’être consensuel, mais c’est un des plus clairs/instructifs/concrets que j’ai pu lire sur ce forum.

:pouce: Dans le fond on a tous été plus ou moins sur la même fréquence, ce ne sont que les termes et la façon de le dire qui nous ont compliqué la discussion.

J’essayai d’exprimer la même chose au niveau de la partie gestuelle ; :?

Comme d’ailleurs sur le fait que ; :?

@ Samy, Je respecte totalement ta façon d’envisager notre pratique même si pour ma part, comme Laurentgedm, je suis plutôt dans la façon “plus rassurante et plus conventionnelle” (comme dit, certainement un problème d’âge) :bang:

Moi, vois-tu, tellement l’endroit du déco me parait déjà inhospitalier que je n’aurais probablement pas souhaité y décoller. Surtout en sachant que ailleurs et pas si loin d’autre possibilité plus sage existent. Surtout en sachant que la masse d’air même si on se l’imagine pas forcement moisie (car rien ne l’indique) est néanmoins vivante voire tonique.

Perso, rien que dans ton déplacement sur la gauche pour te recentrer, j’aurais eu peur de trébucher sur un premier caillou et aller me fracasser les cotes (voire le crâne à la Schumi) sur un deuxième.

Enfin, tes vidéos (enfin celles ou tu es dessus) montre que tu es adepte du jeu aux basses vitesses. Il est certain que cela fait progresser au niveau du toucher de voile et de la précision d’atterrissage mais, il ne faut pas se leurrer c’est toujours aux limites du domaine de vol.

Comme dit et re-dit par moi et d’autres ; Heureusement qu’il ne t’es rien arrivé de plus vilain qu’une égratignure à l’égo et un petit bleu à la confiance (ou l’inverse)

Maintenant, je pense que l’on est tous d’accord que cela aurait pu se terminer bien autrement (et pas en mieux) et que cela aurait con de gâcher le séjour à tes potes et… ta vie, peut-être pour avoir voulu décoller sur un site et déco original.

Or, et c’est la que je suis entièrement d’accord avec toi, à partir du moment ou tu t’élance du rocher l’affaire est entendue et sans doute Chrigel himself n’aurait plus réussi à la récupérer.
Pour empêcher cet incident/presque-accident toutes les solutions imaginables se situer avant et se résume à ne pas tenter de décoller à ce moment à cet endroit.

Je radote, j’en conviens ! Mais d’une, ça ne va toujours pas voler demain et de deux, le sujet est intéressante. Je parle de nos visions différentes de jouer avec nos avions en tissus quand nos niveaux d’expériences et de compétences (?) sont à priori comparables. :stuck_out_tongue:

Enfin et ça me parait aussi hyper important. Sur notre forum, nombre de nouveaux pratiquant se cherchent et leur donner l’illusion, à minima l’impression, que lorsque dans notre sport un accident arrive il serait dû principalement à “Pas de chance” et que rien n’aurait pu l’empêcher me semble tendancieux voire dangeureux (irresponsable :sors: ).

Alors que pour ma part, je défend l’idée, auprès des jeunes et moins jeunes mais encore moins vieux dans la pratique que moi et qui de temps à autres s’enquiert de mons avis sur l’opportunité de voler ou non, de voler ici ou là, maintenant ou plus-tard, QUE SI, la grande majorité des accidents qui sont arrivé, qui arrivent, qui arriveront pouvaient/pourraient être évités en privilégiant la sécurité sur le long terme plutôt que le plaisir à court terme. Voler longtemps sur la durée d’une vie est (pour moi en tous cas) plus intéressant que faire (éventuellement) un long vol, aussi beau promet-il d’être.
:canape:

L’apéro m’appelle (ma chérie aussi)

Bonne soirée,

Edit :

karma+

A Laurent .
Oui il y a des situations aérologiques impilotables , exepté pour les quelques dizaines de pilotes qui ont mutés en oiseaux . C’est évident et il n’est pas besoin de croire en « l’inéluctabilité de la main du destin »pour accepter ça sans être inconscient.
De réduire au maximum la chance de rencontrer ces situations est l’objectif de toutes les activités à risques.
En parapente les connaissances théoriques, le pilotage, l’observation, sont des outils essentiels pour optimiser une pratique la plus sécuritaire possible.
Pourtant on voit bien que même les pilotes les plus aguerris se font piéger par des phénomènes méteos violents, prévisibles mais aléatoires dans leur déclenchement et leur intensité. Et dans beaucoup d’activités liées à la météo c’est la même chose ! Voile, escalade, vole libre, plongée.
Accepter cet état de fait ne signifie pas que l’on est inconscient ni croire au destin mais plutôt admettre la réalité.
C’est prendre des risques consentis si le jeu en vaut la chandelle !

[quote]concept du “bol de stabilité”
[/quote]
C’est exactement ça!!! Ça se ressent très bien en recherche de parachutale stabilisée, la voile “savonne” et attaque sans cesse et la “bille” ne demande qu’à sortir du bol!

Sinon pour wowo…et vous autres bien entendu, l’analyse de mon sketch est simple: grosse erreur de jugement entre la prise de risque (virage côté relief) et les conditions du jour (vent fluctuant entre face et travers gauche), plus en détail ça donne ça:

D’abord le contexte: site de l’ouest parisien, 50m de dénivelé donc un site où on “gratte” beaucoup. Journée pas extra mais un des premiers vols du printemps et de l’année. Ciel baché, vent 17-35km/h, c’est du dynamique, un peu rafaleux mais surtout ça tourne entre face NO et travers ONO voir O!

0’23: je décide de faire demi-tour côté relief (ce qui en soi est déjà une erreur, ne le faites pas chez vous!), je m’écarte donc légérement à droite pour augmenter la marge…
0’26: et j’amorce mon virage à gauche par transfert de poids et un peu de commande mais mais je trouve un gros point dur et ça ne veut pas tourner!
0’27: je tourne la tête et me rends compte que ça ne va pas passer; bon à ce moment j’aurais du inverser mon virage et m’écarter du relief mais… je remets encore du frein et ça ne tourne toujours pas, je suis contré par le flux s’écoulant presque parallèle au relief.
0’29: je commence à sentir le départ en négatif, je relâche mon virage et la voile attaque et reprend enfin de la vitesse mais c’est trop tard, ma trajectoire va aux arbres, je reprends du frein pour essayer de tangenter un peu et ralentir ma vitesse horizontale;
0’32: le coté gauche repart en négatif et j’entre en vrille/parachutale, j’essaye de pomper pour récupérer un peu de portance avant l’impact.
Bilan: pas une égratignure ni au bonhomme ni à la voile, seulement à l’ego car je ne pensais plus être capable d’erreur aussi grossière après 12 ans de vol et c’est là que je me rends compte que la petite euphorie qui accompagne certains vols me fait prendre des décisions parfois irrationnelles qui me mettent en danger!

Oui, c’est certain !

Parfois je me le demandes à la lecture, à la l’écoute ou au visionnage de certains exploits ou philosophies de pratiques (dans tous les domaines, vive Gopro, Viméo et autres Youtube).

C’est notre voeux pieux à tous, combien sommes-nous à l’appliquer vraiment ? (Pour couper court, beaucoup trop souvent je me comptes parmi les :clown: qui en parlent mais ne savent pas s’y tenir.

Comment quantifier ou qualifier la notion du “Si le jeu en vaut la chandelle ?

[quote] Si je vole en Espagne - genre Piedrahita - en juillet à 3h de l’après-midi, j’augmente significativement la probabilité de rencontrer un truc qui dépasse les capacités de mon aile et de moi-même.
[/quote]
Tiens tiens Marco, ça me rappelle un certain après midi, on en avait pris une bonne chacun et l’autre Marco avait tourné un paquet de bornes…

C’est exactement ça!!! Ça se ressent très bien en recherche de parachutale stabilisée, la voile “savonne” et attaque sans cesse et la “bille” ne demande qu’à sortir du bol!

Sinon pour wowo…et vous autres bien entendu, l’analyse de mon sketch est simple: grosse erreur de jugement entre la prise de risque (virage côté relief) et les conditions du jour (vent fluctuant entre face et travers gauche), plus en détail ça donne ça:

D’abord le contexte: site de l’ouest parisien, 50m de dénivelé donc un site où on “gratte” beaucoup. Journée pas extra mais un des premiers vols du printemps et de l’année. Ciel baché, vent 17-35km/h, c’est du dynamique, un peu rafaleux mais surtout ça tourne entre face NO et travers ONO voir O!

0’23: je décide de faire demi-tour côté relief (ce qui en soi est déjà une erreur, ne le faites pas chez vous!), je m’écarte donc légérement à droite pour augmenter la marge…
0’26: et j’amorce mon virage à gauche par transfert de poids et un peu de commande mais mais je trouve un gros point dur et ça ne veut pas tourner!
0’27: je tourne la tête et me rends compte que ça ne va pas passer; bon à ce moment j’aurais du inverser mon virage et m’écarter du relief mais… je remets encore du frein et ça ne tourne toujours pas, je suis contré par le flux s’écoulant presque parallèle au relief.
0’29: je commence à sentir le départ en négatif, je relâche mon virage et la voile attaque et reprend enfin de la vitesse mais c’est trop tard, ma trajectoire va aux arbres, je reprends du frein pour essayer de tangenter un peu et ralentir ma vitesse horizontale;
0’32: le coté gauche repart en négatif et j’entre en vrille/parachutale, j’essaye de pomper pour récupérer un peu de portance avant l’impact.
Bilan: pas une égratignure ni au bonhomme ni à la voile, seulement à l’ego car je ne pensais plus être capable d’erreur aussi grossière après 12 ans de vol et c’est là que je me rends compte que la petite euphorie qui accompagne certains vols me fait prendre des décisions parfois irrationnelles qui me mettent en danger!
[/quote]
Merci Dewan pour le partage d’expérience ! karma+

Peux-tu éventuellement encore, si tes souvenirs te le permettent et l’envie t’habite, nous expliquer si c’est c’est seulement une euphorie ou peut-être une réflexion (et laquelle alors) qui te semblait rationnelle (enfin juste avant le passage en mode cacahouètes) qui t’as amené à virer coté relief plutôt que coté gaz ?

Enfin et surtout avec le recul, pense tu que au vu de l’issue (bien que heureuse) de ta manœuvre et qu’en fonction (si c’était réfléchi) de ce que tu pouvais en espérer comme gain par rapport à un virage à droite (mrd, j’ai oublié que l’on est en période électoral…) Donc en fonction de ce que tu pouvais en espérer comme gain par rapport à un virage coté gaz que cela méritait d’être tenté ?

Ou si c’était juste l’euphorie, as-tu une explication du comment on (tu) arrive(s) à être euphorique au point de se mettre en danger ?

Enfin, pense-tu que ton pilotage du moment, pas seulement le choix du sens du virage mais bien ta gestuelle, peut être la cause du bucheronnage ?

Bonne soirée

Voles-tu en craignant la malchance ou… en comptant sur la Chance ?

Toujours pas d’accord et toujours surpris du ton pris pour ne pas accepter un avis contraire et en discuter. Tu ironises en résumant à la partie prépa (qui en plus à pris 3 ans chez moi :mrgreen: ) et tu oublies la 2ième partie de mon expérience qui elle a duré 12 mois à temps plein et j’en ai mangé de l’énergie et son transfert pendant mon service militaire (comme scientifique du contingent donc dans un labo pas dans une caserne) :wink:
Mais bon, du reste de la discussion il semble que tu sois thésard, tu devrais donc être quand même plus ouvert à la discussion, surtout contradictoire !
Là ca fait j’ai ma vérité et je n’en démords pas sans accepter aucun argument contradictoire qui sont pourtant sollicités en faisant cette diffusion.

Allez, sans rancune aucune :trinq: . Bons vols à tous dès que le :soleil: revient…

je compte surtout sur mon couple: aile et moi :ange

sinon pour moi :
1/ la première et seule erreur c’est le pilote. Perso l’effet de groupe, j’y crois moyen : personne ne me force. je m’attache tout seul même si il m’arrive de faire le con quand il y a du monde mais ça parait il, c’est un pb de coucougnètites aiguës.
2/ dans les sketch vu ici : l’aérologie est bien souvent moisie (défaut d’analyse ou acceptation du risque. ca renvoit quand meme au point 1)
3/ les forces en présences à ce moment là sont si transitoires et soudaines que pas même Chuck Norris n’aurait le temps de réagir et de toutes les calculer en 1s(expérience vs théorie vs confiance en soi du pilote, ca renvoit toujours au point 1).
4/ de savoir si la chance a quelque choses à voir là dedans n’amène pas grand chose dans le débat. le hasard c’est comme la météo : ce n’est pas “modélisable” à 100%. et celui qui doit l’accepter c’est le pilote (ca renvoit aussi au point 1)
5/ on aime se surpasser pour se sentir vivant. On accepte ce jeu qui est à quitte ou double rien. Mais c’est ce jeu qui fait courrir kylian jornet et “piloter” bien d’autre (bref on est toujours au point 1)

sinon on peut toujours avoir une rupture d’anévrisme en écrivant un post sur le CDV? chance ou pas chance?

Hello,

je sais bien qu’il y a des situations impilotables, et bien sûr le dust en fait partie. (cela dit, je ne vois pas le rapport avec le sujet, y’a aucun dust ici)

C’est juste que ce qui arrive sur la vidéo initiale du fil me semble carrément différent de tout ça. La tempo est trop faible, et voilà; il reste plein de marge de freinage pour empêcher le shoot… même si ça demande des réflexes bien affûtés.

Et effectivement le lundi est aussi “reposant” que le vendredi; ah, monde de merde… :oops:

Moi ce que j’aime dans le parapente, c’est qu’il y a des gens de tout milieu, ils pourraient s’appeller Stephen Hawking que ça m’en toucherait une sans faire bouger l’autre…Ceci dit si il se mets à parler de fauteuil éléctriques je l’écouterai attentivement, il doit en connaitre un rayon :clown:
La mise en avant de compétences nécessaire pour faire foi dans les débats qui sont ici, si il ne sont pas en rapport direct avec le vols libre, je ne comprends pas à quoi ça sert de les étaler? Manque de confiture peut etre*?

Si stephen Hawking se trompe, qui suis je pour le contredire? A l’inverse si il a tord qui suis-je pour approuvé sa théorie?
on en revient toujours à la vérification par l’expérience concrète et empirique… Même pour les airbus bien conçu “virtuellement” : les pilotes tests font cadrié leurs vario (contrepétrie)

Du coup je propose que JB rallume la Gopro, samy tu t’attaches. Nous, on mesures, je vais essayer de trouver un anémomètre atomique pour le prochain séjour au Maroc.

:mdr:
Putain mais t’as vraiment de l’humour bordel! Faudrait qu’on se voit plus souvent et pas une fois tous les 2 ans à Gensac… on part au Maroc ensemble quand tu veux, j’ai quelques idées d’autres décos sauvages bien sympas à tester :slight_smile:
(ou commence déja par venir bouffer un tajine chez moi à Foix quand tu veux)

A wowo.
C’est vraiment la question: A partir du moment ou on admet si infime soit elle une part aléatoire dans notre activité et qu’on prend ce risque consciemment , c’est que la promesse de la jouissance et de plaisir à court terme l’emporte, car voler est magique!
C’est subjectif et très personnel ! On voit bien sur le forum que les pilotes mettent le curseur à des niveaux différents selon leur personnalité, chacun quantifie à sa manière.
Mais je pense que tous, même s’ils s’en défendent et tiennent un discours rationnel et sécuritaire pour se rassurer, savent qu’il y a un risque mais vole parce que c’est trop bon.
Les mecs qui font du wing suit , les grimpeurs , les voileux , les skieurs de l’extrême, connaissent cette part d’aléatoire et les risques qui en découlent mais continuent et pour certains ,c’est même ça qui les exite le plus : flirter entre la maitrise totale et le le chaos.