Fumigène pour direction du vent lors de vaches complexes

#1

Salut les gens !

Bon, après avoir craterisé lors d une repose travers pente dans le mauvais sens (brise au sol differente de la brise générale), je me suis posé la question d avoir dans la sellette un petit système a larguer sur la zone d atterrissage pour avoir une manche à air temporaire.

Bien sûr le top reste des mini fumigènes chimiques, mais j’ai peur du prix et de l aspect ecolo, surtout si finalement on ne peut pas venir récupérer le conteneur.
Autre idee une. Simple “bombe” contenant de la farine ou des colorants légers comme ceux utilisés en inde la ?
A voir si on arrive à créer un nuage suffisamment important et haut pour donnef une bonne indication.

Bref des idées ou commentaires ?

#2

Et un bout de ruban lesté que tu regarderais descendre ?

#3

C’est peut-être débile, honnêtement je sais pas si ça peut marcher, mais un avion en papier kraft ça pourrait pas se tenter ? Après faut arriver à le lâcher bien au dessus du champ, mais ça coûte que dalle, c’est biodégradable (kraft non blanchi) et si tu l’aplatis ça prendre pas de place dans la sellette/le cockpit

#4

Un truc marrant, tu vols vent arrière tu lances ton avion et t’essaye de le suivre :canape:

#5

Ca reste un problème plus généralement, quand il y a, sur des attéros / vaches en montagne, aucun repère au sol qui aide à voir le sens du vent.

Ca reste juste l’expérience du pilote qui fait qu’il gérera au mieux une direction de vent qui change au dernier moment et surtout apprendre à faire des posés dynamiques et pas rester dans sa sellette à attendre que ça se passe.

Le problème de lancer un truc, c’est qu’il sera bien difficile de savoir à quelle hauteur la couche de vent s’inverse…
C’est bien gentil d’avoir un fumigène qui te donne le sens du vent au ras du sol, mais 8m au dessus (hauteur de ton aile) ou 30m au dessus, tu ne verras rien.

Notamment les notions de gradient

++

#6

Salut

Je vois tout à fait l’idée. Mais sans vouloir jouer les rabat-joie :

  • Si tout le monde fait ça (et quelque soit la méthode choisie) on va vite passer pour des pollueurs. Les gens nous connaissent mal. Il va vite y avoir des histoire de fou derrière ça
  • C’est interdit de larguer quoi que ce soit en l’air… Et pas couvert par l’assurance si tu jettes un truc et que ça fini mal
  • Il faut voir si la mise en oeuvre n’est pas plus dangereuse que de poser une fois de temps en temps vent arrière… Parce que soit c’est arrière fort et on le voit, soit c’est faible et on est normalement capable de physiquement supporter un atterro un peu fort.

Je précise c’est que mon point de vue. Je comprends tout à fait la problématique soulevée et l’envie de résoudre le problème.

A+
L

#7

http://www.shootgame.fr/fumigenes-grenades-mines-airsoft/1836-fumigene-enola-gaye-large.html

#8

Dans les vaches improvisées, on a tendance surtout au début a se polariser sur la direction du vent pour déterminer l’axe de notre finale et c’est normal, c’est ce que l’on doit faire.
Si rien de probant nous renseigne et que notre vitesse sol apparente non plus ( quand le vent est soutenu près du sol, on réalise rapidement quelle devra ^etre l’axe de notre finale) ,c’est que le flux est faible voire insignifiant et que c’est la topographie de l’atterro qui sera le plus déterminant pour axer notre finale.

Quand j’ai décidé d’acheter un GPS c’était surtout pour avoir ma vitesse sol, car je pensais que cela m’aiderait dans ce type de situation et je dois dire que depuis cela ne m’a réellement jamais aidé .
Les solutions astucieuses proposées par différents intervenants demanderont une gestion et une observation qui risque à mon avis d’^etre contre productive car c’est réellement dans les derniers mètres que ça se joue la plupart du temps. A ce moment précis, m^eme mal placé par rapport au flux, c’est le pilotage pilotage en fonction de la topographie qui prime (obstacles, sens de la pente,plus longue finale potentielle)
Je me souviens qu’à mes début et surtout sur les atterros officiels c’était les biroutes molles qui m’angoissaient et je merdais souvent pour construire mon approche et choisir l’axe de ma finale.En vieillissant les biroutes molles ne m’angoissent plus sauf la mienne et ça ne s’arrange pas avec l’^age.

#9

:+1:

Dimanche en fin d’après-midi à l’atterro de Vérel, il y avait 4 manches à air qui donnaient des infos contradictoires (sans doute à cause de déclenchements dans le coin).
Donc même avec un système éprouvé pour indiquer la direction du vent, les pilotes en approche n’étaient pas forcément aidés.

Si le sens du vent, plutôt fort, change couche par couche et qu’il est difficile depuis une hauteur sol donnée de savoir comment ça évolue en dessous, je préfère garder mon énergie pour piloter et rester réactif plutôt que de la consommer pour analyser la course d’un quelconque projectile qui va donner une information potentiellement floue, et a priori pas plus fiable que 4 manches à air contradictoires.

:prof:
Je préfère me construire une approche qui me plait bien à partir des infos objectives et disponibles (présence d’obstacles, marges disponibles, vent là où je me trouve etc.) et je me prépare psychologiquement et physiquement à l’éventualité de devoir courir plus pour compenser les variations.

Edit: grillé par Dominique B

#10

Surtout encore une fois, rappelons nous que l’aile est 8m au dessus nous… Donc le vent au sol avec un fumigène…

Quand je vois chez moi (bon certes, c’est une zone bien moisie aérologiquement où je n’oserais pas poser, zone de montagne à 1100m avec des mouvements de terrains, des rideaux d’arbres… ) et que je regarde le vent au sol dans mon jardin et le vent dans les arbres 20m au dessus c’est toujours rigolo !

Mieux vaut attérir vent de cul, qu’envoyer un vieux virage à basse altitude en voyant qu’on s’est gouré.

L’attéro de Millau (le grand le long de la route), c’est magnifique en journée… 3 manches, pas une qui dit pareil. Tu arrives pile dans la brise, puis tu fait ton arrondi vent de cul. Toujours un plaisir…

#11

Avant de poser, J’ai pris l’habitude de lancer un javelot auquel j’ai attaché une manche à air.
ca marche pas mal.
:sors:

#12

:wink:

#13

Sinon il y a cette technique la : https://youtu.be/iuFGqDQaoIA
te connaissant si tu balances un fumigène ta voile va finir dedans, obligé ! :canape:
et pis ça plaira pas aux écolo !
Commence donc par ne pas impacter les biroutes existantes sur les attéros connus et on verra pour la suite :sors:

#14

Je me suis fait piégé 2 fois la saison dernière, ça à déjà été dit mais le plus dur est de ne pas freiner son aile jusqu’au dernier moment afin d’avoir une belle ressource malgré le vent de cul, en courant bien je m’en suis toujours sortie sans soucis!
Ah quoi bon ce balader encore avec un gadget, comme l’a dit choucas si on n’a pas vu que c’était cul c’est que c’est faible donc no stress

#15

Tiens je passe par là par hasard et je trouve rigolo de retrouver une de mes vidéos (pseudo, quelle mémoire! Par contre t’as pas encore changé de pseudo depuis presque un an? je te propose “neverforget”).
Le coup du javelot avec des flameches au bout a déjà été fait (si j’en crois la légende ) par un deltiste, je ne citerai pas son nom mais il est toulousain et vole maintenant en parapente avec des genouillères, certains le reconnaîtront peut être…

Samy

Envoyé de mon GT-I9505 en utilisant Tapatalk

#16

:koi: :wink:

#17

http://www.parapentiste.info/forum/sites-de-vols/sites-du-mourtis-faces-sud-en-versant-nord-des-pyrenees-t33522.0.html;msg568220#msg568220

Une méthode toujours fiable d’aborder une vache délicate et/ou baignée par une aérologie complexe est de privilégier une approche amenant à une finale dans l’axe qui offre le plus long dégagement dépourvu d’obstacles

Et de renoncer à se poser en marchant -ce qui augmenterait le risque de se faire une entorse, une malléole, une fibule, deux au tirage (c’est du vécu), ou les trois au grattage, dans un trou ou contre une souche ou un rocher- de se concentrer sur le pilotage de son aile sans se préoccuper de l’orientation de la brise à proximité du sol (où il n’est question de tenter un virage… qui se finirait immanquablement dans le gradient :evil: )

Et… de ROULER-BOULER !

#18

Comment çà VOLER-BOURRER!!!
Ah merde je viens de relire, c’est ma dyslexie qui a pris le dessus, à moins que… :bu: :bu:
ps: moi je vole bourrer mais uniquement parce que sinon j’ai peur :trinq: