Hauteur approche atterrissage

Le mieux c’est le guidage radio, pour ceux qui ont du mal.
Au saleve y a une ecole il me semble.
Pour progresser faut lire des livres aussi ( Information plus juste, surtout si le livre est sutenu par une federation)
Sur les forums on donne tous notre avi, et y a plus de chance d’embrouiller un debutant, que de le faire progresser.

Poser à l’instinct et à l’improvisation marche parfaitement quand on sait déjà faire, que l’on est tout seul et qu’un imprevu ne vient pas se glisser dans l’approche :wink:

La majorité des accidents à l’atterrissage est du au fait que le pilote se retrouve en situation de réaction au lieu d’être en anticipation. Les événements se précipitent au voisinage du sol et des obstacles, le pilote réagit en retard et boum !

C’est pourquoi il est important d’avoir un plan préétabli et quelques repères fiables.

Je trouve qu’en sortie d’école (init, progression) les élèves ne sont pas assez autonome sur les plans de vol, ensuite on les retrouves dans les clubs sur site non connu avec leur voile fraichement achetée et un désir d"autonomie.
Il y a t’il quelque part des exercices avec plusieurs configuration de terrain et un plan de vol à réaliser sur papier ?

Quand on est débutant, on a besoin de principes clairs et simples, faciles à appliquer et à mémoriser. Avec les vols et l’expérience, cela s’affine naturellement. mais il faut privilégier la longue finale et éviter les S à 30 m du sol. Après il faut aussi choisir les spots avec des atterros bien larges et dégagés pour se faire la main et donner au cerveau le temps de s’habituer à cette hauteur d’atterrissage. Ensuite on n’y pense vraiment plus :wink:
L’idéal est un guidage radio avec un gars à l’atterro et peu à peu sevrer et voir comment la personne se débrouille sans aide.
Bon je dis ça mais… hum… :lol:

Oui dans la mesure où il laisse l’initiative à l’élève. Sinon il n’apprend rien !

A+
L

Oui mais il y a aussi un problème de budget qui est certainement lié à cet effet ! Une fois les premiers vols faits en autonomie sur terrain connu, la plupart des élèves ne jugent pas utile de dépenser de l’argent dans la formation dans une autre école par exemple ou en stage itinérant.

A ma connaissance non. Mais l’idée est à creuser !

A+
L

Du coup j’ai fait le bon choix ? Vol rando direct, tout seul aux decos, tout seul en l’air, tout seul aux atteros.

Si si, je me souviens avoir eu des trucs a faire dans ce sens au cours d’un de mes stages.

C’est vrai.

C’est clair que je vole sur un ensemble d’une dizaine de sites que je connais. Je suis en train d’oublier que la question a été initialement posée par un débutant sauf erreur. Mais je pense quand-même que le fait de fixer des yeux en continu la cible visée est un énorme avantage. Pour le reste, autant avoir un peu de gaz en trop qu’en pas assez. Je me vois souvent faire une dizaine de S là où d’autres en font 2. :expressionless:

PS: parfois, je trouve qu’il vaut mieux ne pas poser … :mrgreen: … pour un moment. Je connais un site où quand je vois l’état de l’atterrissage (marmite, manche à air folle), je préfère remonter dans le thermique et me taper une petite heure de plus tout en haut en attendant qu’en bas ça se calme. Seulement ensuite je vais poser. Mais ceci ne répond pas à la question d’un débutant … même de la part d’un pilote moyen :oops:

Désolé, je viens seulement de découvrir ce fil et dès le début et une chose me chagrine :

Et sur un autre fil :

:grat: :grat: :grat:
Perso, j’ai du mal à comprendre cette différence de point de vu :
Un retour à la pente suite à décollage dans un dust me parait plus dangereux qu’un hors terrain !

Autonomie? Quand on voit le nombre de hors terrains pratiqués par des pilotes de tous niveaux et même par des biplaceurs pros, il faut croire que cette autonomie là prend du temps.

Alors Kitensei, peut être qu’après 10 stages…tu seras au top !?
Je te conseille simplement de trouver des attéros suffisamment grands pour travailler à faire la cible et où le hors terrain n’est pas dangereux (comme à lumbin par exemple). Suis les conseils donnés sur ce forum, demande si possible à quelqu’un de t’observer et de te conseiller et tu progressera… de toute façon à chaque étape de ta progression, Patrick te trouvera une bonne raison de refaire un stage :stuck_out_tongue:
Peut être d’ailleurs, devrait il en faire un pour mieux cerner les dangers liés aux dusts. Re :stuck_out_tongue:

Pour Patrick, c’est un tacle amical, je comprends aussi ton point de vu (même si je ne le partage pas totalement) :trinq:

Hier à Perroix j’ai vu un gars entamer sa finale à 50 m/sol. Il a survolé le terrai et disparu loiiin, on l’a complètement perdu de vue. Apparemment pas de bobo, mais si quelqu’un pouvait me confirmer ça, ça me ferait plaisir.

Il était tout bien sorti de sa sellette et tout, hein. Mais vraiment trop haut. Après avoir survolé tout le terrain (qui n’est pas petit), il avait encore assez de gaz pour faire demi-tout et poser vent de cul, il n’y avait presque pas d’air… mais non, il a fait un superbe FREEEEEZE bras haut.

Donc, bon, l’approche ça reste… rentrer le plus bas possible pour atteindre la cible.

Je trouve souvent aussi que patrick est du genre a degainer super vite et tirer sans trop regarder les details. Je comprends ce genre de discours, dans une discipline ou erreur ne rime pas qu’avec bobo mais aussi avec gros bobo et mort. Cela dit, je trouve que justement sur un forum on peut faire preuve d’un peu plus de recul pour affiner ses reponses (en considerant que les gens qui viennent ici cherchent des reponses et pas l’aval d’un moniteur).

Cela dit, pour le cas present, je suis d’accord avec lui : un attero, tu en fais un a chaque vol (enfin, on espere). Et le hors terrain peut etre critique egalement, soit pour des raisons pratiques, montlamb qui fermera un jour si les parapentistes arretent pas de saccager les vignes, soit pour des raisons de securite avec barbeles ou autres attero au deco dans des venturi, ou faut pas rater son approche. bref. Par contre les dust, c’est un peu comme la brise, ca vient ca va. Si tu attends et que tu observes, il est assez raisonable de passer dans le creneau ou il n’y a pas de dust. Notamment, c’est un phenomene qui ressemble a un ressort, les ressorts etant du cisaillement du flot, et donc… ca fini par peter. Mais contrairement aux seismes, on ne s’attend pas a des secousses secondaires, et du coup observer la repetabilite du phenomene peut permettre de decoller serienement. En tout cas, ca ne me choque pas non plus. Ou pas plus que de voir les gens decoller dans des creux du thermique devant les decos, phenomene qui lui aussi a une espece de rythme (sauf que ce rythme la est plus rapide, et peut surprendre aussi… comme le montrent les accidents de deco avec demie aile qui ferme et retour falaise…).

Faite ce que je dis, pas ce que je fais ! :wink:

Dans la première citation tu as l’avis de moniteur, dans la deuxième celui du pilote passionné malheureusement pas toujours aussi prudent qu’il le faudrait.

karma+

Ca fait plaisir de voir cette dualité (sans schizophrénie) enfin reconnue
On n’est pas encore des ordinateurs (cf fil sur “décision de décollage”) et y a rien qui presse

C’est important, c’est vrai, que de faire la part des choses dans nos façons d’être et de paraître, bravo Patrick. :pouce:

Hum, si on n’est pas tout seul sur le site, attention à lever les yeux quand même de temps en temps.
J’avoue qu’il m’est arrivé une ou deux fois d’être surpris par la survenue d’une voile (peut-être sur un plan d’approche fantasque) que je n’avais pas vu venir suffisamment tôt.
Se laisser obnubiler par son point d’aboutissement, ça peut aussi mener à l’accident.

En principe on ne lève pas les yeux car on voit sa propre voile :lol: … c’est à celui qui est au-dessus de faire gaffe et d’éviter la collision, c’est une des règles de priorité de base.

Bonsoir,

J’interviens quand même sur ce point.

Quand Hub parle de “lever les yeux”, c’est, dit-il, pour quitter la vision vers la cible afin de regarder ce qui se passe autour du pilote (remettre les yeux à l’horizontale et non les garder fixés vers le sol !).

J’ai un souvenir marquant à ce sujet : nous étions plusieurs en soaring assez loin de la falaise à Sainte-Victoire et un pilote (bien en-dessous de moi) a fait une grosse fermeture près du sol et est allé taper (tout à fait en dehors de la zone d’atterrissage ; que faisait-il là et que s’était-il passé ?).
J’ai prévenu de suite les amis à l’atterro pour qu’ils aillent voir si le pilote n’était pas blessé (en fait quelques éraflures de rien du tout…).
N’ayant pas connaissance des conséquences de l’accident, j’ai fixé le sol pendant un bon moment pour voir si le pilote se relevait.
Puis j’ai pensé à “remonter les yeux” et juste en face de moi (à une vingtaine de mètres à peine !) et à la même altitude arrivait une autre voile, le pilote regardant aussi le sol vers la zone du crash.
J’ai hurlé pour l’avertir et nous nous sommes évités de très peu.
A 2 ou 3 secondes près c’était la collision et on allait tous les 2 au tapis…
C’est ce que voulait dire Hub en parlant de “lever les yeux” (c’est ce que j’ai compris).
On n’est pas seul en l’air sur un site fréquenté et il faut effectivement rester vigilant…

A+ Marc

Il est clair qu’il faut toujours regarder ce qui se passe autour, surtout si le site est très fréquenté j’avais pas compris le sens exact de “lever les yeux” :? (pour moi ça voulais dire regarder en haut :smiley: ).