Et si la bonne façon pour un pilote donnée, de tenir ses commandes parmis toutes celles possibles, était tout simplement celle qui LUI convient ?
Moi ce que je percois dans les interrogations de M@tthieu et réflexions de certains ici, et aussi dans la “passivité” apparente des copains de déco de ce Monsieur, ce sont les méconnaissance et/ou dénégation de ce qui est normalement la perception et capacité de réaction d’une personne de 82 printemps et aussi la méconnaissance de la précision que requiert le pilotage en “helico” quand il s’agit d’une action volontaire sous une aile au calage correct et qui normalement ne veut pas y entrer et qui surtout pour en sortir va abattre asymetriquement dans sa recherche de son bon régime de vol, celui pour lequel elle a été concue originellement.
J’ai eu l’exemple il y quelques temps d’un départ en négatif sous une Sigma 8 à ras du relief d’un pilote d’expérience mais qui cherchait désespérément le thermique un peu sous le vent et dans des virages qu’il serrait au maximum tout en voulant voler le plus lentement possible pour le tx de chute mini espéré. Lorsque l’aile s’est mise à tourner en arrière, elle l’a faite doucement sur 2 tours peut-être mais la elle est répartie comme une balle en avant et ce qui l’a sauvé, c’est qu’il avait déjà les jambes dans la cimes des arbres et que du coup. Ce n’est que l’aile qui a plonge et s’est enroulée dans les cimes, le freinant d’ailleurs certainement plus que normal dans sa descente dans la canopée.
Ce n’est pas pour rien que la sortie d’une vrille est sensée se faire par un decro symétrique et marche arrière. Je sais (du moins jusqu’à présent) partir en vrille et en sortir ainsi, pour autant je suis incapable de piloter un helico sur trois tours et en sortir en vol avant.
Donc à moins que ce Monsieur est le vrai géniteur des frangins Rodriguez… il n’a que eu de la chance et des concours de circonstances exeptionnelles pour que les choses se soient passées comme elles se sont passées ; th larges, calage idoine pour la manoeuvre, abscence de réactions donc de sur-pilotage, etc). Mais cela ne sera certainement pas toujours le cas.
Ne pas en discuter franchement de cela avec lui n’est pas du respect mais de la lâcheté. Le respect commence avec l’honnêteté et les bonnes intentions pour ceux à qui on veut le témoigner.