Intensité de la pratique

Le monde se divise en deux : les as du gonflage et les dégonflés (comme moi) :stuck_out_tongue:

J’ai mes vols sur logfly ci-joint. J’ai démarré en juin 2017 et fait environ 100h la première année. Et… 360h en 2018. :ppte:

Principalement en cross autour de Grenoble / Annecy et acro sur Annecy. J’ai pas mal de cross de 6-9h et quelques sessions acro / balade de 5-6h de la Forclaz. Pas volé tous les jours non plus mais sur Juillet par exemple j’ai 80h de vols (un cross de 9h, vol bivouac d’une semaine entre Grenoble et Saint André et une dizaine de jours à Annecy)

Pas travaillé cette année et un peu drogué parapente… ca redescend tranquillement, j’ai même repris le taff :slight_smile: J’essaierai surement de faire une centaine d’heures l’an prochain. Content car j’ai appris beaucoup de choses cette année que je devrais garder avec moi même si je vole moins les années qui viennent.

:koi: t’es en train de dire qu’au bout d’un an et demi de vol tu enchaines des vols de 9 heures???
Je trouve ça super encourageant pour un débutant comme moi et en même temps je trouve ça hallucinant! :shock:

Ces statistiques sont en effet assez hallucinantes !

Début de l’activité en juin 2017 et 360 h de vol en 2018. :pouce:
Et on n’est qu’à fin octobre.
En fin d’année cela fera donc bien plus d’une heure de moyenne par jour sur l’ensemble de l’année.
On a vraiment du mal à le croire.
Un grand bravo, mais fais-tu autre chose dans la vie que du parapente ? :grat:

:trinq:

Marc

Je précise: pour moi, un site qui potentiellement permet d’avoir tous les voyants au vert est un site avec des vaches un peu partout (donc j’élimine le problème de devoir poser un peu limite), avec une bonne pompe à couillon pour prendre du gain dès le début du vol et me mettre dans de bonnes conditions pour la suite, des thermiques bien marqués et facilement identifiables pour pouvoir me refaire régulièrement sans trop me poser de question, une aérologie accueillante, enfin le rêve du parapentiste lambda qui ne recherche pas la difficulté.
Cuges est un site super sympa pour du vol sur site, ou pour un bon crosseur, mais c’est assez technique de partir, du fait de la configuration des lieux (zone urbaine, relief de la Sainte Baume avec peu de possibilités de vacher en toute sécurité, premières transitions loin d’être évidentes…), un site comme Montlembert par exemple est beaucoup plus ouvert pour partir, bien que je connaisse aussi les petites surprises auxquelles s’attendre en sortie de déco :wink: .

Même si j’ai ce problème de résistance psychologique en vol, j’ai quand même un bagage pour m’aider à analyser, j’ai volé sur au moins une centaine de sites distincts, un peu partout en Asie, en Australie, et en France, j’ai pratiqué sur des décos assez techniques, souvent seul et donc en ayant à faire des choix qui engageait potentiellement ma viande (une boîte sur un spot en plein milieu de l’Indonésie n’a pas forcément les mêmes conséquences qu’à Annecy). Je sais renoncer quand c’est moisi pour moi, sait poser dans un espace assez restreint, et sait reconnaître un site cool d’un site qui nécessite plus d’attention.

Tout ça pour dire que je cherche pas à tout prix à forcer les barrières, sinon ça fait longtemps que soit j’accumulerais les vols “longs”, soit je me serais boité. Mais à un moment, il faut bien repousser un peu les limites, tout en restant dans un contexte gérable, pour passer des caps. La clé repose sans doute, comme tu le dis, sur l’analyse en temps réel des causes du mal-être, pour les démystifier et décider de continuer le vol (ou non). Je sais notamment qu’un des facteurs négatifs est la masse nuageuse, quand ça développe beaucoup, ça m’impressionne. J’ai commencé le parapente 2 ou 3 après le carton de Ewa Wiśnierska, on en parlait pas mal dans mon club, et j’ai vite associé nuage à danger, là ou certains voient opportunité de monter.

[quote]Un grand bravo, mais fais-tu autre chose dans la vie que du parapente ? hein ?
[/quote]
Pas vraiment de mérite à être endurant… :sors:

Mais j’ai fait quasiment que ca cette année en effet… et j’aurais surement volé plus si le printemps n’avait pas été aussi capricieux. Je faisais beaucoup de grimpe les années précédentes et j’ai du faire 4 sorties grimpe cette année… pas mal de kite et ski de rando par contre. J’ai vécu des supers moments cette année grace au parapente mais je vais essayer de trouver un équilibre entre ca et le reste pour les années qui suivent :slight_smile:

A noter, pas de sketchs ni de fermetures (autre que des clignos et une amorce de frontale en raccrochant un poil sous le vent) cette année alors que j’étais très souvent en vol en pleine journée. J’ai certes peu d’experience pour en tirer des conclusions, mais je me dis que j’ai souvent éviter de voler les journées moisies car je n’étais pas à un vol près et que j’ai volé de manière très régulière sous une aile à mon niveau (une petite B de 5 d’allongement) et pense du coup être plutôt présent sous ma voile. Je pense que je n’ai aussi tout simplement pas eu de coup de malchance alors que j’ai peut être un peu poussé le bouchon cette année, surtout en Avril avant d’avoir fait un SIV.

Perso j’etais en moyenne a une 100 h de vol/an en toutes conditions, pas mal de journées de vol.
Et pour la meme raison statistique que citée Brandi plus haut j’ai décidé d’arreter avant.
Et les rotations me pesaient aussi a force.

et aussi ce que disait Piment :

Je suis donc passé au vol rando (tres peu par manque de temps) où on laisse la voiture en bas et en conditions ploufesques !
Depuis fin avril comme Yeager, je suis revenu a mes premières amours : le planeur.
Tres chronophage aussi dans le sens où on y va pour la journée ou au moins toute l’apres-midi, mais les vols sont de 4 a 5 h en moyenne, avec un peu plus de 100H de vol en 6 mois, donc ca me permets aussi pas mal de rentabiliser temps passé à l’activite / temps de vol et faire un peu autre chose, ce que j’avais du mal avec le parapente.
Les sensations sont assez differentes, je ne dirais pas que l’un est mieux que l’autre, c’est juste autre chose avec pas mal de points communs tout de meme.

Norbert

Me concernant, je dirais une bonne centaine de vols par an si ce n’est plus (vols/site de 1à2 heures de moyenne) dûs essentiellement à la présence d’une falaise de soaring / restit à seulement 15min en bagnole de mon boulot donc de mai à septembre quand le soleil ne tombe pas trop tôt j’y vais dès que possible après le boulot pour la restit du soir.
Des vols calmes uniquement sous voile A ou B access car j’y trouve largement mon plaisir et je n’éprouve pas le besoin de pousser plus fort.
Je complète cela avec de nombreux vols d’hiver après la journée de ski car je vis dans une région montagneuse et ma petite semaine annuelle au pyla avec les copains.
Mais quelles que soient les stats de chacun, toujours penser à son plaisir personnel et à sa sécurité plutôt que de viser la quantité.

Une réponse de non-crosseux, apprenti acrobate :

En plus du temps de vol j’aimerais compter :

  • le temps de gonflage
  • le temps à s’occuper du matos (pliage secours, réglages aile, blabla avec les copains)
  • le temps à débriefer les vidéos (chaque vol compte double !)
  • le temps à regarder des vidéos sur internet pour comprendre les tricks

Quand je monte au déco à midi et que je vole jusqu’à 20h par petits vols de 30 min entre lesquels je fais soit du gonflage soit je regarde les copains faire pour les débriefer, ce ne sont pas des heures de vol mais des heures de parapente.

En heures de vol pures : peut être 250h cette année
En heures de parapente : 12h (je dors la nuit)*365 jours = 4380 h de parapente par an !

Je crois vraiment qu’il faudrait compter un coefficient entre un vol pépère le soir ou un vol préparé avec un run à suivre, ou un cross prévu avec l’analyse météo qui va avec.

De même, la restit du home spot ou le nouveau site à 14h ne nous amènent pas la même progression. Il y a des pilotes avec moins d’heures que d’autres qui sont beaucoup plus affutés.

PS : je vole vraiment beaucoup et je travaille en saisons ce qui me laisse du temps.

Mais c’est quand même drôle de voir toutes ces stats, il y en a qui prennent ça au sérieux et qui arrivent à s’en servir pour progresser (@Archaléon). Je ne le fais probablement pas assez.