Ca y est !
C’était tellement bon qu’égoïstement je vais pas le décrire, je le garde pour moi !!
Bon allez, je livre quelques sensations…
Tout d’abord j’ai fait ce qu’il ne faut pas faire : tout changer d’un coup : sellette, voile, pilote (heu non pas le pilote quoi que mentalement le pilote n’est plus tout à fait le même pour différentes raisons non parapentesques). Donc tout changé d’un coup (après 7 ans sous voile école).
Je commence par une bonne intention, faire un peu de gonflage avant d’aller décoller.
Impatient, 3 jours que je renonce à voler parce que les conditions ne sont pas là, et hop, je gonfle sans faire attention que je gonfle dans une rafale.
Belle reculade, bel arbrissage, bien sur sur l’arbre le plus haut de la haie qui sépare le parking du déco.
La Spantik arbrisse très bien 
Un peu dégoutté d’avoir mis ma voile toute récente dans un arbre, je suis réconforté par la solidarité parapentesque. C’était fort de toute façon et mon sketch décourage les moins téméraires. Du coup j’ai de la main d’œuvre pour dé-percher la voile, tout le monde jugeant urgent d’attendre.
On désarbrisse la voile. Ca va pas de dégâts à part pour l’arbre que j’ai un peu étêté à la mano après avoir grimpé dedans pour dégager quelques suspentes emmêlées dans les branches du haut.
Reprise du gonflage.
Touti va bene.
Un gars décolle.
J’attends un peu, trop, je rate le cycle dans lequel il est parti et je décolle pour un petit plouf. C’était de toute façon mon objectif, décoller et atterrir à l’attero avec ma toute belle.
Objectif réussi. Beau déco malgré un peu de vent, bel attéro. A peine 5 minutes de vol, mais la banane. Ca y est j’ai volé avec ma Spantik.
Retour au déco.
Nouveau vol, tout va bien, c’est normalement parti pour un vol plus long. J’enroule un peu même si c’est du petit. Je commence à me rendre compte de la différence avec ma voile école. C’est facile. Les repères sont différents, mais globalement ça se pilote pareil. Faut juste faire un peu plus attention car c’est plus vif (ou ça peut l’être on le sent). Soudain l’extinction du ventilateur pourtant bien alimenté. On va quasiment tous au tas sauf les 4 ou 5 extraterrestres de service en voiles innommables tellement il faut faire de lettres dans l’alphabet pour arriver à leur catégorie. Donc pas des A ni des B mais plutôt des C et des D. 15 minutes de vol. Deuxième vol plaisant malgré tout. 290m de gain sans m’en rendre compte ou presque tellement c’est facile d’enrouler, il suffit de laisser la voile partir dans le thermique et de l’accompagner. Elle se place toute seule dans le thermique.
Troisième vol. Déco plutôt pas mal malgré le vent qui a forcit. Et c’est parti pour 45 minutes de vol et pas mal de gain (320m). Usage de l’accélérateur nécessaire suite à une erreur de placement, je me suis retrouvé dans un des venturis du site et je n’avançais plus non accéléré.
Attero un peu rock and roll contrairement aux 2 premiers. C’est fort, ça veut pas descendre, je remonte pendant la finale. Peur d’être long, je freine trop et posé un peu fort au lieu de la belle ressource toute douce des 2 premiers atteros.
Belle journée de reprise. Peut être trop de changements d’un coup qui ont entraîné des erreurs heureusement sans conséquence et qui serviront de leçon pour les prochains vols. Je vais réajuster un peu la sellette qui malgré un passage sous portique pour la régler ne m’allait pas tout à fait en vol, j’avais l’impression de pas être assis au fond mais d’être sur le plateau vers l’avant.
Donc voilà, passage de A à B (Niviuk NK1-M à Nervures Spantik M) réussi.
Je suis ravi de ces vols de reprise malgré les petites bourdes qui en plus auraient pu être évitées par un peu plus de préparation et concentration.
Je remercie Nervures pour ce pur moment de plaisir ! Papa et maman pour m’avoir mis au monde et le pilote suisse qui m’a vendu mon aile de m’avoir permis d’en avoir une sinon je n’aurai pas eu les moyens de m’offrir du “Made In France”.
:dent: :ppte: 