Et j’en ai d’autres !..
Les pré requis indispensables du cross
bin on dirait que chez vous dans les Pyrénées, c’est pas triste!
Tout est difficile, même sur les grands sites.
Il suffit d’aller regarder les moyennes horaires des manches du Championnat de France de l’an dernier à Val Louron pour avoir une idée…
par contre, vous avez de sacrés plafonds! en aout, alors que les alpes étaient plongées dans une stabilité assez insupportable, de mémoire, vous aviez du 4000 par chez vous 
j’aimerais quand même beaucoup venir voler dans vos vallées une fois pour découvrir.
sans doute l’été prochain.
Plafonds très irréguliers. Les gros souvent en Cerdagne. Ou alors localisés sur la crête frontière qui n’est pas facilement accessible…
Parfois, à quelques kilomètres de distance tu passe d’une masse d’air à une autre.
Trop s’avancer dans une vallée peut te conduire à passer sous une inversion que tu ne refranchiras plus.
Même sans ça, sur un simple site de piémont comme ici on a parfois des variations de 400m des plafonds d’un endroit à un autre…
L’été tu peux être confronté à des inversions de vallée béton et à la stabilité absolue.
Faut venir au printemps : Avril/Mai.
Salut et fraternité,
[quote=“piwaille,post:22,topic:31844”]
Je ne suis pas loin d’être d’un avis comparable, après un stage cross décevant. Le groupe était d’un niveau très hétérogène, le stage a été déclassé en cours de route (sans le dire) en “initiation cross”, ce qui est très différent.
J’avais payé pour 3 jours de cross et j’ai eu 3 jours de vols sur sites, sans même avoir à poser aux vaches, autant dire que j’avais la rage et que j’ai encore les boules 3 mois après.
Ugh !
Tous les stages ne se valent pas… Et je suis pas certain qu’un Berod ou un Delorme (sans vouloir leur faire de pub) “téléguident” tant que ça les stagiaires.
Les stages cross te font peut être pas trop progresser dans l’analyse et la décision mais ils permettent de te faire faire de beaux circuits que tu pourras peut être refaire cette fois en étant maître des décisions à prendre mais au moins tu auras l’avantage d’avoir déjà reconnu le parcours.
Petit retour d’info sur sur ce qui se passe souvent en stage cross vu du côté des formateurs.
Lorsqu’on ne connait pas les gens qui s’inscrivent on se retrouve fréquemment avec des pilotes qui ont simplement du mal à accrocher un thermique puis à faire un plafond.
Il n’y a pas si longtemps, sur un effectif de 5 personnes en stage cross, un seul avait le niveau d’être là ! Pour les 4 autres, difficultés énormes à monter correctement et à assurer le premier plafond. Ensuite, quasi-impossibilité de les faire se mettre en attente et échec à sortir du site…
La seule solution est de requalifier ce stage cross en stage thermique (détecter, accrocher, adapter le pilotage, bien monter, dériver, identifier les vrais plafonds, anticiper, choisir des transitions, se déplacer, raccrocher, faire du vol de durée, etc.).
Dorénavant, nous proposons effectivement le stage “Initiation cross” qui permet d’apprendre à faire du vol de distance, de mettre en place toutes les techniques nécessaires et si tout va bien de réaliser des cross. Force est de constater que tout de suite ça intéresse moins de monde !
Dans les stages cross, ce qui intéresse les gens c’est qu’on leur fasse réaliser des circuits qu’ils n’arrivent pas à faire eux-mêmes et que de toute manière ils ne referont pas. Bon, si tout le monde est bien clair que c’est juste de la consommation, ça s’entend…
Je reviens là-dessus parce que quand même…
Personnellement, si je sors d’un +8 pour entrer dans un -5, je vais poser. Je ne fais pas de la chute libre…
J’ai déjà fait un vol à +5/-5 en permanence car dans un secteur sous le vent et je suis allé me poser direct. C’est totalement désagréable et il faut avoir un psychisme bien particulier pour y trouver du plaisir !
Les conditions à parapentes, ce ne sont pas des conditions à planeur dans l’onde…
Mais certains ne volent pas pour le plaisir.
Je ne sais pas si tu te rends compte des compétences et de l’expérience qu"il faut avoir pour évoluer en parapente dans une atmosphère très instable de printemps + vent météo + secteur de montagne au plus fort de la convection ? C’est vraiment l’affaire d’une élite.
Parmi ceux qui le font, certains sont effectivement l’élite et sont à leur place et y trouvent leur plaisir (comme le loup de mer dans la tempête), la plupart des autres sont des inconscients en sursis et/ou des victimes de leur égo.
Très intéressant Surfair ton point de vu côté pro.
de mon point de vu, le pré requis le plus indispensable, c’est savoire se faire PLAISIR a son niveau. Tout reste coulera de source…
Chercher a tout prix a faire des bornes peut etre soit frustrant soit dangeureux…
Arretez de vous prendre la tete avec des chiffres kilométriques… il faut savoir se contenter des conditions du jour sans se mettre la pression, sans objectif de résultat…
Entre le pouf de base et le cross de performance, il y a pleins de jolies ballades a faire…
Je vous souhaites de beaux vols avec comme seul indicateur, la quantiter de plaisir personnel et non les chiffres du GPS…
[quote]Entre le pouf de base et le cross de performance, il y a pleins de jolies ballades a faire…
[/quote]
entre la pouf de base et… :jump:
pas pu m’en empêcher… :sors:
PS : bien d’accord avec toi. Mais c’est vrai qu’à force de regarder ce que font les meilleurs on en oublie un peu trop souvent que
- on est pas tous fait physiquement et mentalement pour être compétiteur et/ou le meilleur
- c’est pas parce que certains n’ont pas d’accident qu’ils ne se mettent pas fortement en danger.
- il est pas honteux de vouloir pratiquer un sport sans se mettre une pression monumentale.
…
Sachant que c’est comme ca l’hiver en ski (c’est gavé de peuf, je fais que 800m en chartreuse, untel fait 2000m dans Belledonne…). C’est comme ca en VTT (machin truc fais le Coiro, pendant que moi je fais un tour dans Vouillants…).
Je pense qu’à partir du moment ou on ne prend plus plaisir à faire une activité sans avoir uniquement à l’esprit le coté performance, il faut changer de sport…
Je constate que tout le monde oublie une technique qui n’est pas évidente: L’auto-stop. 
- Se placer à un endroit où les bagnoles ne sont pas à fond. Sortie de giratoire, par exemple.
- Se placer à un endroit où les bagnoles peuvent s’arrêter sans danger.
- Se placer à un endroit où on est vu à temps. Pas à l’ombre.
- Enlever casquette et lunettes noires.
- Sourire.
- Laisser le casque sur le sac pour ne pas faire routard.
- Poser le sac au sol car il paraît plus petit.
- Se faire un panneau indiquant la destination. On trouve un bout de carton et un marker n’importe où. Des potes ont même un chiffon marqué: ‘Parapente retour maison’.
- Offrir de payer les payages si vous prenez l’autoroute.
Et le coup du remors, vous connaissez ? C’est quand il y a déjà plusieurs auto-stoppeurs au même endroit. Mettez-vous 200m plus loin. L’automobiliste qui passe devant le groupe n’aura pas envie de s’arrêter. Mais un sentiment de remors va arriver et il se dira qu’il aurait du en prendre au moins un… Et c’est là qu’il tombe sur vous!
Sérieux, ça marche vraiment.
Le choix de la vache est aussi important:
- Pas loin d’une route.
- Au-dessus de la route, pas au-dessous. Remonter du fond d’un vallon, ça fatigue.
- Gaffe aux lignes électriques.
- Le plus loin possible d’un obstacle au vent.
- Dans un champ fauché ou, à défaut, sur un chemin.
- Une vache toute seule dans un champ, c’est un tauro…
Respectez les cultures: ça évitera au suivant de se prendre un coup de fourche.
Vraiment top ça karma+
dans la même série c’est pas mal de voler avec une fille et de vacher au même endroit qu’elle. Ensuit voici la marche à suivre:
- lui demander gentiment de faire du stop
- se planquer derrière un buisson avec les 2 sacs
- dès qu’une voiture s’est arrêtée, débouler comme de nulle part et sauter dedans
- rentrer à la maison :dent:
Sérieusement c’est un petit truc (comme le coup des remords) qui marche super bien… c’est pas du matchisme, hein juste qu’une jolie fille sans sac ça fait moins peur qu’un ours avec un sac de 25 kg…
Affreux machos pleins de fantasmes !!!
Je peux vous dire que vous vous plantez TOUS !
Une grande rousse mince et sexy, avec des jambes de star, en jupe courte presque mini, petit haut bien décolleté avec rien dessous, à un emplacement parfait pour s’arrêter en sortie de giratoire, qui lève le pouce et qui regarde passer les cons pendant plus d’une heure, c’est normal selon vous ?
C’est banal à la sortie d’Annecy !
C’était moi le 28 juin 2010. Heureusement qu’un brave quinquagénaire passait par là, dans une fourgonnette crade pleine de plâtre et de pots de peinture, sinon j’y serais encore.
C’était un ouvrier turc, pas un enc… d’électeur de :censure:… Le bonhomme avait des pensées impures, il essayait de me tâter les genoux, rien que du banal je vous dis.
La même qui lève le pouce à Verthier, toujours en sortie de giratoire, toujours en petite jupe mais en godasses et avec le parapente posé dans l’herbe… heureusement qu’au bout d’une heure passèrent par là 4 Anglais dans une Kangoo bien chargée, sinon j’aurais pris racine.
Eux non plus n’étaient pas des électeurs de :censure:
Ne fantasmez pas trop sur les joies du stop : les gens qui prennent des stoppeurs sont devenus très rares, ils prennent aussi bien les garçons que les filles et le parapente n’est un avantage que quand les gens savent ce que c’est.
Ugh !
En tant que crosseur débutant, je voudrais mettre en avant un aspect qui n’a pas été tellement abordé: la préparation du cross.
Utiliser les cartes aéronautiques, visualiser les reliefs, les vaches possibles, s’inspirer des cross déclarés dans le coin pour avoir en tête des itinéraires possibles; bien étudier la météo; déceler les coins potentiellement craignos (que ce soit parce que l’aérologie risque d’y être moisie ou parce qu’il n’y a pas de vaches confortables). Là dessus, mon stage cross avec Les Gets parapente a été super utile, c’est nous qui construisions notre itinéraire, les moniteurs se contentant de nous donner des indications, de nous renseigner.
Une fois en l’air, la prise de décision doit se baser essentiellement sur la prudence, en particulier lors des premiers cross. Garder de bonnes marges de hauteur; en cas de doute, savoir ne pas forcer. Assurer les plafs. Rester attentif aux conditions, à leur évolution. Ne pas hésiter à aller poser si on ne le sent pas. Rester attentif aussi à son propre état, à sa fatigue.
J’ai volontairement laissé de côté l’aspect purement technique, c’est clair qu’il faut posséder un minimum de pilotage avant de sortir du bocal.
Ce sont des conditions habituelles de printemps en montagne …quand ça s’installe, ce qui fait la différence c’est le plafond
Si y a pas de plaf et qu’on se fait taper comme ça près ou à hauteur du relief , d accord avec Surfair , aucun interet , on va se poser fissa , mais si plaf il y a … feu ! a 3500 c’est plus cool

ça reste un poil exagéré quand même 
menfin ce sont des conditions que j’ai pu rencontrer à st andré en été par exemple … mais du coup c’est clair que quand tu fais un triangle de 30 patates t’es content (et tu pose rincé)
au printemps dans lézalpes, tu rencontre effectivement des +8 (voire plus :dent: ) et des -5 :banane: mais tu arrives à transiter à des TC “normaux” … c’est quand même grâce à des transitions “normales” que tu peux faire des >100 patates.

Tu as raison , heureusement que c est pas comme ça tous les jours
c’est plutot au printemps a St André que je croise ce genre de conditions hachées(et on ne peut transiter a TC normal qu’ avec un bon plaf , entre 1500 et 2200 c’est le yoyo assuré +5/-5 ) , en été c’est plus “lisse” si on peut dire