Mon premier SIV

Je sais bien, c’est ce que tout le monde dis, le SIV, c’est évolutif, ça s’adapte à tout le monde, même un débutant en sort grandi. C’est un beau discours, qui attire beaucoup de monde. Mais un discours auquel je n’adhère pas.
Je sais que mon point de vue n’est pas partagé par grand monde, mais je m’en contrefous.

Je connais mes limites, aussi bien en 360 ou en wing. Je n’ai nullement envie d’aller me faire peur au dessus de la flotte (j’aime pas l’eau) à faire un décro ou une autorotation, et donc je ne vais pas aller en SIV pour faire du tangage, et du 360 en sortie dissipée.
C’est surement super intéressant, à la limite au même titre que d’aller faire un stage de pilotage en bagnole sur circuit. En a t’on réelement besoin pour conduire, même sur la neige ?! Un peu de pratique personnelle, en gardant des marges me parait tout à fait approprié pour apprendre !

Si j’ai l’occasion d’en faire un, avec un bon prix et surtout des bons potes pour me marrer un coup, pourquoi pas. Mais me mettre la pression, 3 mois à l’avance à réserver et me retrouver à faire la queue sur le déco d’Annecy pour faire ça, c’est vraiment pas ma vision du parapente.

Encore une fois, je suis adepte du prévenir plutôt que guérir et donc apprendre à pilote mon aile dans le domaine de vol, avant d’aller en sortir. Ça m’empêche pas de crosser en tout cas…

++

Justement Julien. Un bon moniteur va jauger ton mental et tu ne te feras pas peur contrairement à ce que tu crois.
Moi je suis quelqu’un qui a peur de se faire peur :mrgreen:
Mes moniteurs de SIV l’ont compris dès le début, on y va toujours très progressif, et quand ils me sentent bien dans le match, ils m’encouragent à y aller, me donnent confiance en moi. Il n’empêche que je suis à un niveau maintenant que je n’aurais jamais atteint sans eux.

Et pourquoi pas ? Es-tu sûr d’être parfait sur ces phases de pilotage ? rien que sur le tangage : 80% des pilotes ne savent pas faire l’exercice correctement du premier coup.

ça je ne l’ai fait qu’au bout de quelques SIV, après avoir validé les prérequis qui précèdent, et seulement quand j’en ai eu l’envie et la confiance. Je ne l’aurais pas fait non plus au premier, et d’ailleurs ce n’est pas la philosophie de l’école où je vais de faire 10 trucs en 3 jours sans rien maitriser à la fin du stage.

A cette question, je dirais presque que justement, en parapente c’est très très très recommandé. Justement, ça t’apprend à prévenir, et comment prévenir :wink:
Acquérir des automatismes de pilotage que tu ne sens même plus, mais qui peuvent t’éviter de te prendre la voile sur le nez :vrac:

[quote]Et quand aux “vieux pilotes” qui rigolent en parlant de siv, moi j’en connais aussi des commes ça, et malgré leur expérience de 20 ans, y en a pas beaucoup qui savent sortir d’un 360 engagé parfaitement sur axe, sans roulis inverse avec une belle tempo au bon moment et au bon dosage. Par contre mon pote qui a 60 vols a tout casser et qui sort de siv y arrive parfaitement…
[/quote]
Et ça sert à quoi de sortir d’un 36 engagé parfaitement sur axe? Dans la vraie vie les 36 engagés c’est quand tu t’es laissé piéger par un cum qui dégénère alors la sortie parfaitement dans l’axe rien à foutre, l’essentiel c’est de pouvoir tenir les 36 assez longtemps pour descendre assez pour pouvoir de barrer de là, et et le mieux c’est d’anticiper pour pas avoir à en arriver là…

Et ça sert à quoi de sortir d’un 36 engagé parfaitement sur axe? Dans la vraie vie les 36 engagés c’est quand tu t’es laissé piéger par un cum qui dégénère alors la sortie parfaitement dans l’axe rien à foutre, l’essentiel c’est de pouvoir tenir les 36 assez longtemps pour descendre assez pour pouvoir de barrer de là, et et le mieux c’est d’anticiper pour pas avoir à en arriver là…
[/quote]
Ha, ca c’est un discourt d’un pilote qui ne sais pas sortir parfaitement sur axe ! :slight_smile: Bon ok moi non plus :ppte: :sors:

Pour Matt:
Je n ai pas mis a jour mon nombre de vols mais je vole depuis 2003 … Avec plus ou moins d assiduité selon les périodes. Et comme j aime bien la voltige (Mais que je suis pas très doué) je fais plein de siv :slight_smile: :slight_smile:

[quote]Ha, ca c’est un discourt d’un pilote qui ne sais pas sortir parfaitement sur axe !
[/quote]
Tout à fait et en fait j’en ai pas grand chose à battre… La dernière fois que j’ai eu besoin de faire des 36 engagés c’était en 2007 je crois, à la compet de Foix, deuxième manche, on est à plus de 2200 à la balise avant de revenir vers le déco, vu la gueule du cum devant et comment ça pompait, la grappe a plus ou moins décidé d’envoyer pour aller poser (un peu avant que le DE annule). 1500m à perdre alors que ça pompe ben je peux te dire que le prout prout de “regarde un peu comment je sors bien dans l’axe” n’était pas de mise, c’était plutôt descendre et se barrer de l’influence du nuage.

Pffff… après tu vas nous dire que c’est pas vraiment ta photo non plus ! Pffff… :stuck_out_tongue:

karma+ JulienF

et finalement matthieu, même si tu n’as pas fait des trucs propres, tu as progressé, mais ça on mets du temps pour s’en rendre compte.
Moi je le trouverai presque attanchant Maxime, car il a peut etre simplement (comme tu le fais, je pense) fait murir quelques pilotes.

[quote]Le parapente est vraiment une activité à part, pas transposable avec d’autres sports extrêmes.
[/quote]
:trinq:

donc sans vouloir t’offenser , trouver sa porte de sortie face au vent par exemple évite de se bouffer sa traîné et de finir avec la voile sur les genou :wink:

ca fait du bien de retrouver des classiques : :ppte:
http://www.parapentiste.info/forum/recits/siv-pas-pour-moi-t18699.0.html

:+1: :+1: :+1:
c’est vraiment la base!!
et il faut effectivement un niveau minimum … de maturité pour ne pas s"offusquer quand un moniteur, qui a vu passer des centaines d’eleves, te dit en face quel est ton niveau réel.
perso, j’ai du entendre à peu pres les memes trucs : mauvaises prises de commandes, appuis pas assez francs, pas dans le bon timing, tempos non plus, les entrées en 3-6 trop poussives, etc etc
j’aussi trouvé que ma voile pouvait shooter vraiment fort et tourner tres tres vite!!!
et effectivement on debrieffe pas toutes les videos si les erreurs sont les memes.
en le prenant de facon constructive, et en s’appliquant à comprendre les remarques, et a corriger ses defauts, on arrive qd meme aux autorots et decros en 6 ou 7 vols. (et ca me suffisait parce que la SAT ne m’interesse pas spécialement :slight_smile: )
et on repart avec un vécu et des pistes de progressions incroyablement productives.
rq: et sortir dans l’axe, ca montre juste qu’on a compris comment maitriser son parapente en virage engagé!! pas besoin d’en visser des dizaines :wink:

pour le reste, matthieu, dans un cadre professionel on parle de “burn out” …
tu fais probablement une overdose de parapente à force de vouloir trop bien faire, ou simplement trop en faire.
je suis vraiment affligé par cette PTM … sur mobil home :affraid: :bang:
je suis tres content que ta bonne etoile continue de briller, mais franchement faut pas défier les statistiques comme ça eternellement, et c’est tres révélateur des carences dans ta pratique.

pourquoi ne pas retourner faire un peu de moto …?
reviens aux sports de nature quand tu auras retrouvé un peu de gniaque, et sans doute de maturité :wink:
pas d’inquiétude, le lac sera encore là l’an prochain pour en faire le tour :coucou:

Malgré cette première expérience assez contrastée, je pense qu’un SIV permet de grandir en pilotage car on se retrouve dans des situations (qui normalement ne devraient pas nous arriver si on vole dans des conditions de notre niveau) mais parfois les conditions peuvent se détériorer ou alors on peut rencontrer une aérologie malsaine dans un coin inconnu lors d’un cross. Et qui peut le plus peut le moins; maintenant si on est près d’un relief et qu’on se fait éjecter d’un thermique avec fermeture et début de rotation, il faut bien sortir de la rotation dans le bon axe non ? :wink:
JulienF, je commence à saisir la difficulté de l’aérologie capricieuse (contrairement à la moto ou autres sports extrêmes quoique les sports de neige hors piste et la navigation sur mer…). Par contre si tu décides d’aller aux sports d’hiver en voiture (au lieu de prendre le train), je suis certain qu’une journée de pilotage sur circuit reproduisant les conditions de glisse (terre, gravier etc…) peut te sauver la mise si tu te retrouves sur une route verglacée. là le contrebraquage et le dosage ne s’improviseront pas me semble-t-il)

[quote]donc sans vouloir t’offenser , trouver sa porte de sortie face au vent par exemple évite de se bouffer sa traîné et de finir avec la voile sur les genou
[/quote]
ben moi je sors progressif en calmant sur 2 ou 3 tours et j’ai pas de mal dans ce cas à sortir où je veux… mais bon c’est moins classe qu’une porte de sortie à 100 à l’heure c’est sûr!

piloter propre est aussi une source de plaisir (en dehors des phases de survie)

c’est vrai si on voit le pilotage comme un but et non comme un moyen! Mais pourquoi pas.

[quote]je suis certain qu’une journée de pilotage sur circuit reproduisant les conditions de glisse (terre, gravier etc…) peut te sauver la mise si tu te retrouves sur une route verglacée
[/quote]
Ou faire comme tout les gens qui ne savent pas “piloter” sur route montagneuse enneigée : rouler au pas…

En fait, on est toujours dans des cas de figures ou tu as des gens qui vont te dire “mon dieu tu sais pas piloter sur neige, et tu vas en montagne avec ta voiture l’hiver, faut faire un stage de pilotage !!!” ; D’un autre coté des gens qui te diront moi je roule lentement et j’adapte ma vitesse. Et tu auras aussi le kéké qui croit maitriser après un ou deux stages sur circuit ou quelques freins à mains sur un parking et qui pense pouvoir récupérer en descente, à 70km/h une bagnole qui part sur le verglas…

Encore une fois, prévenir avant de guérir…

Tout est bien beau sur le papier. Mais le jour ou on as vraiment besoin de mettre en œuvre des manœuvres de SIV poussées, (genre un décro pour reconstruire une aile fortement cravatée, ou même sortir d’une auto-rot), est-ce que ce sera possible ? Est-ce qu’on aura le temps ? (marge par rapport au sol), est-ce qu’on aura la capacité physique sur le moment (peut-être rincé par 4h de vols en thermique), est-ce qu’on aura la capacité mentale (viscosité mentale, être désemparé car il n’y a plus le lac, le bateau et le mono en radio).
Chrigel Maurer aura cette capacité, il vole 200 jours par an, peut être plus; Moi je sais que je ne l’aurai pas, je pratique pas assez, 200 et quelques vols en 5 ans, c’est peu.

[quote]Et pourquoi pas ? Es-tu sûr d’être parfait sur ces phases de pilotage ? rien que sur le tangage : 80% des pilotes ne savent pas faire l’exercice correctement du premier coup.
[/quote]
Ah, justement j’allais te dire que je sais pertinemment que mon pilotage n’est pas parfait ! Mais pour le moment, chaque fois que j’ai pris mon aile, y compris dans des conditions dites difficiles, j’ai su garder l’aile au dessus la tête, n’ai pas eu de fermetures… Cela me suffit amplement; Les fois ou j’ai senti (pas plus tard qu’il y a 15 jours à Chamrousse) que l’aérologie était miteuse et au delà de mes capacités, j’ai été posé.
C’est super de savoir parfaitement piloter sa sortie 360° si l’on aime en faire. Moi j’en fait jamais, sauf pour descendre plus vite à l’attéro, quand je vois un mec qui arrive en perte d’altitude au même niveau que moi.
Le jour ou je me retrouve dans une situation vraiment catastrophique ben… joker, on verra bien, et on fait tout pour éviter. Ca arrivera surement, ce jour la faudra improviser. Et je pense qu’on a tous vécu ca à un moment, devoir improviser…

Voler propre en thermique par contre, cela ne s’apprend pas en stage. C’est du ressenti, c’est ce que j’aime, comme j’ai toujours aimé dans tous les sports que je pratique, rouler, skier propre, pas brusquer le matos, avoir du feeling avec le terrain et être fluide;

Enfin chacun voit midi à sa porte, moi j’ai trouvé la mienne
++

Je sors d’un SIV dans les Pyrénées avec Soaring, et le moins qu’on puisse dire c’est que ca c’est passé vraiment différemment !

Déjà on a vraiment eu un SIV à la carte… Tres instructif meme pour les debutants et pas besoin de faire d’accro ou de se faire peur.

La veille briefing avec comme thème : “pourquoi on s’est inscrit au SIV et ce qu’on en attend ?”
Chacun a dit ce qu’est le SIV pour lui, pourquoi il venait et ce qu’il en attendait.

On est ensuite passé a la vérification des secours, de leur montage et des réglages sellettes. (on avait aussi toujours un portique pour re-regler si besoin pendant le SIV)

Voici le programme de mon SIV débutant, ce qu’on m’a conseillé et ce que j’ai demandé:
Le SIV que l’on faisait est un SIV treuillé en bateau.
J’y vois plein d’avantages: découverte du treuil, pas de pliage de voile ni de rotations en camions, une altitude très haute au dessus du lac (il est très grand, le treuil monte haut et on peu faire un demi tour pendant la treuilléee et une fois largué pas de transition a faire, on part direct sur les exo bien positionné). Les vols s’enchaînent sans perte de temps, et on peut suivre ce que font les copains et les explications en meme temps.

1er vol:

  • réglage des commandes : important si on veut avoir les bon gestes après (bras haut, la garde avalée, au contact, positionnement des mains pour les avoir a hauteur des yeux… réglage de l’accelero: full débattement et pas de bridage du bord de fuite… )
  • exploration des differents regimes de vitesse de la voile :contact, taux de chute mini, plage des vitesse mini (comment savoir jusque ou on peut aller, comment deceler au sensation a la forme de l’intrados le point de vitesse mini, etc voir l’article de ce mois ci dans PPmag au passage)
  • virages a vitesse mini (appuis sellette et relevage de la main exterieur pour tourner)
  • exercice de tangage. (commandé + autonome)
  • exercice de roulis (commandé + autonome)
  • petits wing avec en tete le timing des exos de roulis (mes 1ers en fait)
  • Atterro :o !

2eme vol:

  • les fermetures frontales, vitesse bras haut avec commande en dragonne puis clipsées et ensuite en accéléré puis full accéléré)
    on laisse bien la fermeture ce faire, ensuite on laisse bien reconstruire l’aile on la freine pas et on regarde l’abatée son importance et le besoin ou pas de la temporiser.
    on garde le cap a la sellette si besoin.
    C’est vrai qu’on pourrait croire un un decrochage de l’aile surtout en full acceleré car on continue devant et l’aile reste derriere
    Poursuite du vol avec fermeture autonome
  • petits wing avec plus d’amplitudes qu’aux premiers vol

3eme vol

  • exercice de twistage : se mettre en 1/2 twist, piloter l’aile, en twist complet piloter l’aile avec les commande au dessus, gerer les sorties de twist)
  • re exercice de frontales pour bien comprendre les fermetures la reconstruction etc…
  • wing over avec un peu plus d’amplitude a nouveau

4eme vol

  • les fermetures asymétriques: la frontal bien compris on fait le meme chose sur une asymétrique avec control du cap et des appuis sellettes (on se laisse pas tombé et on contre pour garder le cap) reconstuction de l’aile… tout ca en normal puis accelere.
  • la meme chose avec fermeture maintenue cette fois, le but etant le contre et le maintient du cap.

5eme vol

  • casse du cable… :stuck_out_tongue: donc petits wing et atterro rapide

6eme vol :

  • toujours les fermetures asymétriques: plus massives, on maintient bien le cap.
  • virage coté ouvert avec une aile fermée (aprentissage du dosage du frein pour pas decrocher l’aile), on voit que l’aile reste bien pilotable meme fermée a moitié et qu’il est meme possible de faire des virages et des spirales et que c’est d’autant plus facile que l’aile reprend de la vitesse (tres interressant)
  • decrochage aux B (j’avais jamais fait non plus !)
  • 1ers 360 (pas de face planète ! mais progressif !) gestion de la sortie discipée on sort du 360 et y rerentre legerement pour dissiper lenergie dans le virage

7eme vol

  • re 360, on regarde le point ou on se sent bien et on gere la rotation (on l’accentue ou au contraire on le diminue) ici pas de face planete ou on comprend rien a ce que l’on fait ! :roll:
  • gestion de la sortie dissipée, le pilotage est fin
  • wing over pour finir ! :wink:

Malheureusement on a pas pu continuer a cause du mauvais temps et de la pluie. :averse: on a pu voler que 2 jours et pas toute la journée du 2eme
Mais deja j’ai appris énormément, touours en maitrisant et en comprenant ce que je faisais, pourquoi je le faisais comment je le faisais et toutes les reactions associees.
Démystifié les fermetures et surtout le gros point pour moi le 360 !
J’en avais fait un une fois tout seul ou j’avais pas aimé du tout. Ici j’ai pris confiance et compris qu’il y avait pas besoin de faire du face planete pour faire du 360 au debut.
On obtient deja un bon taux de chute et on comprend bien ce qu’il se passe au niveau reperes visuels, sensations sans se mettre dans le rouge direct.
Deja important on maitrise ce que l’on fait et on gere une sortie propre du 360 et maitrisée.

Je pourrais m’y attaquer a nouveau tout seul et en y allant crescendo

Au point noir pour moi : les basses vitesses comprendre ce que c’est qu’on peut y aller au besoin suivant les conditions d’atmosphere pour gerer une repose au deco, degrader sa finesse se poser court. Ce sont des exercices que l’on faisait a la fin des vols quand c’etait calme le matin et le soir pour se reposer sur le chemin a coté et faire des atterros de precisions avec remontée des mains progressives avant le touché pour arrondir ensuite. Tres instructifs pour pas mal d’entre nous.

Voila, pour moi ca a etait un grand moment ou on a appris plein de chose dans une bonne ambiance et où on s’est super bien marré !
J’ai aussi vu que ma voile etait tres gentille, et qu’il y avait deja une bonne difference en reaction avec des B meme pas hautes (Atlas, Ion2) et encore plus avec les Mentor mais ca c’est normal.

Quand j’aurais une nouvelle voile, le second SIV sera au rendez vous eu meme endroit ! :pouce:

Norbert

karma+

Le fait d’avoir parlé de tout ça m’a permis de retrouver la niak, pas de problème; je me suis posé le problème de l’overdose. Non, je pense qu’il y aurait overdose si le plaisir de voler disparaissait.
Pour le mobile home, sans rien enlever de ma bêtise, je n’étais pas dans mon état “normal”. Avoir encaissé ces 360 m’a laissé un peu k.o. donc jugement altéré. Quant à l’atterro, je ne l’avais jamais vu de près ou de loin, le moniteur nous en a parlé en faisant un dessin au tableau, mais j’aurais du demander d’aller le voir avant pour me rendre compte sur place des distances, des obstacles. Etc… ce n’est pas ce que l’on fait normalement quand on découvre un nouveau site ? passage à l’atterro ? Cela ne coûtait pas grand chose à l’école de finir le briefing devant l’atterro. Là tout était nouveau. Je le répète cela n’enlève rien à mon manque de jugement.
Quant aux remarques constructives, on aurait aimé comprendre. Avec un jour de recul, la mentalisation de l’exercice avec le moniteur aurait été un plus (j’ai vu une monitrice de K2 mentaliser le tangage à côté d’une élève, geste après geste dans le bon rythme avec les paroles qui seraient prononcées à la radio), une vidéo pédagogique aurait été un plus : (une vue de l’intérieur et de l’extérieur) pour savoir où nous mettions les pieds. Etc… Je ne suis pas doué donc il me faudra peut-être 6 ou 7 exercices pour arriver au 360 engagé avec sortie chandelle bien axée dans la direction choisie par l’instructeur au dernier moment. Cela m’importe peu. Ce qui comptera c’est le résultat et ne pas se mettre dans le rouge dès le début. Ce que je voudrais dire, c’est que si le moniteur voit qu’il a affaire à un individu (en l’occurrence un groupe d’individus) qui n’ont pas de qualités d’intégration des concepts et que si les sketches se répètent sur 7 personnes avec des mises en danger, il faut aussi penser soit à réduire les exigences, le niveau de difficulté de l’exercice ou trouver des pistes pour faire accepter cette perte de repère spatiaux et sensitifs sous vitesse centrifugée.

Je ne suis pas d’accord pour ne pas débriefer toutes les vidéos. primo parce que l’on paye, secundo parce que chaque vol est différent et tertio parce que chaque personne est différente. Comment peux-tu expliquer de la même manière le résultat d’une ou plusieurs erreurs avec des gens qui ont une morphologie très différente (qu’ils sont grands les Danois :), une expérience très différente (en nombre de vols, en genre de vols), et une aile / sellette complètement différentes ? IMPOSSIBLE ! ça c’est le boulot du moniteur. S’adapter.

. (doublon !)

J’ai pas dis, mais on a bien sur debriefé les vidéos de chacun notamment sur les moment precis des uns et des autres !
C’est tres instructif aussi je trouve, meme si on avait le debreif aussi en live du vol…

Et pour l’atterro on etait bien sur allé le voir avant en commantant les prises de terrais, l’atterro etant en cette saison (l’eau etait haute et y avait pas de plage) un chemin sinueux avec des petits arbres d’un coté et un champ de blé de l’autre ou fallait surtout eviter de se poser. Donc fallait garder du jus pour la fin et c’etait un tres bon entrainement aussi aux atterros de precision
A la fin on a meme eu les félicitations du cultivateurs pour nos atterros ! :bravo:

Norbert