Il y a déjà eu pas mal de fil de discussions sur ces différents aspects du vol thermiques : intégration du vario, virage à “plat”, etc…
1er point à retenir c’est que le virage à plat n’existe pas (si on ne considère pas la vrille ou l’hélico ou encore un “dérapage” momentané en tant que virage) La physique nous impose pour un certain rayon et une certaine vitesse de vol, un certain angle.
A partir de là on ne peut que parler de virage à rayon plus court ou plus ouvert et/ou à vitesse plus grande ou non.
Comme nos ailes n’ont pas leur meilleur taux de chute à vitesse maximale mais bien plutôt avec un net ralentissement. On peut déjà en déduire que dans un thermique et dans l’intention d’y monter le plus vite et le plus haut possible, on a tout intérêt d’y voler plutôt lentement, à tout le moins au régime du meilleur taux de chute de notre aile (d’où l’intérêt-bis de bien connaitre la polaire/comportement de son aile, c’est certainement plus efficace que d’espérer juste avoir l’aile la plus perf. du moment)
Après il est évident que voler lent ne doit pas se traduire par voler trop lent car j’ai déjà eu l’occasion de voir un parapente partir en vrille en enroulant serré est (trop) lent à ras du relief. Un effet de gradient n’y était certainement pas étranger non plus.
Après voler vite comme le sous-entend Paul n’est pas forcément non plus la panacée car angle d’incidence (trop) réduit de son aile extérieure peut si on flirte (trop) avec la sortie du thermique se terminer par une belle asymétrique. SN ou pas les ailes ferment quand… trop !
Pour ce qui est de choisir de tourner court ou large et donc plus ou moins incliné, la seule réponse qui me semble pertinente à tous les coup est, ça dépend ! (forme et puissance du thermique, du vent, etc.) Maintenant avec nos ailes modernes qui globalement dégradent moins que par le passé en virage court (donc incliné) il est le plus souvent plus ainsi de procéder ainsi et choisir le meilleur taux de montée au cœur du thermique plutôt que d’essayer de minimiser le taux de chute de son aile en tournant large et en périphérie de l’ascendance. Mais comme dit… cela dépend ! (préférence du pilote, fréquentation du thermique, relief, etc.)
Pour ce qui est du choix de la valeur d’intégration de nos vario, j’ai comme beaucoup commencé à utiliser une intégration faible (3") puis j’étais monté progressivement à 12". Puis suite à des discussions ici sur le fofo avec entre autre Fabrice, j’ai essayé 30" pour finalement revenir à une valeur de 20" qui correspond peu ou prou au temps moyen que je prends pour un tour complet en thermique (tour complet qui était la référence dans l’argumentation développé par Fabrice) Et ma foi cs 20" me conviennent bien.
La valeur du vario moyen ne sert pas pour l’optimisation instantané du thermique, il y a le vario instantané sonore pour cela. Par contre cela est vraiment utile pour déterminer la qualité des thermiques rencontrés lors du vol et aussi pour déterminer quand il devient pertinent de quitter le thermique pour aller chercher le suivant (s’il faiblit ou s’il est trop turbulent en haut)
Comme toujours libre à chacun d’avoir ses convictions et de les suivre si elles lui sont profitable (ou du moins s’il en est convaincu) Maintenant comme Jérôme C. l’a écrit sur un autre fil ; tester, comparer, vérifier




