J’avais écrit en 2005 un article sur le paralpinisme qui avait été publié dans “Parapente Mag” (numéro 98 - année 2005).
Au cas où cela intéresserait certains je le mets en pièce jointe de ce commentaire.
Attention : il faut replacer cet article dans son contexte d’il y a 10 ans.
Les voiles légères actuelles (type Ultralite) ou ultralégères (type Skin) n’existaient pas encore et les secours pesaient encore plus de 2 kg (les ultralégers de 1 kg n’existaient pas).
Quand j’évoquais dans l’article les voiles orientées “montagne” je faisais allusion à des voiles comme la Yéti par exemple (4 kg).
Depuis le matériel spécifique pour les vols montagne a bien évolué et s’est sérieusement allégé !
magnifique vidéo !! Les sourires du pilote biplaceur et de son passager mettent des papillons dans le ventre !
quelle épopée, bravo à tous les participants, ça donne vraiment envie !
c’est vraiment un de mes but le para alpi !
j’avais commencé a m’entrainè pour mais j’ai pas vraiment pu en faire car problème de genoux !
on a quand même pu faire le toubkal, et pas mal de sommet au de col dans les écrins et dans beldonne.
cette année j’aimerais reprendre avec des petits couloirs ou des arrêtes rocheuses, on verra cette été ce que ça donnera !
en attendant un de mes regret c’est de ne pas avoir suivi ma femme dans la traversé de la meije car les conditions étaient top, mais comme c’était un cadeau d’anniv je ne voulais pas les retarder avec mon genoux foireux !
on a fait un film pas top et un peu long mais a partir de 12.03 on voit bien l’ambiance et a partir de 26.50 le deco et le vol !
la aussi pour avoir un max de chance on avait fait appel a zebulon!
un gars extra et hallucinent http://www.youtube.com/watch?v=k1rRkr7r7ic&list=PLs2oG8HFlytre6QS3TaKi-EexTcGqM7mr
bref quand on y a gouté, on ne peut que en revouloir !!!
Les base jumpers pratiquant en montagne ont déclaré ce nom sans se rendre compte (?) qu’il était déjà utilisé depuis des années et des années par les pilotes de parapente volant en haute montagne !
Sur le fil ci-dessus on lit :
Histoire et vie de l’asso de paralpinisme
[/quote]
Avec mes amis nous avons fait du paralpinisme dès 1988 et Roger Fillon a commencé cette activité en 1982, alors 2004…
Il est tout à fait clair pour moi, et pour beaucoup d’autres, que la pratique que je préfère en parapente est bien celle du paralpinisme (et je ne suis pas base-jumper !).
Ce ne sont pas les quelques dizaines de base-jumpers en montagne qui vont réserver à leur seul usage le terme d’un sport pratiqué depuis de très nombreuses années par des centaines de parapentistes.
Ils ont créé une association de paralpinisme, la belle affaire !
C’est leur problème, mais qu’ils ne cherchent pas à m’empêcher de continuer bien évidemment à appeler ma pratique “paralpinisme” !
Mais ce message se voulait peut-être simplement humoristique ?
Ma gestion des émoticons (smileys en Français ) n’est pas encore assez claire. C’était de l’humour bien sur, ce n’est pas trois fondus qui sautent de montagnes en parfait état de fonctionnement qui vont nous voler un mot qui a fait les grandes heures du parachute de pente !
…le Monsieur sur la photo décolle bras haut… mais il a oublié son aile … en fin il me semble :grat: …dur dur l’atterro .
Cordialement . Pierrot capt . :bu:
Dire que l’ascension du Dôme des Ecrins est « un petit plus accessible » que la traversée de la Meije est un doux euphémisme !
En effet le Dôme des Ecrins est le sommet de plus de 4000 m le plus facile des Alpes françaises et il suffit de mettre un pied devant l’autre sur “l’autoroute” que constitue la voie normale d’accès pour arriver là-haut (c’est juste de la marche sur chemin enneigé).
Je suis souvent monté là-haut et il m’est arrivé d’y emmener des amis qui n’avaient jamais mis de crampons ni utilisé de piolet et ils n’ont jamais eu le moindre problème.
C’est une très belle course, malheureusement surfréquentée les jours de grand beau temps.
Le vol de là-haut est magnifique, que l’on survole le glacier Blanc ou le glacier Noir (en franchissant le col situé entre la Barre des Ecrins et la Barre Noire) ou que l’on bascule sur la Bérarde en passant au-dessus du col des Ecrins.
Comme cela a été signalé à plusieurs reprises sur ce forum, le décollage depuis le sommet du Dôme est possible, mais délicat (peu de place, neige souvent gelée, grosse cassure juste devant, en général pas mal de monde au sommet…).
Le mieux (et de loin) est de décoller depuis l’immense pente douce en neige située juste en-dessous de la rimaye du Dôme (sous la Brèche Lory), n’est-ce-pas piAIRo ?
C’est une “pente école” sans danger (la 1° crevasse est loin) et on peut étaler plusieurs voiles simultanément. Il nous est arrivé de nous préparer à 6 simultanément sans nous gêner.
J’ai eu la chance de décoller de là-haut à 4 reprises (voir mon avatar où je décolle de là).
Mais j’ai aussi marqué un but avec redescente à pied (avec la voile sur le dos) jusqu’au Pré de Mme Carle ; c’est le risque du paralpinisme : le vol n’est jamais garanti.
La traversée des arêtes de la Meije, sans être une course très difficile, est une toute autre histoire et l’engagement n’est pas du tout le même :
la course est très longue et une fois que l’on est engagé sur les arêtes le demi-tour serait problématique, tandis qu’aux Ecrins on peut bien sûr redescendre quand on veut en cas de fatigue ou d’évolution négative de la météo ;
quelques passages sont un peu techniques comme le « Cheval rouge » (côté 4 sup à l’ancienne) avec les grosses chaussures aux pieds et la voile sur le dos ;
il y a aussi la remontée (en général en glace) du couloir raide qui contourne la 1° Dent Zsygmondy (il y a bien un câble, mais il est en fait trop haut pour être vraiment utilisé) ;
et il y a de multiples rappels à équiper et déséquiper (8 en tout).
Mais la course, très aérienne, est absolument splendide et le vol de toute beauté.
L’alternative pour voler dans ce coin est de monter au refuge de l’Aigle (sans faire la traversée des arêtes, mais la montée est longue), d’y coucher et de monter le lendemain à la Tête des Corridors (c’est court et facile) où se trouvent des pentes confortables en neige dans différentes directions ; elle se situe sous la rimaye du Doigt de Dieu.
ah, ah, j’étais sûr que Marc allait réagir au quart de tour :lol:
Merci Marc
Moi ce n’est pas tant la montée ni le déco qui me “stresse” et me prendre un but, ne me dérange pas, mais les conditions à l’attéro dans des vallées plutôt étroites…
en tout cas merci pour tout ces post sur le Paralpinisme !!
Je n’y suis pas allé depuis juillet 2010 (vol groupé, avec en particulier piAIRo et Bernard qui se trouvent sur le forum).
Effectivement avec le réchauffement climatique et le recul des glaciers (le Glacier Blanc fond de façon assez incroyable ces dernières années), ce n’est peut-être plus la balade tranquille et débonnaire que cela a été.
J’y suis allé la 1° fois en juin 1965 (bien sûr sans voile sur le dos !), et je crois me souvenir qu’il n’y avait même pas de rimaye sous le Dôme : celui-ci était juste une grosse bosse neigeuse avec une simple pente progressive et douce.
Mais la neige a beaucoup fondu depuis…
Je ne suis pas d’accord !
En conditions “normales” (c’est-à-dire bien enneigées) la montée au Dôme des Ecrins est, me semble-t-il, plus facile que celle du Mont-Blanc du Tacul.
Je suis allé plusieurs fois aux deux et pour moi il n’y a pas photo : la pente de montée au Tacul est plus raide et il y a toujours le ressaut intermédiaire (avec la crevasse à franchir) qui n’est pas évident.
Peut-être le Dôme est-il à présent devenu aussi “difficile” (ou “facile” ?) que le Tacul, mais il y a quelques années ce n’était pas le cas, du moins à mon avis…
Mouais, l’autoroute n’est pas des plus fréquentables depuis quelques années : les séracs sont très menaçants et dominent la majeure partie de l’itinéraire… ça plaiderait presque pour le Tacul, même s’il a beaucoup moins de charme.