C’est aussi autre chose que j’ai remarqué; je ne sais pas si ça vous le fait : dans des conditions de thermiques de printemps… le fait de voir d’autres voiles faire des mouvements d’amplitude (roulis ou tangages) me fait plus “peur” que quand c’est ma sellette qui remue… là je me dis “ah oui ça remue, c’est peut-être fort…” Finalement je préfère ne pas voler à plusieurs… ce qui est bien dommage !
Pour le son, j’ai réussi à ne plus être “agressé” par le son strident du Flymaster quand ça monte à certaines valeurs, je l’ai mis en sourdine…et je préfère la musique du XC Tracer.
M@tthieu, tu réinventes la roue !
il y a les réponses à toutes tes remarques (et/ou questions) dans les fils pointés par Auteur4.
Oui, tu as “peur” qd tu n’as pas de but : c’était très bien expliqué ainsi que le(s) palliatif(s) (il me semble me souvenir par Jerome Canaud) dans un des fils …
Je n’ai pas lu tous les fils… désolé…
Celui des Passagers du vent, c’est plutôt,de la pub pour les stages SIV
Mais ce n’est pas la peur du vol que j’ai sinon je ne serais plus sur ce forum…
Pour les moyens de se détendre : respiration profonde, manger, boire, c’est ce que je fais - en transition).
AU départ, je voulais vous demander si on avait une vue plutôt 3D ou 2D, ce qui expliquerait peut-être certaines choses…
je peux même dire que je suis loin d’être guéri ! mais mon passage récent à l’epsilon 8 semble porter ses fruits : j’accepte de monter (un peu) plus haut à chaque sortie …
ce qui est à rapprocher de ce que disait Jerome il y a 5 ans :
Le Jérôme C de ton fil, c’est Jérome Canaud ?
Je ne savais pas que tu avais ce “problème”. Pour moi, cela ne vient pas de la voile, ou de monter; juste que je me sens plus à l’aise en cross de montagne car il y a des repères visuels pas trop loin qu’en cross de plaine où tout est à la même altitude. 3800 m ASL au-dessus des Aravis me semblent tellement plus faciles que 1000 m ASL au-dessus de Bar sur Aube !!
Très bonne initiative m@tthieu que de parler des peurs, sujet pas assez présent dans les formations et pourtant bien utile.
La solution est de réussir à faire un lien entre ton cerveau qui raisonne et ton cerveau qui gère tes émotions.
Ce n’est pas simple ça prend du temps mais c’est passionnant et ça permet de s’en servir au quotidien.
La sophrologie est un outil efficace pour arriver à ce but (ce n’est pas le seul).
Il n’y pas de bouquin ‘recette de sophrologie’, les solutions sont souvent très personnels
le principe en gros
-on prend conscience de son état (on alerte le cerveau ‘qui raisonne’)
-on se dissocie (on prend du recul pour négocier entre le cerveau ‘émotion’ et le cerveau ‘qui raisonne’)
-on utilise des clés pour changer d’état (le cerveau ‘qui raisonne’ reprend la main)
Pour en revenir au 3em cerveau (le reptilien), pas la peine de négocier il va refuser (de même qu’il reprend la main lorsque l’on veut arrêter sa respiration), la seule chose à faire c’est de le pas le réveiller en vol (il va paniquer et demander à poser d’urgence)
Oui : Jérome Canaud
ben si, le pb est (partiellement) le même : qd tu montes haut en montagne, tu es dans la même situation qu’en plaine : tout est plat, plus de repères !
Lis tout consciencieusement et sans a priori, tu verras, il y a des choses intéressantes !
Je vais finir par devenir comme Auteur4, mais c’est vrai que c’est dommage de relancer une conversation au lieu de continuer celle qui existe et qui apportait pas mal de solutions redonnées ici … On pourrait pas fusionner les 2 fils SVP ?
Je ne disais pas ça pour moi, c’est un constat suite à des discussions avec de nombreux pilotes, de débutants à (très) confirmés.
C’est comme les G : au début c’est flippant (qui n’a jamais balisé lors de ses premiers 3-6 engagés ?) mais à force d’entrainement on arrive à minimiser cette peur, voire ça se transforme en plaisir.
Malheureusement derrière le mot ‘peur’ on peut y mettre beaucoup de chose.
La peur avant un déco, ou avant un exercice de siv est rationnelle et utile, je pense qu’on parle plus d’angoisse alors que tous les voyants sont bien souvent aux verts.
Si on ne fait rien, au contraire ça empire et ça fini par un arrêt de l’activité.
Je suis partiellement d’accord avec toi des fois on tourne en rond car les sujets se ressemblent mais certaines de mes questions restent sans réponse (et c’est plus la vue, la perception des choses 2D/3D que la peur du vide proprement dite). Sinon j’essaierai de faire une synthèse de ce que la lecture de ton post m’a apporté pour ne pas répéter.
En moto de circuit, je préférais les circuits vallonnés (donc 3D) comme Dijon-Prenois ou Lédenon, comme si cela “cassait” la vitesse comme en parapente ça “casse” le vide ? On dit que la nature a horreur du vide…
Prendre du gaz en montagne ne me gêne pas car en-dessous, il y a des pics, des falaises, des villages, des parois abruptes, des chaînes alors qu’en plaine tout est plat ou à plat !
C’est vrai qu’on passe plutôt pour des kamikazes au déco… or un kamikaze n’a jamais peur… :grat: elle est loin l’image du parapentiste sans peur et sans reproche, fier comme Don Quichotte (ou Dartagnan, je ne me rappelle pas)