il est meme dit explicitement qu’il n’y aura plus un seul mot 
PWC (Coupe du Monde) Coeur de Savoie du 20 au 27 Mai 2017.
le jour où ces “débriefings” et “citations” seront ouvertement partagés, on aura fait un grand pas.
en attendant, cette omerta donne une image déplorable de la compet …
Il ne faudrait peut-être pas généraliser, cela TE donne une image déplorable de la compète.
Moi, j’ai une très bonne image de la compète, comme beaucoup de gens qui en font ou qui en ont fait.
Vous voulez le zéro défaut-zéro accident ? arrêtez le parapente !
Quant aux debriefings, c’est à l’organisateur de savoir ce qu’il veut partager ou pas (en l’occurrence, TripleSeven parlait là d’organisation générale de l’évènement, pas forcément de l’organisation purement compétition gérée par la PWCA elle-même).
Comme dans toute compétition, il y a un comité de pilotes qui est à même de faire remonter les infos. On parle de coupe du monde, donc le niveau d’exigence est évidemment élevé …
Bonjour à tous,
Je pense qu’il revient essentiellement à l’organisation de décider de sa politique de communication comme elle l’a fait de façon appropriée en temps réel, ne serait ce que pour éviter la diffusion de nouvelles erronées toujours préjudiciables.
Il revient à la PWC, avec l’aide des pilotes, de définir s’ils le souhaitent des règles dans le but d’éviter, dans la mesure du possible, de tels accidents lors des prochaines compétition.
Quant à la décision de la PWC de ne plus communiquer elle peut se comprendre.
Car, il ne faut pas oublier que transmettre des informations relatives à la santé d’un personne relève en France, d’un point de vue juridique, lorsqu’elle n’en ait pas elle même la source, de la violation du secret professionnel communément appelé dans ce cas “secret médical”, auquel sont soumis toutes les personnes qu’elles soient parties prenantes des soins ou non.
Pour votre information, et à titre d’exemple, il est toujours refusé par les services de secours de transmettre aux personnes qui seraient intervenues, avant leur propre intervention, auprès d’un accidenté (même avec efficacité) des nouvelles de cette personne une fois que celle ci est prise en charge par ces services de secours.
Une loi est en cours de proposition pour permettre une éventuelle information de ces primo-intervenants.
PS: Si un pilote, qu’il soit en compétition ou en loisir, se “met dans le rouge” c’est lui qui le fait, personne d’autre. J’ai discuté avec plusieurs pilotes qui eux ont pris la décision d’éviter des zones dangereuses ou de se poser en sécurité lorsqu’ils se sont rendu compte qu’ils ne passeraient pas la ligne d’arrivée. D’autres n’ont pas fait ce choix. Après si on peut aménager le déroulement des compétitions pour tenter d’éviter ce genre de situation, tant mieux.
Oui mais NON
Désolé de contredire ce qui parait être une vérité absolue, mais dans le cadre d’une compétition internationale de ce niveau là, ne pas prendre en compte la pression de la compétition, la pression du groupe ou encore la soif de victoire des participants (liste non exhaustive), relève de l’erreur pure et simple. Si tu veux gagner faut pousser plus fort que les autres et donc repousser ses propres limites. Ce peut être bénéfique et positif mais ça peut aussi très bien pousser les pilotes à faire des choix débiles et prendre des risques inconsidérés. Alors dire que le pilote est le seul responsable est faux de mon point de vue. Mais tout ce ceci s’applique tout aussi bien, dans une moindre mesure, aux compétitions sports, amateurs et même aux pilotes autonomes qui volent dans le bocal en solo, il y a toujours de bonnes (hic) raisons pour repousser ses limites et ne pas voir le danger arriver.
Ceux qui, bien heureusement, font ces choix là, ne sont pas ceux que l’ont voit généralement en haut de la feuille des temps … si ton adversaire prend des risques inconsidérés: soit tu suis, soit tu te couches … et dans la majorité des cas la prise de risque paie … c’est bien là le problème
[/quote]
si je résume ça fait qqc du genre “si on peut sauver des vies tant mieux, sinon tant pis” … beau message, désolé mais moi ça me choque (ptêtre car j’ai pris un gros carton et que je sais ce que c’est que de passer des mois à l’hosto et d’avoir des séquelles à vie)
Alors oui au sport, oui aux défis, oui pour dépasser les limites, mais non au fatalisme de l’accidentologie!

moui, chacun peut juger.
et pour ceux qui ont FB, ne soyez pas avare de vos marques de soutien :

Flood sur les VNH (encore!!) parti ici: http://www.parapentiste.info/forum/flood/flood-vnh-suite-a-la-pwc-t47909.0.html
Félicitations à Luc Armant et à la stupéfiante Méryl. J’avais juste trois remarques. 700 € pour le vainqueur. Ça paye à peine le déplacement et l’hébergement…c’est beau un sport à risques où il n’y a rien à gagner ;). Tant qu’il est question d’argent où est la parité homme / femme ? Et enfin un immense crosseur qui est aussi un grand compétiteur ce n’est pas banal.
Pour rebondir sur le message de “fat” avec lequel je suis totalement d’accord, ça vaut le coup de jeter un oeil au blog de Sylvain Gattini, qui était présent au début de la coupe du monde et qui a préféré la quitter avant la fin(*) :
http://sylvaingattini.blogspot.fr/2017/05/fin-de-la-pwc.html
Et je maintiens que la compétition en parapente ne devrait pas exister, que c’est en contradiction avec tous les efforts déployés collectivement pour voler serein et content (encouragement au renoncement, ne pas voler sous le vent, avoir toujours une vache accessible, un vol, c’est un vol, etc., etc.), et que toute cette énergie serait mieux utilisée à organiser des rassemblements (sans classement) par exemple, avec présentation de sites et plein de navettes.
Derob
(*) du coup, il est rentré dans les pyrénées et a tapé un Arbas-aprèsPau : http://sylvaingattini.blogspot.fr/2017/05/arbas-ou-la-conquete-de-louest.html
On pourrait faire le même raisonnement avec plein d’autres sports, en vélo non plus c’est pas prudent de bourriner à 90 km/h dans une descente de col juste parce qu’il y a une ligne d’arrivée au bout. En voile tu crois que c’est raisonnable de partir tout seul autour du monde avec une machine à vents en plastique qui file à 30 ou 40 nœuds? Et skier pépère c’est bien plus cool que de s’envoyer la Streif en moins de 2 minutes…
Et pour en revenir au sujet… Vincent as-tu des infos plus précises sur l’accident et surtout l’état du pilote Ecossais? (désolé pour l’imprécision)
Moi je veux bien “vérifier mes sources” (bien que n’étant pas journaliste mais simple contributeur sur un forum) mais je ne sais pas comment.
L’accident a eu lieu près de chez moi et il me chagrine pas mal… du coup, si c’est possible d’avoir des nouvelles, j’apprécierais assez, surtout si elles sont bonnes!
d’après une source local … le pilote est reparti très bas dans la combe et en voulant soit ressortir soit poser à percuter le toit de la grange puis a fait uen chute de 7 mètres, les pompiers ( source directe ) ont retrouvé le pilote en arret cardiaque
autant l’omerta est déplorable, autant y a surement moyen de faire des compets saines, avec des vertus et retombées positives pour toute la communauté.
de meme que la comm secu devrait etre plus directement impliquée dans la formation, elle devrait pouvoir s’investir dans les compets …
mais je suis pas assez compétent pour avancer autre chose que ces banalités au conditionnel :canape:
et donc on laisse pas faire n’importe quoi : https://www.lequipe.fr/Cyclisme-sur-route/Actualites/Giro-le-classement-du-meilleur-descendeur-annule/798098
Autre son de cloche (en MP) de quelqu’un qui semble sûr de son coup: le pilote ne serait pas décédé. 
Pour moi c’est tout ce qui compte.
[quote]et donc on laisse pas faire n’importe quoi : https://www.lequipe.fr/Cyclisme-sur-route/Actualites/Giro-le-classement-du-meilleur-descendeur-annule/798098
[/quote]
Il n’en reste pas moins que par exemple dans l’étape qui finissait à Bormio les 20 derniers km étaient la descente du Stelvio ce qui a permis à Nibali excellentissime descendeur de faire un écart, de gagner l’étape et de pousser ses adversaires à la limite.
Après si on n’adhère pas au concept de se mettre dans le rouge, faut pas faire de compet…
Ça me fait marrer l’exemple du vélo parce que je connais un parapentiste qui a arrêté le parapente pour se mettre au vélo.
Il a arrêté le parapente après avoir fini dans l’arbre en autorotation en tenant encore la poignée du secours dans la main, après avoir rebondi sur son airbag suite à vrac près du sol dans vent trop fort et après un dernier épisode où il a enchaîné frontale-décrochage-détente au-dessus du caillou et ayant cru mourir… Se disant que ça finirait mal mais qu’il avait quand même besoin d’action, il s’est mis à fond au vélo.
Bref quelques mois plus tard il faisait un beau séjour à l’hôpital suite à fracassage mémorable en attaquant comme un tabanard dans un rond-point !
Quand on connait les lieux, qu’on voit les conditions aérologiques et les manches proposées, ce serait en effet une option à envisager : une journée de repos.
Ceci dit, imaginons que l’organisation (sportive s’entend) décide de banaliser une journée qui serait volable en disant aux compétiteurs “reposez-vous, allez vous baigner, faites du tourisme, mais revenez frais pour affronter la suite” et qu’ensuite la météo change et ne permette plus de manches, ou bien seulement une, tous les compétiteurs - et les autres - leur tomberaient dessus en leur reprochant d’avoir “gâché” une manche possible…
Je ne crois pas que l’accident en parapente soit une fatalité et qu’il faille s’y résigner, mais il faut être conscient que les pilotes eux-mêmes ne veulent pas volontiers que l’on mette en place des garde-fous - il n’y a qu’à voir le sujet récurrent des VNH ici même : pour certains c’est devenu une idée fixe !
Il va donc falloir une grosse pression, de nous, les pratiquants, et des décisions très courageuses pour améliorer la sécurité.
Pour *certain. Je n’en connais pas d’autres, ou alors ils font vraiment beaucoup moins de bruit.