Secours obligatoire en biplace

désolé marc
il est a noté que si ma moyenne de français en 3 éme avait été plus élevée que les 0.75/20 due en partie a ma dyslexie, j’aurais peut être pu envisager une formation plus littéraire,
ceci dit par l’enseignement agricole j’ai pu obtenir un niveau bac +2 grâce a mes compétence plus scientifiques,
hé oui on ne peut pas tout avoir,
et dans bien des cas je préfère avoir ma logique humaine et scientifique, que d’être coincé ou obnubilé par la forme d’un texte sans chercher a en comprendre le fond, l’origine, ou ses tenants et aboutissants.
cordialement
de la part d’un élève qui a eu suffisamment de 0 en dictée pour faire concurrence a points s, et remercie les arcanes de l’éducation nationale qui ne donne pas de note négative ce qui m’a permis de ne pas creuser au fond de la fosse des mariannes :coucou:

L’orthographe et la grammaire coincent un peu, mais le reste de la tête fonctionne plutôt très bien, et permet à son auteur de voir bien plus loin que le bout de son nez.

En skis, on sait différencier le hors-piste pour les secours, et nous on ne saurait pas faire la différence entre un vol biplace fait depuis un site facilement accessible et un vol montagne. On croit rêver!

J’ai cette désagréable sensation que la FFVL est atteinte de la maladie qui touche la plupart des fédérations sportives ainsi que les associations caritatives.

Ces petits organismes naissent avec pour mission la défense d’un sport ou d’une œuvre de bienfaisance, et au début leur fonctionnement y est entièrement dévoué, et toute l’énergie et tout la trésorerie obtenue y est redirigé.

Puis ces organismes deviennent plus gros, leur fonctionnement absorbe de plus en plus l’énergie et de fonds pour leur simple fonctionnement. Ils deviennent suffisamment gros et se sentent alors indispensables, et leur mission glisse doucement de la sauvegarde de leur cause à leur sauvegarde tout court.
Attention, pour ceux qui auraient donné de l’argent pour la recherche contre le cancer à l’ARC, je ne parle pas là de malversation, mais bien juste d’une dérive dans le fonctionnement de ces mastodontes.

Et c’est comme ça que l’on retrouve des associations caritatives devenues des références utiliser plus d’argent pour leur propre fonctionnement qu’ils n’en distribuent pour le cause initiale. Et des fédérations qui mettent tout en œuvre pour leur survie, et augmenter leur influence (se rendre incontournable) en se souciant de moins en moins du sport initial qu’ils avaient pour mission de protéger … d’ailleurs ils se sentent tellement indispensables qu’ils s’imaginent que la survie de leur sport passe en priorité par leur propre expansion !

J’ai comme l’impression que la FFVL commence à donner des signes de bascule dans ce scénario … , mais bon c’est juste une impression, peut être que je me trompe, j’espère que je me trompe …

Royauté: Sauvez le Roi

Démocratie: le Peuple est Roi, et les dirigeants ont la Noblesse de les servir.

Coucou gilles !

L’obligation de moyen est jurisprudentielle, et jusqu’à preuve du contraire à
Jurisprudence c’est la loi.

Ne me dis pas que tu ne sais ps que la DDCS est ton autorité de tutelle ??? Regarde ta carte pro, c’est marqué dessus.

Si je puis me permettre, je crois que la demande de Gilles (et d’autres, moi inclus), ce n’est pas de demander si la DDCS est ton autorité de tutelle, mais c’est de préciser en quoi la DDCS t’oblige à emporter le secours puisque c’est ce que tu affirmes :

Merci de nous faire un peu de pédagogie, ce qui est évident pour toi ne l’est pas forcément pour les autres…

Salut,

Je suis désolé que tu sois désolé :pouce:

Mais c’est justement parce que ton texte est vraiment intéressant sur le fond, mettant en avant des arguments tout à fait pertinents, que je me suis permis de faire cette remarque.

Comme c’est un texte que tu as envoyé de façon un peu “officielle” (à qui d’ailleurs ?), il aurait pu être utile de le faire relire avant de l’envoyer.
Mais comme l’écrit Fabrice, le fond est bien sûr plus important que la forme !

:trinq:

Marc Lassalle

Bonjour,

Il a bien été évoqué au CD le fait que ce serait utile de prendre le temps de réfléchir à la façon de définir les types de vols qui pourraient être dérogatoires par rapport à l’obligation.
Il y a même eu un vote (voir mon message sur le déroulement du CD) pour différer le vote sur l’obligation afin de prendre le temps de préciser ce que pourraient être les vols dérogatoires.
Mais ce vote a été négatif, une très large majorité demandant que l’on procède au vote sur l’obligation sans attendre, l’argument étant qu’il serait impossible de définir un vol en soaring ou un vol montagne :

  • soaring : à partir de quelle hauteur au-dessus du relief un secours pourrait-il être utile ? (même à la Dune du Pyla, on peut prendre 200 m de gain, et s’il y a une collision en vol le secours pourrait alors être utile…) ;

  • vols rando : à partir de quelle dénivelée à monter à pied considère-t-on un vol comme un vol rando ? (montée à la Dent de Crolles ? à Sainte-Victoire ? etc.).

  • vols montagne : le vol depuis l’Aiguille du Midi est bien un vol de haute montagne (décollage à 3600 m), mais on y accède en téléphérique (on peut donc avoir un secours, n’est-ce-pas ?), alors ?

Les pistes balisées en station sont très clairement identifiées : elles sont entretenues, lissées, avec une signalétique (panneaux de couleur numérotés…) et dès que l’on se trouve 50 m en dehors des pistes, on le sait parfaitement.

Vols rando ou montagne, c’est un peu plus flou à définir (mais on aurait pu se donner un peu de temps pour le définir) !

Marc Lassalle

Ça peut se définir par la durée, la longueur ou le dénivelé de la marche d’approche et non l’altitude du site (cf exemple aiguille du midi).

La durée non, ça dépend de la caisse que tu as. Par contre la déniv et la distance ça peut se mesurer de manière objective. Suffit de fixer 2 limites par rapport à l’accès routier autorisé ou à la remontée mécanique la plus proche , à la fédé de positionner le curseur par ex au dessus de 5 km de distance et/ou de 500m de déniv le secours n’est pas obligatoire.
Mais bon qui veut noyer son chien…

La jurisprudence, ça n’est en aucune manière la loi, c’est une uniformisation de la loi.
Pas étonnant qu’avec un raisonnement pareil, assaisonné à la sauce “principe de précaution”, on en arrive à cautionner, voir encourager de tels errements …

Le ton de cette réponse n’est-il pas symptomatique d’un état d’esprit qui prend (tous) les autres pour d’irresponsables idiots qui n’ont qu’à se taire devant l’autoritarisme sécuritaire de la FFVL ?

Je rappelle les résultats du vote (à main levée !) sur le fait de voter de suite en séance l’obligation ou non du secours pour tous, sans attendre une définition précise des vols qui seraient dérogatoires, ce qui permettrait un vote lors d’une future réunion du CD en disposant d’une telle typologie de ces vols :

  • pour (voter de suite sans attendre) : 12
  • contre : 8 (dont moi)
  • abstention : 1
  • n’ont pas pris part au vote : 2

Du coup le vote sur l’obligation a eu lieu dans la foulée…

Marc Lassalle

Bonjour,

Mais maintenant il est bel et bien obligatoire pour tous les pros (alors qu’effectivement il ne l’était pas pour tous jusqu’à maintenant) !

En effet je rappelle que la décision prise par le CD ne concerne pas que le biplace en pratique “associative”.

Tous les licenciés FFVL (pros ou non) réalisant des vols en biplace sont “obligés” à présent d’emporter avec eux un secours.

Marc Lassalle

La, c’est se faire plus bête que l’on est que de ne pas savoir répondre à ces questions parce qu’on veut tout définir dans l’absolu …

Quand tu vas faire une rando, tu sais si tu peux y aller avec tes petites chaussures et une bouteille d’eau, si il faut prendre de bons souliers et un casse-croute, ou si il faut prévoir 3 jours de bivouac, mais qu’on va pas changer de slip parce que tout gramme gagné compte … Pareil en alpi, tu sais si il faut prendre les crampons, combien de broches à glace toussa toussa … Ça s’appelle la pré-pa-ra-tion ! Et quand tu te prépares pour faire ta rando ou ta course d’alpi, tu sais si prendre les quelques kilos en plus du secours vont te mettre à l’amende, ou si le gain de sécurité pour le vol vaut le coup ! Et ce qui est fou, c’est que ça dépend pour chacun !

Et pour la Dune, faut ne jamais y être allé pour se dire qu’en faisant le plaf il y a des risques de collision … Le danger, il est au ras du sol (dans les 50 premiers mètres disons) quand tout le monde fait le foufou, et dans les mauvaises décisions …

dans un règlement, il faut bien définir précisément les cas de figure qui pourraient être dérogatoires. On fait la même chose dans la définition des prérogatives des professionnels de la montagne (AMM vs GHM par exemple). Mais bon, comme tout le monde s’en fout de toutes manières.

Salut,
d’un autre coté il suffit seulement de deux pilotes pour avoir une collision, que le risque est plus élevé à 50m/sol soit, mais qu’il soit nul au plaf est un argument difficile à défendre.

[quote=“fbi,post:674,topic:54272”]
Ou alors, mais ce n’est qu’une idée comme ça, réfléchir un peu avant de passer au vote …

[quote=“brandi,post:675,topic:54272”]
Y a quand même une combinaison d’un risque faible et facilement évitable (suffit de ne pas faire le plaf :stuck_out_tongue: et puis c’est quand même pas vraiment la que ce trouve l’intérêt du site) et d’un danger réel (un ptit frottage de sellette dans le sable lors d’un wagga, et hop le secours, et zou dans le rouleau horrible derrière la Dune)

Je viens de lire ceci. Ce n’est pas en rapport direct avec le sujet mais pour autant éclairant sur un certain mode de fonctionnement de la FFVL, qui je trouve a du mal à s’extirper du syndrome de la “salade niçoise” dans laquelle elle se trouve depuis tant d’années.
Bref, Je trouve vraiment limite la cooptation comme mode de recrutement (le DTN ici en l’occurrence) qui bypasse de fait un appel d’offres. Cette fédé a vraiment besoin de s’aérer les plumes.

Extrait:

"Quand as-tu pris le poste de DTN et par quel biais ?

Je suis devenu DTN en 2008, suite à une demande de Jean-Claude Benintende lorsqu’il a pris la présidence de la FFVL. Il
voulait m’avoir comme DTN sous son mandat et j’ai accepté.

Ce n’est pas très courant de devenir DTN par la demande d’un président de fédération ?

C’est une négociation entre le ministère et le président de la fédération, même si officiellement il y a un appel d’offres. Si
le profil du candidat est bon, le ministère refuse rarement le candidat du président.

Pour qui travailles-tu ?

Je suis ‘sous les ordres’ du président de la FFVL, mais payé par le ministère des sports. Donc je travaille directement pour
la FFVL, mais j’ai aussi des comptes à rendre au ministère, qui m’emploie.

Et en quoi consiste ton travail ?

Le DTN de la FFVL est l’articulation entre l’état et la fédération. Pour la FFVL, il fait les demandes de subventions à l’état. Et
pour l’état, il fait remonter les informations de ce dernier à la FFVL et se porte garant du bon usage des financements. Il
conseille les élus nationaux sur les décisions à prendre. Mais il est aussi le représentant technique de la fédération, autrement dit, il représente la fédération dans les réunions importantes, quels qu’en soient les thèmes et les interlocuteurs pour autant que la FFVL soit concernée. Cela peut-être pour la défense du vol libre dans un lieu donné, mais aussi la gestion de problèmes
liés à une des activités de la FFVL"

Cette édition de parapeople nous a été présentée par laurent Van Hille de l’école de parapente “les Choucas”
http://www.voler.info/media/goueslain.pdf

le texte a été envoyé en réponse, et donc sur le mail de l’émetteur, donc a priori la personne la plus apte a recevoir la réponse, a moins que la ffvl soit devenue a ce point labyrinthique que dédale ne puisse permettre a son fils de voir les cieux “wiki est mon ami”

en ce qui concerne la dyslexie, il est a noté que c’est un handicape, qui comme un certain nombre de handicape a la cruauté de ne pas être visible de prime abord, et laisse croire au personnes superficielles que les personnes atteintes sont demeurées,

et pas plus que l’on ne peu imposer a un cul de jatte de refaire pousser ses pattes, on ne peut stigmatiser un dyslexique de ne pouvoir voir ses erreurs en relisant un texte, certes comme un amputé a la possibilité d’utiliser des prothèses, ma prothèse est le correcteur automatique, avec la limite lié a cette outil venant du fait qu’il est incapable de corriger autrement que par du mot a mot, qu’il ne connais pas tous les mots ni toutes les formes, et qu’il n’est pas rare que les corrections soient pires que les erreurs initiales.

quand au texte initial, si quelqu’un veut le retravailler, le corriger, pour en faire une pétition il a mon accord et ma bénédiction.