Sites du Mourtis - Faces sud en versant nord des Pyrénées

On est assez d’accord! En gros les manches c’était déco en sud, une balise versant sud puis une autre sous l’escalette et après des zigs et des zags vers Cierp et but dans les prés au nord de Marignac. Les 2 premières manches pas de pb pour moi, j’avais volé vite donc sorti des faces sud avant que l’échange ne se mette en route, le reste c’était du soaring bien copieux dans les versants N, juste le glide final bien bien à fond de barreau dès qu’on rentrait dans la couche de brise. Ce ne fut pas le cas pour tout le monde!
La dernière fois je me suis fait baiser, pas assez fait gaffe à la B1, nettement plus au sud que les autres fois, du coup je prend pas assez de gain pour aller la claquer et il me manque 10m pour repasser la crête du Mourtis, le temps de me refaire dans la face sud le flux de N s’est mis en route, j’ai insisté 1/2h dans la lessiveuse avant de renoncer et partir poser en aval de Fos, la brise y était à peu près gérable, j’étais même pas en marche arrière avec la Mantra3 mais je peux te dire que tout le temps de la descente j’étais pas serein de ce que j’allais trouver en bas, au point de choisir de poser juste en aval d’une haie d’arbre en me disant qu’au pire elle m’arrêterai…
Donc ton point de vue sur les compets au Mourtis je le partage!

En amont d’une haie d’arbres (si c’est dans l’espoir qu’elle puisse t’arrêter le cas échéant) :stuck_out_tongue:

ben non en aval, la brise remonte la vallée donc je pose au vent de la haie!
:stuck_out_tongue:
:stuck_out_tongue:

Récit


https://i62.servimg.com/u/f62/17/49/83/26/mourti10.jpg

Xavier était aussi pilote de delta et de planeur

On pense à lui et à sa petite famille à laquelle il manque

Nota : voile Futura fin.7.8

Lorsque l’on randonne sur piémont pyrénéen, il est courant de trouver des panneaux vous indiquant que vous êtes sur le territoire des ours… et des patous, grands chiens de garde blancs, protecteurs des troupeaux contre les 1ers cités.

Un danger bien plus grand, invible, n’est jamais signalé.

Il a pourtant fait de nombreuses victimes, dont des dizaines peuvent malheureusement en subir les séquelles toute leur vie.

La maladie de Lyme infeste les tiques qui parasitent les nombreux cervidés qui habite ce piémont : une bactérie trés résistante aux antibiotiques, d’autant plus si le traitement n’est pas éte entamé dès l’apparition de l’érythéme caracteristique.

La parade est simple :

  • éviter de traverser les sous-bois, de suivre des sentes d’animaux,
  • rester sur les chemins fréquentés (les chercheurs de champignons ou de bois de cerfs tombés sont très exposés), porter des chaussures hautes (du genre qui protégent bien les chevilles des entorses) et surtout se couvrir les jambes avec un pantalon de toile (pas de shorts les filles !).

Je conseillerais aussi un couvre chef du type bob à large bord, bien utile aussi pour se protéger du soleil en crête

Selon la toubib locale très curieuse de se documenter au plus près sur la maladie de Lyme qui fait son boom et son buzz ici aussi, il semblerait que si les cervidés (et autres gibiers dévastateurs laissés à la dérive par les fédérations de chasse qui ont depuis longtemps “organisé” leur élevage et leurs lachers renouvelés pour que le toulousain puisse tirer dessus depuis la portière du 4x4) en sont des vecteurs sains potentiels, ce sont des rongeurs petits ou plus gros qui sont les premiers fournisseurs de la bactérie maligne à leurs tiques mises en partage. Ce qui pourraît aider à comprendre que de la brave sieste en prairie de piémont ou de plaine semble fournir un même risque que la traque du bois de cerf en forêt, question de se voir aggripé et contaminé par de la tique à borréliose de Lyme. Même les chauve-souris et des oiseaux (y compris martinets qui ne posent jamais au sol !) portent ces parasites qui peuvent les exténuer par leur poids mort de sang sucé, indépendemment de la présence de la bactérie.

Ces dernières années, il y a eu moyen de se faire parasiter de mi-février jusqu’à fin novembre… (contre seulement avril-octobre il y a dix ans). Qui se plaindra encore d’un hiver trop long ?

Vive le renard du coup ! en effet là où il y a plein de renards peu de maladie de lyme du coup :wink: et pour cause

http://www.parapentiste.info/forum/sites-de-vols/compression-et-venturis-au-vent-du-relief-influence-de-linversion-advection-t49138.0.html;msg616255#msg616255

Piqure de rappel à l’aube de la saison 2018

Une situation aérologique difficile a appréhender et à expliquer au Mourtis ce vendredi : du nord ouest forcissant avant de passer à l’orientation sud-ouest prévue initialement pour la fin de matinée.

Mais les pilotes et les voiles actuelles sont décidément… stupéfiants :

déco nord, remontée “à l’abri du vent” (et de l’échange plaine-montagne) en faces sud adossées au piémont du Gar et d’Escalette, pour revenir survoler le Mourtis en “bolides” vers 2400m pour sauter dans les versants nord des antécimes frontalières, repasser en nord-w du Burat… pour remonter à Luchon par les versants ouest :roll: et en redescendre en fin d’après-midi.

Là c’est la grosse confiance… et le talent…

Gaffe, tout de même les jeunes :expressionless:

C’est le talent.

Jamais j’irais voler dans les Pyrénées.

çà a bien joué entre les régimes de brises de vallées Nord sud en basses couches et le météo ouest Sud ouest au plaf !

Il y a aussi des veinards : Serge, venu en vol avec sa Delta 2 depuis Campan (près de Bagnères de Bigorre - 65) en exploitant ce N-W généreux pour jouer à saute-moutons entre petits monts et plateaux généreux en thermiques hachés, entre piémont et hauts sommets, au mieux des plafonds du jour, nous avait rejoint à l’entrée de la vallée de Luchon.

Jackpot pour lui : Alain, un palois de la DGA venu au Mourtis pour faire découvrir à sa 777 King les “charmes” du Mourtis sans sa combinaison anti-G des essais en vol (avec le recul… avec ça pourrait être bien au Mourtis), lui offrait le ticket de retour :slight_smile:

Tu devrais, c’est magnifique.
Je n’y ai fait que 2 vols il y a déjà un bon moment et ça fait partie des vols que je n’ai pas oublié.

Moui m’enfin plus tout neuf qd même :smiley:
En plus d’avoir du talent Kevin est vraiment sympa…et c’est pas le seul dans le coin.

Le triangle réalisé par de Jean-Bernard (S10), suivi comme son ombre sur les deux tiers du parcours par Alain (777 King).

Le président Raymond (Eris4) et moi (président des AilesdM au siècle dernier)… ben… on a fait fusibles pour nos invités - c’est dire si on sait accueillir :lol:

http://parapente.ffvl.fr/cfd/liste/2017/vol/20238838

Les alpins et “plaineux”, appréciez les escarpements du relief et la hauteur par rapport à ceux-ci : pas beaucoup de temps faibles pour se détendre un peu… Suivez la trace et essayez de comprendre les différentes influences et aérologies rencontrées… :grat:

Vmax = + 10 m/sec

“Ah oui… quand même…” ça va évoquer de bons souvenirs à certains de nos “expatriés” :coucou:

Et d’en déduire que dans le secteur, il vaut mieux être humble sur le choix de son matériel…

Et comme pour une mission scientifique d’exploration : trois heures 1/2 d’enregistrement, trois mois (ou trois ans) de dépouillement des datas pour comprendre ce qu’il s’est passé. A vos neurones ! :sors:

Allez… JB est sympa avec nous et nous file quelques tuyaux :bravo:

Vent ressenti / influences dominantes / échanges plaine-montagne :

  • Nord au Mourtis
  • Ouest au Gar
  • Est au col d Artigascou
  • Brises fortes en vallée.

Toujours pas compris ?

Ben… justement… faut lire les dérives sur la trace… et faut travailler…

Pour visualiser le secteur,

  • Le massif dolominitique du Gar et la crête de la Maillède en bas à droite :


http://i19.servimg.com/u/f19/17/49/83/26/stbeat10.jpg

  • Le col d’Artigascou et la vallée de Melles :


http://i19.servimg.com/u/f19/17/49/83/26/melles10.jpg

  • La transition vers Sacaube (la face triangulaire enneigée à droite de mon pied), à l’entrée du Val d’Aran espagnol :


http://i57.servimg.com/u/f57/17/49/83/26/nova_s12.jpg

Après faut pas croire que tout est compliqué dans les Pyrénées, on peut aussi voler tranquille sans se torturer les neurones et faire quelques km quand même…

http://parapente.ffvl.fr/cfd/liste/2017/vol/20234970

ou bien: http://parapente.ffvl.fr/cfd/liste/2017/vol/20232867
:shock: :shock:
vous remarquerez que pour éviter de se compliquer la vie il fait soigneusement demi tour avant d’arriver vers chez Paul!
:stuck_out_tongue:

+10m/s c’est une erreur de la cfd…

Déconnes pas Piment, le polux il était proche de l’orgasme.
Là il vient de débander d’un coup …
:mdr:

C’est ce que pense JB lui-même - Il va regarder cela -

N’en pensez pas pour autant que les gros varios en versant nord des Pyrénées c’est comme la taille des prises de pêche.

En parcourant mes cahiers de notes pour retrouver une situation voisine d’hier, j’ai trouvé le vol de sortie du carton de ma 1ère Zen : le 6 avril 96 (jour de la première manche de Vieille-Aure je serai sur la 2nde manche du lendemain), nous avions des conditions similaires avec (je me relis) du N-W modéré sous 2200 puis du S-W au-dessus, tournant en congestus en fin d’après-midi, après que des compétiteurs qui s’étaient rapprochés un peu trop des crêtes aient pris la pluie… et même la neige, aux dires de certains.

Cela donna un généreux +8 m/s rencontré sous 1000 m en versant sud du Pic du Gar, me satellisant à un peu moins de 2600… Juste le temps de me convaincre qu’il fallait impérativement que j’améliore le roulis de mon nouveau gun qui tournait “carré”… m’infligeant de belles séances de montagnes russes.

Quatre années plus tôt, toujours au printemps, j’étais obligé au même endroit de desserrer ma ventrale au maximum pour pouvoir maintenir ma Phantom en virage serré ma Nova Phantom 49 -1ère du nom- qui montait les étages… en parachutal :affraid:

[quote]N’en pensez pas pour autant que les gros varios en versant nord des Pyrénées c’est comme la taille des prises de pêche.
[/quote]
Tu sais ce qu’elles te disent les prises de pêche dans la vallée?

https://scontent-cdt1-1.xx.fbcdn.net/v/t31.0-8/18278405_1452558208139933_5466098294578592810_o.jpg?_nc_cat=0&oh=7bfc4c41190877fea0155783500bf986&oe=5B532689

Et dans le gave d’Azun, pas en lac !