En faisant des erreurs…ça a failli m’arriver en septembre à la Forclaz :
17h conditions très calmes (ça tiend à peine), déco avec le frein qui passe dans les arrières (première erreur pendant la prévol), c’est calme, je ne veut pas m’écarter du relief pour avoir une chance de tenir, je lâche la commande pour (j’imagine) une seconde, pour la déméler. A ce moment je traverse une turbulence, je vois l’aile partir devant avec une seule commande en main…et paf fermeture à 70%, autorot twisté instantanée, secours, qui n’a pas le temps de s’ouvrir, arrivée dans les sapins centrifugé. Aucun bobo au bonhomme (l’aile ne peut pas en dire autant) mais hélico pour me sortir de cette fâcheuse posture.
Je vole depuis longtemps, je sais bien qu’il ne faut pas lâcher ses commandes près du sol, mais après une saison ou j’avais beaucoup volé dans du costaud j’ai baissé la garde dans ces conditions qui semblaient inoffensives. C’est là qu’est le danger, comme pour les automobilistes qui ont statistiquement plus d’accidents par beau temps de jour que de nuit par mauvais temps, par ce que leur vigilance baisse.
Nous essayons de ne pas faire d’erreur et le parapente en pardonne beaucoup mais malgré tout l’erreur est humaine et le parapente ne pardonne pas tout, quand les deux se combinent ça vire très vite au drame.
Bref je ne sais pas ce qui s’est passé dans ce triste accident, mais se tuer en air calme est malheureusement possible. 
Mes condoléances à tous ceux qui le connaissaient.

