A propos de l'accident a Gensac mercredi dernier

:coucou:

pour moi ça évoque un autre sujet …
peut-être aucun rapport avec les derniers accidents … mais un rapport avec quelques accidents que j’ai vu :boude:

la vieille tuile dont stepson parlais … ben vu les largeurs de caissons, vu les plan de descente …; ça se pilotait très différemment. D’ailleurs nous (vieux pilotes) avons vu quelques techniques qui était top moumoute devenir désuète voir franchement non recommandées …

Je pense que nous (enfin surtout les “vieux” pilotes) avons besoin de faire des stages de remise à niveau.

  • paske les technologies évoluent
  • paske aussi nous avons pu prendre de mauvais réflexes

du coup nous pouvons être en sursit, malgré une très grande expérience … des gestes qui sont devenus plus approximatifs ou des risques plus grands paske ça a toujours suffit, des ailes qui évoluent …

hében hében !
j’ai juste une question un peu hors sujet, qu’est ce “se prendre une demi aile” ??
a++
Fred

Ben tu vois ton aile ? Tu prends la moitié et tu la laisses pendouiller au dessus de ton nez :dent:

une sorte de décrochage d’une seule demi aile ?

Une fermeture d’une demi-aile plutot

ok merci pour la précision !

Bon allez en plus clair :sos:

Lorsque les filets d’air attaquent trop par le dessus de l’aile (incidence), l’aile n’est plus alimentée donc les caissons perdent leur pression et le fait que ça souffle par le dessus, tout ça (déjà fragilisé) te tombe sur la figure de manière souvent violente.
Si ça arrive par le milieu => frontale, par le côté => asymétrique (stabilo, 1/4, 1/3, 1/2, 3/4 … d’aile).
Un pilotage actif permet d’éviter ou du moins de réduire ces incidents mais bon, là faut que t’achète un bouquin (mes doigts chauffent là). :rando:

Floodons un peu…
Hello ppa,
Ça se voit que t’es un vieux pilote : y’a pas de pression dans les caissons. A peine un pouillème de plus que la pression atmosphérique et c’est pas ça qui tient l’aile… c’est la dépression d’extrados. Et quand les filets d’air attaquent par dessus, la dépression disparait, la portance aussi et le tissu concerné tombe.
Éventuellement, le vieux pilote retrouvera la pression au bistrot du coin !

ahoui non mais on aurait parlé de fermeture asymétrique, j’aurai compris desuite ! Mais en remontant les bras, ca devrait rouvrir tout seul non ?(enfin ca dépend de la voile et de la hauteur ou ca survient !)

Déjà, ça doit tenir la forme et les caissons ouverts ? Et c’est plutôt important pour notre machin mou. Cette pression minime, on la sent bien sur les freins, me gourre-je ? Quand la commande ramolli, c’est pas un signe de pression en baisse ?
Pour la dépression qui permet le vol, y a plein de théories et des gens sont pas d’accord. :grat: (une histoire de force de réaction à l’air dévié vers le bas).
Faudra qu’on aille a un cours d’aéro d’Hervé :prof:

PS : Pour ce qui est de Gensac, je suis convaincu que dans cette combe, on est en plein dans le rouleau derrière la pente des peupliers (=> en Ouest donc). Après c’est aussi turbulent partout en Ouest. Ce rouleau n’existe pas derrière le déco (du moins je l’ai pas encore trouvé :affraid: ).

C’est à peine si ça permet le maintien en forme. C’est plus un équilibre d’ensemble qui garde le machin ouvert. On le voit parfois sur certains atterros sans vent : il arrive que le pilote se pose, s’arrête et l’aile lui tombe verticalement gentiment sur la tête à vitesse nulle (donc sans “pression” interne) tout en gardant quasiment sa forme…

Cette “pression minime” elle est quasi-indécelable dans les commandes. Ce que tu sens dans les freins c’est la force de la portance à l’endroit concerné par le freinage, la répartition de cette portance et les variations dynamiques de son équilibre. Donc globalement les déplacements du centre de poussée.
Une aile lourde à la commande n’est pas une aile à la “pression interne” élevée car le faible surplus de pression n’est donné que par la vitesse de l’aile qui induit une certaine “compression” dans le profil.

Ouais Vincent, une aile est très fragile quand on y marche dessus, j’ai vu aussi ces ailes qui tombaient verticalement encore gonflées ou encore des ailes avec des caissons fermés. Et pourtant, de dessous on a l’impression qu’il y en a (de la pression).
En plus, je ne bois pas de bière :bu:
Pour les freins, ça tiens bien mieux la route qu’une mince histoire de pression :pouce: