Accélérateur / polaire des vitesse sur une B -

voici un tuto où il est bien expliqué quand il faut pousser

https://vimeo.com/89291872

Lors de mon premier stage thermique, fait avec l instructeur des bpjeps (bref un très bon) il nous a dit qu avec les voiles modernes, même les A, il ne fallait pas hésiter à mettre du barreau.
On ameliore la penetration et on prends de bonnes habitudes.

Tu pourras aussi d ailleurs t entraîner a gérer ton tangage d aile au pied.
Mais en effet ca prends des ressources mentales donc priorité aux placement, etc qu a l optimisation fine.

Grosso modo une base :

  • vent de cul ou air porteur : bras haut
  • air standard peu de vent : 1e barreau (1/3)
  • air descendant ou vent de face marqué : 2 e barreau
  • scotché et t es dans la mouise : full barreau et tu pries

Parfois, il vaut mieux poser à reculons que faire une belle frontale massive à fond de barreau… :prof:

Et on peut même moduler encore un peu, à la marge. Parfois en se grouillant en route sur les longues transitions, on arrive quelques minutes avant la fin d’un cycle ou avant que ça passe à l’ombre des gentimulus qui arrêtent la convection.
Ce n’est pas qu’une question de polaire, il y a parfois aussi un peu de timing.

concernant la polaire, je sais pas sur ta buzz ce que ça donne, mais en général à 1/2 accélérateur le taux de chute se dégrade pas vraiment, par contre tu gagnes un peu de vitesse ce qui améliore souvent un poil la finesse.

l’idée en cross, c’est de rallier 2 thermiques le plus efficacement. Quand tu quittes un thermique c’est que ça fait un moment que tu sais où sera le suivant et que tu observes ce qui s’y passe.
Le temps passé entre 2 thermiques est donc à raccourcir, parce que ce temps passé n’est pas dans un thermique donc tu descends pendant plus de temps
L’idée de voler accéléré prend donc du sens, à peu près chaque fois que tu n’es pas dans un thermique. Le principe est assez simple en fait, le temps dicte pas mal de choses en vol. tu ralentis parce que tu veux faire + de secondes dans de l’air qui porte, tu accélères parce que tu veux perdre le moins de secondes dans de l’air qui descend.

Sur une ligne porteuse (une crête en dynamique par exemple) tu ne vas pas t’arrêter tous les 200m pour enrouler ça ne sert à rien vu que ça porte, du coup, tu peux de nouveau accélérer et cheminer en contrôlant ton tangage au pied (attention aux bulles… ça ferme fort quand tu tombes dans la dégueulante derrière et que t’avais enfoncé encore pour passer…)

Au début je trouvais ça flippant d’accélérer, ça fait un truc à contrôler en plus, et le contrôle du tangage est inversé par rapport aux freins ( tu pousses pour faire mordre alors que tu lâches les freins quand tu n’accélères pas) on s’habitue, et la sensation est sympa au final, on a le sentiment d’avoir un cran de contrôle en plus, c’est normal tu commences à piloter complètement la voile. En ligne droite ça file plus c’est agréable.

Je te mets un document que j’avais trouvé parlant des grands principes c’est assez instructif. ça s’adresse à des gens qui volent sous des couteaux, mais l’idée est là.

Merci pour les supports, docs et vidéo, ça donne matière à travailler !

Pour ce qui est du vol avec le calage Mc Cready le principe est d’optimiser les transitions; il y a plus de 30 ans quand les calculateurs n’avaient pas encore fait leur apparition les varios des planeurs étaient équipés d’une couronne mobile basée sur la polaire de l’appareil et indiquant des vitesses de vol, dont l’origine était placée en face du “zéro” du vario nous indiquant alors la vitesse “idéale” à adopter par lecture directe du chiffre sur la bague pointé par l’aiguille du vario. Quand nous avions une estimation moyenne des thermiques rencontrés on décalait alors l’origine de la couronne en face du chiffre du vario (ex: si les thermiques rencontrés donnaient en moyenne du +2 ou +3 m/s on faisait alors tourner la bague pour caler l’origine en face du +2 sur le cadran du vario et on obtenait alors une vitesse de vol “optimisée” supérieure à celle obtenue avec un calage à “0”).
Mc Cready (ou un autre) avait démontré que pour 2 planeurs quittant un thermique à la même altitude celui qui volait plus vite et donc rejoignait le thermique suivant plus rapidement sortirait du nouveau thermique plus vite que celui qui avait volé plus lentement même si ce dernier était rentré plus haut dans le nouveau thermique A CONDITION QUE LE NOUVEAU THERMIQUE SOIT AUSSI GENEREUX QUE ESCOMPTE bien évidemment, d’où le principe simple mais très efficace (en l’absence de calculateur) de l’anneau de vitesse pivotant autour du vario. Mais les planeurs ont une plage de vitesse très étendue, pour mémoire le vénétable Ka8 sur lequel je volais à l’époque avait une vitesse de taux de chute mini aux alentours de 70km/h et une VNE (vitesse maxi à ne pas dépasser) à 140km/h… Nos parapentes ont une plage de vitesse beaucoup plus réduite entre bras haut et 2ème barreau (environ 10/12 km/h pour ma voile qui est une A) donc je ne pense pas qu’il faille trop se casser la tête avec ces notions de polaires, pour ma part j’en retire que si les thermiques sont bons on peut se permettre de transiter à donf pour rejoindre la pompe suivante et si on n’a eu que des bullettes anémiques on a plutôt intérêt à gérer le capital de gaz sous la quille…

Salut,

Truc tout con aussi, soigner sa sortie de thermique et optimiser sa montée en thermique.

  • Entre sortir tip-top du thermique et sortir mal, on peut parfois griller 50m (et plus) chèrement acquis. Ceux qui peuvent faire la différence entre je raccroche ou je pose. Exemple: en plaine, cross vent de cul, sortie de thermique côté sous le vent, dans la zone dégeulante. Au comment se demander pourquoi ce pingouin d’autre pilote vient de nous mettre 50m avec sa voile B alors qu’on a une D “top moumoute voile du moment”.
  • lambiner à gratter les 3 derniers mètres du thermique dans un laborieux et poussif 0.1 m/s pendant que les potes nous prennent 500m (tu fais ça 2 fois, tu les revois plus). Règle empirique: je quitte le thermique quand le taux de montée (vario) égale à nouveau celui que j’ai trouvé en entame de thermique (généralement, on passera sur l’exception des cas où on se fait chopper (plus qu’on ne choppe) par un boulet de canon de +5 m/s)
  • la bonne ligne tu suivras mon fils…bon, là, c’est comme les coins à champignons, chacun a ses trucs (et on les donne pas toujours). ==> matte les potes autour, si un flotte mieux et est accessible, va vers lui. Si t’est seul, que pour aucunes “raisons apparente” tu choppe du -2 m/s pendant un moment, change de cap…

My 2 cents