Accident dans le Finistère

Je n’ai pas tout lu mais en synthèse de ce que j’ai lu ; on peut considérer que les turbulences d’hélico sont particulièrement dangereuse dans un rayon de 3 x le diamètre du rotor et en dessous pour un vol stationnaire. En déplacement ce rayon se déplace avec l’engin comme c’est le cas pour un avion et descend vers le bas et dans le sens du vent. Ce qu’il fait retenir aussi c’est que la turbulence d’helico est 3 x plus puissante que celle d’un avion à masses identiques et qu’aussi elle dure 2 x plus longtemps dans le temps.

Sinon si vraiment cela intéresse, avec le traducteur Google on peut prendre connaissance morceau par morceau du déroulé complet et des accidents et de leurs enquêtes, plutôt instructifs je trouve.

:koi:

http://youtu.be/4GkTR14NjUs
Voir à 4min36 ce que ça donne avec un hélico mais le reste est assez édifiant en particulier sur le déplacement de la turbulence de sillage dans le sens du vent

Pour illustrer les conséquences d’un rotor d’hélico en bord de mer en laminaire (le pilote va bien grâce à l’épais matelas végétal mais on imagine les conséquences du même impact sur des rochers):
https://www.youtube.com/watch?v=ZywNkiBOOvg

En Martinique on fait gaffe au Bell de la douane qui patrouille le long des côtes surtout à Grosse Roche et Cap Che (enfin pour Cap Che l’époque ou on était autorisé à voler).
Ils sont conscient des risques pour nous mais peuvent surgir bas (car traquent les braconniers) donc prudence.

Ce n’est pas complétement vrai Marc.
Il y a une vidéo qui montre les turbulences à côté de l’axe de passage d’un gros porteur (même si c’est vrai que dans l’axe les turbulences décoiffent vraiment). Il ne faut pas croire qu’à côté on ne risque rien.

Salut, :coucou:

Mon message n’était sans doute pas très clair.
Lorsque je parlais d’avion militaire avec réacteur, je ne pensais pas à un gros porteur, mais à un appareil léger de type Alpha Jet par exemple (avion utilisé par la Patrouille de France).

Un appareil de ce type est passé un jour à moins de 100 m d’un ami pilote en l’air (à la même altitude que lui) et mon ami n’a ressenti absolument aucune turbulence.
J’avais lu à cette occasion quelque part que la turbulence d’un avion à réaction de type “chasseur” (ou équivalent) était concentrée uniquement dans l’axe du réacteur (et il y a peu de chances de trouver un parapente dans cette zone !).

Marc

On ne peut pas faire une généralité d’un seul exemple.

Toute turbulence aérodynamique s’amortit par frottement avec le temps mais aussi gonfle en volume réduisant aussi son intensité.
Je ne ferais pas le pari de me croire à l’abri si j’étais sous le vent du passage d’un tel avion à une altitude similaire.

Le problème en bord de mer c’est qu’en cas de croisement avec un hélico, on se retrouve sous le vent de celui-ci avec tout ce que ça peut impliquer…
j’en ai déjà croisé un… j’etais pas fier.

Et je ne suis pas certain qu’ils sont tous bien conscient de l’impact de leurs turbulences de sillage :roll:

Dans le kit de survie FFVL, on devrait inclure un pistolet de détresse !
Vou qui étiez sur le lieu, vous aviez entendu à la radio qu’un hélico allait passer ?
J’ai lu qu’il y avait une enquête de la gendarmerie concernant cette disparition tragique.

… comme dans tous les accidents mortels.

On a déjà tous ressenti le sillage d’un simple parapente et de son pilote (3 m3, 80kg, 30 km/h et propulseur) qu’on croise à quelques dizaines de mètres.
Alors comment peut-on imaginer qu’un avion, ou encore plus un hélico de plusieurs centaines de m3, lancé à grande vitesse, ou pire en vol stationnaire pour un hélico, ne vont pas créer de turbulence importantes pour nos chiffons moux, même à plus de 100 m autours, au dessus y compris. :grat:

Ce que l’on peine a imaginer c’est que 3 ou 4 min après, le le sillage soit encore présent. :koi: :vrac:

Je pense que si les pilotes de gros engins volants sont conscients des turbulences liées à leurs sillages, en revanche, ils ne savent probablement pas à quel point nous sommes fragiles et sensibles comparativement à eux. :fume:

Bonjour,

je connais relativement bien ce site magique du bout du monde. Il y a une toute petite communauté d’irréductibles parapentistes dans ce coin. Ce sont des vols sur des (sites de) plages. Pas vraiment de dunes, mais plutôt des buttes de 3-4 m espacées de centaine(s) de mètres où on ne trouve pour rester en l’air qu’un long surélèvement du niveau de sable de 1m en fond de plage, puis des fougères. En clair, peu de point commun avec le parapente telle qu’on l’imagine, ni même avec la “Dune”. Ici il s’y pratique une discipline utilisant un parapente mais qui s’apparente tout autant au kitesurf et au cerf-volant, dans une ambiance intime, sans pression et sans objectif que celui de se faire plaisir en restant là.

Ce type d’accident est d’autant plus surprenant que l’on se trouve à très très basse altitude, c’est à dire à quelques mètres (1 - 5) du sol (qui est la plage). J’imagine que l’hélico était donc très très bas et très très prés, dérangeant dans tout les cas les plagistes et autres touristes en remuant le sable de la plage. C’est ahurissant !
Au vu de la configuration du site, c’est très surprenant et c’est quasi-inimaginable qu’un tel accident tragique puisse s’y produire. Tout est dégagé, le site est suffisamment visible et dans le coin la pratique n’est pas rare et donc je n’imagine pas qu’un pilote d’hélicoptère local ne sache pas qu’il y a des parapentistes. C’est un accident comme on n’aime pas les penser, une erreur humaine complètement imprévisible.

Courage à sa famille, et à ses proches.

ps modo : sans doute que tout les pseudo-raisonnements énoncés plus haut, d’autant plus sans connaitre ni le site, ni la personne, ni quoi que ce soit de plus pourrait être mis ailleurs.
ps2 modo : Ces PS pourraient aussi être supprimés pour l’occasion.

On y vole plus haut que cette bande de 1-5m. La zone la plus fréquente de vol est sous les 20m/sol