A quand les ailes transparentes pour bien voir ! :boude:
Ha oui c’est vrai … faut etre vu aussi 
Norbert
accident devant le déco de la forclaz
Bonjour à tous,
Etant deltiste et parapentiste je vous communique quelques impressions personnelles :
- un delta est moins manoeuvrant qu’un parapente car il lui faut plus de temps donc de distance pour tourner donc les parapentes faites gaffe, ne vous collez pas trop près car en delta on ne peut pas virer aussi court qu’en parapente.
- en delta on voit moins bien dans l’angle mort arrière à l’intérieur du virage et notamment en haut : imaginez vous couché en avant pendu par un fil dans le dos et essayer de regarder vos pieds c’est moins facile qu’assis ou alors c’est moi qui suis mal faite
- en delta on voit mal au dessus car on a des limites naturelles de flexion du cou qui nous empeche de voir par dessus la toile qui est à 1 m de nous
- le delta avance plus vite que le parapente et cette difference de vitesse peut surprendre notamment les pilotes débutants que ce soit en thermique ou c’est difficile d’enrouler en opposition car on se rapproche forcément et en croisement c’est pareil
- en thermique c’est plus facile de noyauter en parapente car on va moins vite et que le pilotage est moins physique donc il est fort possible qu’un delta se fasse rattraper dans une petite pompe merdique par un parapente.
- en delta si on se fait soulever une plume par un thermique fort il peut etre très difficile, surtout si on est en retard et un peu lent de contrer et de rentrer dans le thermique. Dès fois on n’ arrive pas, on se fait dévier et une fois qu’on a rétabli sa trajectoire on revient dedans ; c’est pas du tout comme en parapente.
Bref, perso quand je vois un delta et que je vole en parapente je m’écarte et je lui laisse de la place. Quand je vole en delta, je ne me colle pas aux parapentes (ni trop au relief), je laisse une bonne marge entre nous car je sais que si je me fais embarquer une plume par un thermique je peux mettre un certain temps à récuperer la trajectoire désirée. Je ne suis pas une top pilote donc ces impressions sont valables pour moi et un super pilote dira peut être des choses différentes mais à mon niveau je procède ainsi quitte à faire des tas, je me laisse des marges en adéquation avec mon niveau et pour les autres. J’ai surtout la chance de voler dans le Jura où on est peu nombreux.
Les rigides ne fonctionnent pas comme les deltas souples car la rotation se fait à l’aide de volets en extrados et non pas par transfert de poids dans le trapèze donc c’est moins la lutte pour aller où on veut par contre ils volent plus vite en général que les ailes souples avec mât donc attention aux trajetoires qui peuvent se rapprocher plus vite que prévu.
Ca ne m’étonne pas qu’il y ai des rencontres à Annecy entre les deux types d’aéronefs, vu la fréquentation. On ne peut pas juger, ca peut arriver à tout le monde de se tromper ou de ne pas voir. L’essentiel c’est qu’il n’y ai pas de blessures et que cela nous inspire à nous éloigner un peu plus en l’air pour mieux se retrouver par terre pour un coca ou autre …
karma+
Ben c’est une drôle de réflexion pour un BE 
Je pense qu’Agnès a bien résumé les difficultés du vol en Delta.
Maintenant, comme les assurances, on peut toujours dire que les torts sont partagés, c’est moins compliqué…
Pourquoi ? J’ai été pilote et moniteur de delta avant de passer au parapente. Quand deux engins volent à des vitesses différentes, il parait logique que le plus rapide est le plus à même d.eviter l’autre. :grat:
Par exemple rayon de virage plus grand…mais moi je parle surtout de visi, pas de temps de réaction
Donc si je me mets un bandeau sur les yeux et un turbo au cul, je peux foncer comme une brute dans une foule de piétons, je deviens prioritaire?
<ça va troller, ça va troller !>
Désolé, je ne participe plus très souvent mais vous lis régulièrement,
Je me permet néanmoins d’apporter ma contribution car je prend mon premier cours de delta ce dimanche donc le sujet m’intéresse et m’interpelle !
Dans une autre vie j’ai étais enseignant de la conduite et lors de l’apprentissage j’insistais (surtout avec les motards) sur le fait que la vitesse est l’ennemi de la maniabilité,
tout est affaire d’énergie cinétique accumulé qui empêche toute manoeuvre d’évitement, c’est donc pour cela que les exercices à moto se font à 30 ou 40Km/H puisque passé cette limite le résultat risque d’être contraire aux attentes, qui plus est le champ visuel rétrécit avec la vitesse ce qui n’arrange rien.
Donc tout cela pour dire que le delta cumule les handicapes, surtout en compagnie d’engin volant différemment et que ça vitesse n’est absolument pas un avantage, mais outre les polémiques et débats, ce qui me frappe le plus, c’est la méconnaissances des spécificités et des handicapes des uns et des autres alors que souvent l’ont partage les mêmes sites, et je n’ai pas souvenir lors des differents stages que j’ai fais, d’avoir abordé les problèmes lié à la cohabitation avec d’autres aéronefs, maintenant loin de moi l’idée de blâmer les écoles qui ont déjà fort à faire et à faire passer alors ne serait ce pas de la responsabilité de chacun de s’informer sur le meilleur moyen de cohabiter avec les autres pratiquants et cela bien avant qu’un pauvre deltiste cisaille un malheureux parapentiste !
En avion, le vol en patrouille est considéré comme réellement dangereux et nécessite une formation particulière et conséquente, et cela pour des aéronefs volant de manière équivalente et à même vitesse alors qu’en libre on est … libre justement de voler avec qui l’ont veut, y compris avec des machines volant au double de notre vitesse et ce, sans devoir passer par la case formation alors il serait peut-être temps de s’intéresser aux autres pour cohabiter plutôt que pour chercher une éventuelle responsabilité, enfin ce n’est que ma façon de voir les choses mais bientôt lorsque je serai en delta, j’ai le sentiment, que je devrai faire attention … pour deux 
énigme :clown:
Un voiture folle tente d’écraser tout sur son passage, pour l’éviter vous avez le choix entre une moto rapide mais avec un grand rayon de braquage ou un vélo lent mais qui tourne court, que choisissez vous ?
Une p’tite chasse à la poukave pour alimenter le flood Qui a parié sur le lièvre plus lent mais qui tourne court ?
pour avoir déjà été en situation d’évitement avec un planeur, y a pas photo, la seule réponse de parapentiste valable c’est une contraction du trou du _ul au moment où tu constates les yeux exorbité de l’autre pilote
et puis basta … rien avant, rien après (même pas une amorce de réflexe relative au mouvement possible de mes commandes)