La “pigeonne” vous salue bien.
En mars dernier j’ai dégotté une Diamir toute neuve (quelques vols d’essai) pour une poignée de cerises, n°211 construite en 2013.
Sans certificat de révision, la voile était parfaite (et elle l’est toujours après 65h de vol).
Le vendeur, je le connais depuis des années (ITV à Doussard) et même si la voile avait eu 100h de vol le prix qu’ils m’ont fait justifiait cet achat. Comme une Diamir ne se revend pas et que ma “vieille” Diamir n’est pas encore foutue (loin de là), j’ai encore au moins 5 ans de bonheur devant moi, à 140h par an en moyenne.
La date de construction d’une voile n’a pas une grande importance, ce qui compte ce sont les heures de vol et surtout les heures au sol, qui usent beaucoup les voiles, ainsi que le soin apporté. Rien ne détruit mieux un parapente qu’un stockage en milieu humide ou pire une cuisson dans le coffre d’une voiture au soleil.
J’avais ainsi acheté une Artik 2 l’an dernier, toute neuve (même pas 5h de vol) mais ayant déjà quelques années, pour le prix d’une épave à l’aube de la retraite. Cela s’appelle aussi une bonne affaire, même s’il est évident que la revente éventuelle de cette Artik 2 n’aurait rien d’évident, mais je ne la revendrai pas.
Les professionnels n’ont aucun intérêt à fourguer à un néophyte du matos rincé ou trop ancien pour être vendu, cela se saura et l’affaire serait très mauvaise pour eux. Ce qui est réellement le plus important, c’est le rapport de l’atelier qui contrôle et révise la voile.
C’est pour ça que ma “vieille” Diamir est actuellement chez Nervures.
