Achat première voile

Ou ça :

https://www.leboncoin.fr/sports_hobbies/1038492403.htm?ca=13_s

Merci à tous, encore une fois. Je vais effectivement suivre vos conseils et prendre la Koyot de 2013. Je n’ai pas encore les infos pour la sellette et le secours, je dois en discuter avec le vendeur.

Effectivement, l’idée c’était de prendre une voile très sécurisante, je suis de nature trouillarde et je veux vraiment éviter de me faire peur. Pour le moment, je n’ai volé qu’en école (même sans indications par radio, ça m’a toujours rassurée de savoir que quelqu’un me regardait et était là au cas où) et je pense que mon premier vol solo (avec les accompagnants du club) sera bien stressant pour moi… :oops:

Carotte

Si c’est possible pour toi, rejoint un club-école actif (quitte à être adhérent à 2 clubs, celui de proximité et convivial et celui pédagogique et convivial) Dans un tel club-école tu trouveras des occasions de sorties encadrées par de vrais moniteurs. Plus tard ton niveau vert (réellement) validés l’accompagnement souhaitable pour découvrir des sites nouveaux pourra se faire avec des accompagnateurs - federaux dont plus en plus de clubs disposent. Des bons conseils peuvent aussi venir des pilotes d’expériences de tous clubs mais il te faudras alors prendre soin aussi de trier entre pilotes d’expérience et pilotes d’expériences.

Bonne continuation,

Oui, oui, c’est l’idée. Je suis nouvellement adhérente dans un club école, justement dans l’objectif d’avoir des gens “qui savent” autour. L’objectif pour cet hiver étant de faire régulièrement de la pente école et de profiter de l’émulation du club pour voler et du partage de connaissances pour emmagasiner des expériences/conseils/etc… En espérant justement arriver à faire le tri entre pilotes d’expérience et pilotes d’expériences :wink:

Mais je pense que j’ai aussi “besoin” de me botter les fesses et de me poser de vraies questions au sol et en vol, c’est pour ça que je me dis qu’avoir mon matériel et le club m’aideront à gagner en autonomie, à tout point de vue. Mes stages en école ont surtout porté sur “se mettre en l’air à tout prix” (pour ça que je veux prendre le temps de travailler sereinement la pente école, après m’être régalé à jouer au sol à la Dune du Pyla cet été).

:grat:
j’imagine que ça pourrait être intéressant / instructif pour tout le monde si tu développais un petit peu … :init:

on avait déjà eu :

un peu de réality check sur ce forum ne ferait sans doute pas de mal :wink: :ange:

Pour répondre à ton message a320 (message que je sens un poil… je ne sais pas quel mot employer, mais pas en ma faveur on va dire) :

Les stages en école que j’ai réalisés ont toujours privilégié le vol au travail en pente école. Ce qui ne me pose pas forcément de problème. J’ai parfois décollé dans des conditions où, avec mon petit niveau, j’ai plus “subi” le décollage qu’autre chose, parce que les conditions étaient trop fortes pour mon niveau. Ce qui ne m’a pas empêchée de faire des vols très chouettes bien sûr, mais en étant frustrée de ne pas maîtriser l’ensemble du vol. Je sais aussi que toute seule, je n’aurais pas volé car je me savais pas à l’aise avec ces conditions au décollage. D’où ma volonté de faire beaucoup de travail au sol, afin de vraiment apprendre à maîtriser ma voile, dans des conditions différentes, et d’être capable justement d’être actrice de mon vol dans sa globalité.

Mon message n’avait pas pour but de remettre en question la façon d’apprendre en école. Au contraire, j’ai eu la chance d’avoir toujours une grande confiance dans les personnes qui m’ont formée, de ne jamais me sentir en danger, ce qui m’a permis de continuer après ma semaine d’initiation, tellement intense en découverte. Je suis très surement plus lente que la moyenne pour le travail au sol, d’où mon souhait de progresser sur le sujet.

Je ne suis pas sure du tout que ma réponse aille dans le sens que tu attends mais je suis évidemment à l’écoute de ce qu’on me dit/m’écrit.

cette phrase interpelle, c’est plutot l’inverse qu’on attend des écoles qui pratiquent un enseignement “securit’”, par exemple apprendre à renoncer à se mettre en l’air, quand on juge que les conditions ne sont pas en adequation avec notre capabilité mentale/technique/materielle.

Même si l’élève à le dernier mot, c’est le moniteur qui juge de la pertinence du décollage.
Ce n’est pas toujours en phase avec le ressenti de l’eleve (dans un sens comme dans un autre), normal quand il y a un tel écart d’expérience.
Carotte semble avoir apprécié ses vols, c’est le principal.

( :oops: sorry. ma question était juste pour comprendre le sens de ce que tu disais à demi-mots; le renoncement étant qqchose d’important dans notre pratique, ca vaut le coup de partager pourquoi/comment il s’acquiert, ou pas)

et donc merci pour ta réponse parfaitement fondée, claire et sensée.

est ce que tu avais pu faire part de ta frustration au(x) moniteur(s) ? ou ca te semblait trop “remettre en question la façon d’apprendre” ?
perso, “subi” me semble un niveau acceptable. (“forcé” aurait été plus problématique)

ps. qq exemples à mettre en perspective biroute
http://www.parapentiste.info/forum/techniques-de-base-du-pilotage/le-processus-de-decision-decoller-ou-renoncer-exemple-vecu-t41768.0.html
http://www.parapentiste.info/forum/recits/a-etre-trop-prudent-ne-volerait-jamais-t44254.0.html;msg573027#msg573027

Moi aussi ça m’est arrivé de ne pas me sentir à l’aise au décollage !!!
Du coup je crois comprendre ce que tu dis.
En fait quand le moniteur met un élève en l’air, il a analysé la masse d’air.
Selon le type de déco, il peut très bien savoir que les conditions sont un peu sportives au sol mais favorable après.
Étant handicapé, même en étant autonome aujourd’hui, il m’arrive régulièrement de demander un peu d’aide pour me mettre en l’air: ça change rien pour le vol ensuite.
Mais tu verras, dans quelques temps tu n’ y penseras plus mais c’est autre chose qui va te tracasser:
C’est logique et ça s’appelle la progression.
Pour moi, entre l’autonomie déclarée par le moniteur et le moment où je me suis senti autonome, il s’est passé 1 mois et demi.

J-F

C’est peut être simplement un truc genre ‘chez nous on fera tout ce qu’il faut pour vous faire voler, vous avez fait le bon choix en venant ici’

Pas de problème, j’avais la mauvaise (et donc fausse) impression de me faire chahuter un peu. Le problème de l’écrit, on loupe l’intonation. :trinq:

J’ai refusé de voler une fois parce que j’avais 10 vols, parce que le déco était minuscule, que le mono faisait monter la voile des élèves lui-même et qu’une fois la voile en l’air ça partait tout de suite en “bouchon de champagne”. Et ça n’a pas été facile, le mono l’a assez mal pris en fait. Je suis persuadée que je m’en serais sortie ensuite, mais ce déco m’avait collé une frousse bleue. Il m’en a reparlé longtemps après, à base de “tu aurais du y aller”. Pas grave, je n’ai pas regretté mon choix. C’était dans une école où les moniteurs avaient une façon assez “militaire” de transmettre. J’ai énormément appris avec eux, vraiment (parfois dans la douleur :" pourquoi est-ce que je m’inflige ça??? :affraid: ) mais clairement j’ai plus besoin d’un encadrement chouchoutage tel que j’avais eu lors de mon premier stage. Un tel encadrement sur un stage init, je ne pense pas que j’aurais poursuivi, en fait.

Super ces posts, vraiment. Merci. Je prendrai le temps de tout lire dans le détail.

celui là pourrait t’interesser aussi: http://www.parapentiste.info/forum/videos-de-vol-libre/ailes-sengagent-t42640.0.html;msg540082
bons vols :wink: