apprendre à enrouler un thermique

#21

Tiens nous au courant, je suis intéressé de savoir si on peut apprendre un truc aussi complexe que la lecture et l’exploitation du thermique sur une vidéo. :expressionless:

A mon avis, le gros problème à ton niveau est l’estimation des conditions aérologiques. Difficile avec si peu d’expérience de choisir le créneau optimum. Les conseils d’un “bon ami” croisé sur un déco ne sont pas toujours adaptés car il est encore plus difficile de faire une estimation pour un pilote de niveau différent (quoique l’on en dise c’est un métier ! :lol: ). A ce stade, l’encadrement par un moniteur ou un accompagnateur de club reste ce qui se fait de mieux pour voler au meilleur moment et au meilleur endroit.

Bons vols et bons thermiques !

#22

Une bonne méthode pour bien apprendre à enrouler: le vol biplace pédagogique avec un moniteur ou un pilote expérimenté. Une heure de vol thermique de cette manière te permet de bien comprendre comment ça fonctionne et d’éviter de perdre du temps et d’accumuler des heures de vol à chercher pour rien.
Parce que le thermique est une entité difficile à cerner: il y a les gros vario brutaux, qui te claquent à la figure, genre thermiques de printemps ou du matin, les gros vario progressifs, genre grands thermiques qui se pénètrent comme dans du beurre, il y a les thermiques qui changent plusieurs fois de direction, il y a les thermiques très en dérive et donc très inclinés, qui nécessitent beaucoup d’expérience pour les négocier soit en spirale soit en aller-retour…
La présence d’un moniteur à tes côtés pour décrypter toutes ces sensations très complexes et te guider au coeur de la masse d’air me parait indispensable.
Bonne journée
Jorge

#23

la VRAIE bonne méthode c’est de profiter des vols du soir ces jours-ci :!:
tu décolle au coup de canon (c’est pour le start) et normalement ça devrait monter tout seul très facilement jusque très haut :dent:

(je précise : message rempli de 253% d’humour hein :wink: )

#24

Bin oui, une belle erreur de pilotage. C’est en stage init que l on apprend la dose de frein à donner en fonction de l incidence (je dis ça,… ça m a pas empêché de faire un decro dynamique involontaire il y a quelques années :wink: ce ne serait pas arrivé bras haut)

#25

voilà … donc du coup dire que "le décro en entrée de thermique est une légende urbaine" est (pour moi) dangereux dans le message que tu fais passer à un ptit nouveau :?
pour moi, le risque de décro existe, continue d’exister et existera toujours.

Certes, il n’existe plus de mauvaise aile, mais il va rester des inadéquations :

  • aile/aérologie (une aile très amortie dans une aérologie très forte, ça ne marche pas)
  • aérologie/pilotage (freiner avant de croiser le noyau est une très mauvaise idée)
  • aile/pilotage (piloter de façon approximative, une aile qui ne pardonne pas les approximations, ça se termine mal en général)
#26

C’est peut-être en stage init qu’on apprend à doser le frein en fonction de l’incidence, mais je ne suis pas certain que ce soit automatique chez tous les pilotes en sortie de stage (init ou perf).
Pour info, lorsque j’avais acheté ma Mentor2, c’était justement un peu le “test” pour savoir si la voile était en adéquation avec le pilote : Nova demandait comme prérequis de de savoir piloter dynamiquement les entrées de thermique.

#27

Tout à fait d’accord, (sauf pour ton premier point ;))
En ma relisant, je comprend le quiproquo, donc je rectifie:

  • “BRAS HAUT, une aile récente, peu importe son amorti, ne pourra pas décrocher” (sauf si gros problème de calage, etc…)
  • “Avec une défaillance de pilotage, n’importe quelle aile peut décrocher en entrée de thermique”
#28

Pas faux. J’ai ramassé il y a 1 mois ou 2 un pilote débutant sur un déco pour qu’il fasse le passager sur un vol où je voulais essayer un bi. À la fin du vol, il m’a dit qu’il avait sans doute autant appris en pilotage en 1 heure de vol que pendant toute sa formation… Et pourtant, j’étais pas parti sur un bi péda…

Il voulait même me payer, ce fou… Ça s’est fini par une 'tite mousse… :trinq:

#29

Me revoilà avec 2 vols en plus. Et 2 ploufs en plus. J’ai bien sentis quelques bulles, mais elles me paraissaient tellement étroite, que j’ai rien pu faire sur ces 2 vols de midi. Les autres parapentistes n’ont rien fait d’extraordinaire non plus. J’ai quant même essayé d’enrouler mais en vain.

#30

Ha ha, eh oui, c’est aussi ça, le parapente…

#31

:+1:

#32

Et bien sûr il y a aussi la météo… La stabilité ne nous aide pas à voler…

#33

heu… :grat: Pourrais tu développer stp ? Pourquoi est-ce une inadéquation ??

Norbert

#34

pareil que Norbert, j’ai pas bien saisi.

Apres pour la question d’apprendre à enrouler du thermique, il y a un stade intéressant qui peut être de faire du vol dynamique du un site à soaring: moi ça m’a aidé à apprendre à monter avec un flux assez large et laminaire… avant de se frotter à des vraies pompes.

#35

C’est la rengaine de Piwaille, ca :wink:
Ailes plus exigeantes = ailes plus sécurits = ailes pour les très grosses conditions
C’est bien connu, les mecs qui partent voler au pakistan à 7000 partent en R11 et ne prennent jamais d’EN-C :slight_smile: