Pour moi ; dans l’ordre il y a:
-La solution dument démontrée par la pratique.
-La solution démontrée par la logique et tout ce qu’on peut imaginer comme scenario de rupture plausible.
-La recette de cuisine.
Ca ne sert à rien de discuter sur la recette de cuisine par contre à défaut de la sol dument démontré, réfléchir et communiquer sur de la logique me semble utile.
Sans vouloir encore trop allonger cette discussion je crois que lors-qu’aucune solution n’est vraiment démontrée, la solution à retenir est celle qui est la mieux construite à partir de faits qui eux sont démontrés depuis longtemps.
Personnellement je procède comme cela pour le parapente mais aussi pour mes véhicules et pour tout ce qui touche à ma sécurité.
Donc, les faiblesses du matos ; ce qui est démontré:
Mousquetons ou quincaillerie : C’est les jeux qui causent des ruptures en dessous du nominal à cause des mauvais positionnements et des à-coups (accidents d’escalades nombreux sur ce type). Il faut éviter les jeux. Et évidement les dévissages de mousqueton ; donc freins filet ou frein d’écrous par systèmes élastiques.
Sangles plates : Déchirement par le bord (à la manière d’un drap). Il faut éviter absolument de solliciter les bords et d’ailleurs pourquoi a-t’ on inventé les sangles tubulaires. Bien appréhender le rapport épaisseur sur largeur.
Le nylon : Coef frottement et fusion : Il faut éviter les nœuds sujets à ce phénomène et particulièrement le nœud plat, quant au nœud de ménagère on atteint là l’art de rompre avec l’effort le plus petit possible.
Le dyneema ou les familles de poly éthylène: Cà glisse ; le danger c’est que le nœud glisse donc éviter les nœuds ou alors téte d’alouette mais ce n’est pas vraiment un nœud. C’est soit coutures surabondante soit effet chaussette sur portion suffisamment longue.
Le Kevlar au aramide:Rayon de pliage. Faites un nœud avec une fibre de verre puis tirez dessus et vous comprendrez de suite ce que çà veux dire, donc faire nœuds à long rayon avec rajout de gaine et chercher une liberté autour de la fibre neutre.(et humidité évidement ; ne pas enfermer dans de l’étanche +accès visuel tactile et olfactif)
La tête d’alouette: Réfléchir et prendre les dispositions nécessaires pour pas qu’elle ne se transforme en nœud plat ou pire en nœud de ménagère. Par exemple surfiler les deux brins parallèles d’un anneaux de sangle pour ne pas qu’un brin ne se tende avant l’autre parce qu’au moment de la tension il aura fait une boucle et pas l’autre.
Matériaux à caractéristiques mécaniques différentes: Effet couteau ; penser à gainer une fine tresse kevlar pour lui donner du diamétre si elle passe dans une boucle nylon ou pire une sangle plate nylon comme…une connexion de sellette.
Donc pour la vidéo de départ ; j’aurai rajouté un caoutchouc qui rassemblent les suspentes et les maintient au centre d’un des coté du maillon, ne serait-ce que pour pas qu’une suspente ne puisse se couper sur le départ du filetage du maillon(système joint torique/suspente sur petit maillon d’élévateurs). Idem pour la sangle que j’aurai (et que je fais à chaque fois que je peux) immobilisée par un autre caoutchouc de l’autre côté. Après le frein d’écrou par le morceau de chambre çà me parait bien à condition que çà serre juste ce qu’il faut et que les bords de la chambre ne comportent pas d’amorces faite par le découpage au ciseau.
Bon, ben pour faire court c’est un peu raté désolé.