Atterrissage basse vitesse

C’est aussi clairement mon avis.

Pour une repose au déco bien alimenté, Il faut, à mon avis, bien mieux arriver avec de la vitesse, à la bonne hauteur, dans une angle proche de 90° du vent et s’aligner + ou - face au vent à 2-3m/s et faire son freinage final, voir pomper si çà peine vraiment à descendre.

Dans ce cas, il faut alors pas hésiter à faire plusieurs essais, et refaire un “tour de circuit” si on est trop haut ou trop bas;

Samedi, à Saint Geniez, j’ai du m’y reprendre à 3 fois, peut-être 4. La dernière était la bonne, je suis arrivé en rase motte par le droite du déco, et au dernier moment, je me réaxe à 45° du vent pour planter mes freins. Posé en douceur.

D’ailleurs ce jour là un pilote semblait peu habitué à poser en haut. Le “local” lui a conseillé de pomper. Le soucis, c’est que, trop pressé de poser, il a fait du pompage nettement trop haut. Et le problème c’est que plus il pompait, plus il descendait les freins bas et les gardait longtemps en position basse. Il a fini par faire un décro à 1m/sol et à tomber sur le cul. Pas de bobo, mais quand même vraiment pas terrible je trouve.
Alors qu’avec ma technique (utilisée aussi par deux pilotes bons acrobates d’ailleurs), on a posé en douceur sans soucis.

Le risque en flirtant avec les basses vitesses, c’est de se retrouver bras au maillons à 10m/sol très vulnérable surtout si le vent n’est pas constant et un peu rafaleux (c’était le cas à Saint Geniez).

Dans une aérologie très laminaire, c’est vrai que c’est surement moins gênant finalement de poser à basse vitesse. Mais moi le laminaire je connais pas :frowning:

j’avoue aussi que j’ai une préférence pour la méthode “PTL par en bas”. le déco l’attero arrive vite mais c’est plus précis, surtout sur les déco qui “donnent”. La cassure est vraiment nette, j’ai beau imaginer la théorie de l’effet Coanda appliqué à ce déco , je me dit toujours que là, quand même, ca doit puer du rouleau.

:pouce: Oui en effet il ne faut pas voler au Vissou en se disant que l’on peut reposer chez les modéliste, il était là bien avant les parapentistes et le deal est clair: chacun chez soi!

Oui c’est vrai. Mais étant donné que l’on ne peut pas se permettre de trop reculer sur ce site, la basse vitesse est quasi obligatoire en final.

Oui exacte. Mais ce n’est clairement pas le site ou il faut emmener un débutant si les conditions sont douteuses.

Dans la région Brunas c’est le top pour reposer au déco!

Oui ! Brunas est assurément un des décos les plus propice pour réaliser ses premiers posés au déco. Nonobstant cela, n’oublions pas que MALHEUREUSEMENT en 2013 un malheureux parapentiste y a laissé sa vie, en voulant reposer au déco du Brunas. Propice ne veut pas dire sans dangers. La vraie question que l’on devrait toujours se poser en vol (avant le vol aussi d’ailleurs) pour vivre au mieux ma passion du parapente, est ; Quelle est la meilleure solution pour la situation présente ?

Brunas à l air top pour la repose au déco aussi, que c est il passe? :koi:

Norbert

Quelques infos …

http://www.parapentiste.info/forum/incidents-accidents-de-parapente/accident-mortel-a-millau-t30495.0.html

Ok merci… Donc rien a voir avec la repose au déco de brunas du coup mais un un attero à l atterro justement à très basse vitesse qui a fini en vrille.

Je posais la question justement car je trouvais ce site propice à la repose au déco, et ça m intéressait de savoir ce qui avait pu se passer justement

Norbert

Le pilote est quand même assez mauvais inexpérimenté pour aller ce crouter dans ces bartasses, il n’a qu’a tourner à droite et refaire une approche. En plus en vol du soir début mars, ça devait être plutôt huileux comme atmosphère…

Non, non, non ! Même si l’article ne le dit pas clairement, cet accident est bien arrivé sur l’aire de décollage du Brunas et c’est sans conteste l’usage des basses vitesses qui ont fût la cause !

J’étais à Millau à cet période, pas sur place directement au moment de l’accident (j’étais en l’air du coté de la Puncho) mais l’info du comment du pourquoi avait très bien circulé dans la foulée et même si des infos de 2ème main sont toujours à manipuler avec des pincettes. Il ne fait aucun doute que l’accident s’est produit sur la zone de décollage et non sur l’atterro officiel.

L’article du journal écrit sème le doute en parlant de d’aire d’atterrissage cela n’est pas surprenant au vu de la banalisation des atterrissage derrière et même jusque sur la moquette du déco.

Il me semble qu’un autre fil doit exister sur le forum à propos. Pour ce que je m’en rappelle le pilote souhaitait reposer sur la moquette et se voyant la dépasser en vol, il a tenté de casser sa finesse aux basses vitesses pour encore se poser avant la cassure du terrain… La suite, pour ce que mes souvenirs me permettent encore d’en parler, il a senti son aile décrocher, a relevé les mains et impacté le sol durant le rappel pendulaire suivant l’abattée. Ce n’étais pas un débutant, ni un jeune (vieux) fou inconscient.

Je ne veux pas dire qu’il ne faut jamais poser aux décos ou jamais jouer aux basses vitesses. J’essaye juste d’insister sur la réalité que ces manœuvres ne sont jamais anodines. Qu’une variation du flux d’air peut facilement et totalement rompre l’équilibre fragile dans lequel vole (encore) un parapente quant on le force à le faire aux basses vitesse-air.

Il faut vraiment quant on s’y employe, en être conscient à 100% et avoir sa perception du vol et de l’environnement aérologique affutée à 120%.

Bonne après-midi,

La majorité des voiles solo modernes ont décalé la polaire vers le haut de la plage de vitesse au détriment du comportement à basse vitesse (excepté Skywalk qui a préservé cette plage avec ces jet flaps)

Les basses vitesses sont de plus en plus risquées

L’approche en PTL évoquée plus haut me parait à moi aussi et d’expérience bien plus sure… comme la préparation systématique d’un bon roulé-boulé, toujours salvateur en situation merdique et/ou tangente

1- approche en crabe,
2- virage appuyé à la sellette pour s’orienter parallèlement à la pente en gardant de la vitesse,
3- alignement au niveau du point d’aboutissement visé -ou un ou deux mètres en dessous du niveau du point visé si la voile a de l’énergie et une ressource marquée- et déviation vers la pente (engager de 20-30° maxi vers elle pour pouvoir dégager vers l’aval et refaire un tour si la présentation n’est pas bonne),

Nota : à se stade, il n’est pas rare de ressentir le gradient dont l’effet est dans ce cas positif, l’aile gagnant de l’énergie en pénétrant vent de dos dans de l’air “mort” => relire le fil sur le gradient\vol cinétique http://www.parapentiste.info/forum/meteo-aerologie/gradient-vs-rouleaux-t32994.0.html;msg422250#msg422250

4- freinage avec dissymétrie en bout de course pour s’orienter à 30-45° de l’axe de l’alimentation,
5- affalement de la voile les pieds au sol (l’aile s’oriente face au vent en tombant par effet girouette - elle est prête à redécoller :slight_smile: ).

Sur le roulé-boulé, j’avais écrit cela: http://federation.ffvl.fr/node/2895
C’est toujours valable et m’a sauvé les chevilles plusieurs fois, et pas qu’en parachutisme :wink:

Remarque importante : Attention si vous pratiquez la voile solo en alternance avec le biplace

Les bi ont encore de bons comportements à basse vitesse pour avoir des capacités à emporter du lourd, ce qui les différencient de plus en plus du comportement des ailes solo performantes qui ont besoin de vitesse

J’ai constaté depuis une dizaine d’années que nombre de biplaceurs pro et des amateurs pratiquaient la méthode de l’abattée déclenchée par un freinage ample suivi d’un relâché des commandes pour poser “comme une fleur” dans le retour pendulaire

La même méthode appliquée en solo peut conduire à un décrochage près dusol

Un bon camarade de club biplaceur pro très expérimenté en a fait récemment les frais sous une aile solo perfo qu’il surchargeait un peu : décrochage instantané dans un cisaillement et chute sur le cul d’une dizaine de mètres => neurochirurgie à Rangueil…

Il remarche (merci l’air bag!) mais aura sans doute des séquelles

Oubliez s’il vous plait les basses vitesses !

La conscience statistique nous trompe

Le témoignage suivant est du delta mais cela reste valable du point de vue psychologique et pour toutes les conneries que l’on s’autorise de faire parce que l’on pense que “ça passe… alors pourquoi pas moi…” :grrr2:

A lire sur le sujet :


http://i57.servimg.com/u/f57/17/49/83/26/la_con10.jpg


http://i57.servimg.com/u/f57/17/49/83/26/la_con11.jpg

Je parlais pas de l article mais du mail qu a recu Jacques B qui semblait assez détaillé justement? :grat:

Après décrocher aux basses vitesses que ça soit au déco ou à l atterro ça fini errements bien quand c est près du sol et pas suffisamment près justement.

Norbert