avez vous déjà largué un parachutiste de votre biplace?

Ah oui, j’oubliais un pti truc qui a quand même son importance, car j’imagine que vous allez faire ce saut “à la sauvage” car si vous voulez le faire dans les règles de l’art, ce saut s’apparente à un saut de DEM donc il faut faire une demande de NOTAM (larguage para), que le parachutiste ait au mini le brevet C + 500 sauts… :lol: :lol: :lol:

Non, c’est du parachutisme. Départ à vitesse 0 possible depuis un hélico, une montgolfière, et c’est du para quand même. Le base, c’est depuis un objet FIXE, rien qui vole, quelque soit le matos utilisé. Et ça change tout, car l’objet que tu sautes, tu peux aussi te le manger dans les dents :lol:

Juste une chose ou il faut faire très gaffe sur un départ depuis la sellette, car souvent le chuteur est un peu fébrile lors de l’ouverture de la sellette, c’est de vérifier qu’il ait bien TOUT ouvert. Il est fréquent qu’ils oublient un coté de la safeT-bar … et si ils se mettent debout c’est pas trop grave, mais si ils partent assis, c’est un coup à le retrouver pendu par une jambe tête en bas, avec l’équivalent d’un garrot sur la fémorale :? Une situation qu’il faut rapidement gérer
Donc : brief sur la sellette + vérif lors de la préparation au saut
et comme dit plus haut, un bon coupe suspentes sangles est pas mal, je m’en suis mis un sur mes écarteurs (souples), accessibles aussi bien depuis la place pilote que passager.

Bon vol, bon saut

petite video renversante …

http://www.youtube.com/watch?v=SWH--hJOvt4

Bonjour,

J’ai retrouvé le n° de la revue ParaMag (revue du parachutisme, n° 133 de juin 1998) dans laquelle est relaté le vol à 10 sous un parapente (avec la chute en vol des 9 passagers !) avec décollage du Dôme du Goûter.
Ce vol a eu lieu le mardi 9 septembre 1997.

Voici un petit commentaire de cet article au sujet du parapente utilisé et de son pilote :

" Seul sous 105 m².
Bubu, le pilote du parapente géant, était équipé d’un parachute de BASE jump.
Il devait normalement mettre son aile en direction du glacier avant de se larguer.
Mais il décidera de poser l’aile : 105 m² pour 25 m d’envergure, un véritable paquebot !
En pleine charge, il est obligé de crocheter ses pieds sous la sellette, dans la sangle de portage de la charge, pour pouvoir manoeuvrer la voile, sinon il est soulevé en tractionnant les commandes ".

Marc Lassalle