pour moi, s’il y a de la peur au déco, cela veut dire qu’il y a quelque chose que je ne maitrise pas, tant que je ne l’ai pas identifié ni quantifié je reste au sol, même si je suis encadré et en qbi “cela m’est arrivé”
si je l’identifie et le quantifie, je rentre dans le domaine de l’appréhension, la soit c’est au dessus de mon niveau et je este au sol soit c’est jouable et je commence a préparer mon vol en restant attentif, de sorte que quand je me prépare a décoller il n’y a pas de peur juste de la concentration.
je ne pense pas qu’il faille aller au delà de sa peur pour progresser, mais plutôt accorder sa marge de sécurité a son expérience et a sa forme du moment
Avez-vous peur au décollage ?
[quote]En gros on est plus serein a décoller a Val Louron en face voile avec une légère brise, qu’à Moulis en dos voile sans vent pour ma part !
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Et pourtant y a moyen de bien se faire démonter 100m devant le déco du 700 alors qu’à Moulis une fois la voile sur la tête y a plus grand chose à craindre.
[quote]Pour ma part, depuis 3 ans (sur 5 ans de pratique), j’ai la boule au ventre sur le deco. Une sacrée boule… le genre de boule qui fait que l on ne décolle pas, alors que l on a posé sa journée pour profiter des conditions fumantes. Le genre de boule qui fait que l on met en vente sa voile neuve alors qu’on en a largement le niveau pour se concentrer sur le vol rando. Bref, Je connais, et après 3 ans de réflexion et remises en question, je n ai pas trouvé d autres solutions que de renoncer au vol en thermique, pour me focaliser sur la seule variante de discipline qui ne file pas les boules au deco: le vol rando en conditions calmes.
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Je pense que pas mal de gens ont cette sensation sans oser l’avouer, voir même se l’avouer !
Et avoir la sagesse d’écouter ses émotions et de pas se mentir à soi même c’est carrément louable !
Personnellement, je ressens une nette différence d’appréhension suivant que c’est un vol pépère du soir, un vol l’automne, ou un vol en soaring (quasi aucun stress), que si je sais que je vais devoir affronter des conditions thermiques de pleines journées (là, la concentration est réelle) et potentiellement partir en cross.
Pour autant je renonce pas complétement à ces conditions un peu fumantes en journée. D’une part parce que je pense que cela me permet de progresser, et aussi parce que j’ai envie de pouvoir me balader un peu avec mon parapente. C’est aussi parce que dans une moindre mesure, j’aime bien dépasser un peu mes craintes, un peu comme attaquer une pente un peu raide à ski, ou un sentier technique en VTT.
M’enfin, en gardant bien à l’esprit que dans tout les sports que je pratique, je me garde des grosses marges…
:grat: j’dois être un sur homme.
pour moi, le déco est (et surtout doit être) un rare moment de plaisir. le moment où tu décide de passer de “piéton” à “animal volant”
le plaisir c’est un gonflage maitrisé, une aile qui attend docilement au dessus de la tête, profiter une dernière fois du paysage des piétons puis, le plus lentement possible passer du mode terrestre au mode aérien.
bon, y a des fois où y a plus de vent et faut gérer la puissance de l’aile, y a des fois où c’est vent de cul, en bi etc, et y a un peu de pression à mettre pour la faire gonfler, mais pour moi, ces fois là ne sont pas représentative de mon activité.
c’est la qu’on voit que le parapente est un sport a maturation lente, l’experience accumulee doit jouer pour beaucoup…
je me dis qu’avec le temps, je devrais arriver a ce niveau de serenite, ca doit etre comparable aux niveaux d’evoution du Boudha…
Piwaille ne doit pas etre loin du Nirvana, l’etape ultime etant le vol en position couchee, les yeux mi-clos, la voile controlee uniquement par le mental…oups, ca fume de bon matin :sors:
Le mental , le mental ,est encore le mental…
http://media.paperblog.fr/i/405/4057339/tapis-volant-vente-sur-ebay-L-E0_PMv.jpeg
Le mental , le mental ,est encore le mental…
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il serait pas en train de se prendre une (belle) asymétrique ton mental ? :affraid:
puis c’est pas l’effet pendulaire qui va l’aider lui :banane:
J’ai failli me tuer deux fois sur des décollages “hardis” et une fois les os réparés, les plâtres retirés et la rééducation terminée, j’ai connu des moments de stress épouvantables à la reprise lors du 1er décollage.
Ce fut à la limite de la paralysie mentale, il fallut que je me botte le cul avec vigueur pour revoler.
Cela m’a laissé des souvenirs, ce qu’on appelle “la mémoire traumatique”.
Chaque fois que je me mets en place, que ce soit le matin pour un petit plouf, le soir avec du vent de cul, dans la brise de l’après-midi ou sur un déco montagne, je suis toujours très concentrée pour que le mental et l’expérience prennent le dessus sur la mémoire.
J’ai fait pas mal de cratères à mes débuts et j’ai fini par atterrir proprement, après quoi je me suis cassé une cheville. Retour à la case départ avec une reprise skis aux pieds, parce qu’il ne peut rien m’arriver sur des skis, et… une journée de stage en école pour rééduquer l’atterrissage.
La mémoire traumatique joue à plein là aussi, je suis toujours très concentrée au moment de poser.
Il m’arrive parfois d’avoir du stress sur un décollage délicat qui interdit de merder, cela participe de la concentration. Par contre le souvenir de mes cratères et la fragilité de mes vertèbres génèrent TOUJOURS un stress en finale au moment de poser, mais pas du tout pendant la phase d’approche, pas même en conditions velues, je suis toujours très concentrée.
Dans ma jeunesse, j’ai fait énormément de courses en haute montagne et j’ai connu le “mal des rimayes”, une sorte de stress que les alpinistes ressentent avant d’attaquer l’ascension, ce qui fait que parfois l’entreprise se termine par le bas. Une fois franchie la rimaye, il n’y avait plus de stress, juste de la concentration avec le bonheur de grimper.
Quand c’était une course contre la montre parce que la météo se dégradait ou que les conditions devenaient très dangereuses, je n’ai jamais été paralysée par la peur, il y avait mieux à faire.
La peur est une sensation animale naturelle mais détestable parce qu’elle diminue voire annule la capacité de se concentrer, elle est donc facteur de danger. En haute montagne ou dans les sports aériens, il y a déjà bien assez de danger comme ça sans en ajouter avec de la peur. Il faut donc faire muter la peur en stress et avoir appris à gérer ce stress.
Par contre il peut arriver que les conditions soient telles qu’on se dit que si on sort la voile on va avoir la trouille, qu’on va prendre des risques importants si on tente de décoller. Là ce sont la raison et l’expérience qui font éviter de se mettre en situation dangereuse.
Et quand il faut vraiment décoller d’urgence dans des conditions pourries mais encore volables, pour foutre le camp avant qu’elles ne s’aggravent, la peur ne sert à rien, on la domine et on se concentre pour ne pas faire de faute.
Bons vols à tous*
ok avec toi dans les grandes lignes, meme si je vois la peur comme un signal d’alerte (donc quelques chose de necessaire parfois) plus qu’une sensation qui anihile nos capacites de concentration…sauf si on parle de panique, mais la on rentre dans un autre registre
bons vols 
en solo, rarement , des fois un peu d’appréhension avant
en bi toujours du stress avant , vérif minutieuse 3 4 5 fois pourles attaches etc, une fois lancé pas le temps de stressé sinon
bonne journée
très bonne étude merci
Perso il faut toujours qu’un pote me botte le cul, sinon je n’y vais pas. En fait, ça va de pas de stress (5 km/h face sur gazon en pente douce) à la royale tension (trop fort, irrégulier, terrain merdique). Bon, j’ai quelques bobos au déco: luxation d’un doigt en sortant la voile du sac qui s’est alors envolée, les supentes accrochées à un doigt; une commotion après un bon effet spi, et quelques broutilles …
A+
Pour ma part au tout début , j’avais les jambes qui tremblaient et le cœur qui s’emballait …
Ensuite , toujours les jambes tremblantes mais des que je prenais mes avants ( face voile ) c’était fini , j’étais déjà dans le vol très concentré ( mes amis me disait que je changeais , j’avais le visage très fermé .)
Aujourd’hui , Je monte sur un déco sereine , je prends le temps de m’assoir , d’analyser les conditions , compter les cycles . Quand je sens que c’est bon pour moi , à mon niveau et à mon mental du moment alors je me prépare , je me mets dans ma bulle rien ne vient me perturbé , très concentrée mais plus détendue qu’avant .
Mon moniteur me disait que le parapente c’est comme l’amour , et la phase d’arrivée sur un déco , préparation etc … ce sont les préliminaires , ca tombe bien , j’adore cette phase 
A ce jour , je n’ai jamais loupé un déco , ni un attéro d’ailleurs , je pense qu’il faut laisser le coté émotionnel de coté et utiliser le rationnel ( euh , pas en amour :oops: )
Hé oui , préparation , prélaminaire , comme en amour , et à la fin l’oiseau s’envole…
:rando:
, prélaminaire ,
c’est bon , ça va etre calme :canape:
J’ai mis “un peu de stress” mais je dirais plutôt appréhension, ça me parait moins fort que stress.
Toujours inquiet d’oublier quelque chose ou d’avoir fait une analyse météo erronée.