Un avis secondaire (Mme POB émet souvent des avis, c’est sa manie de la ramener) :
Je vois souvent des gens décoller avec des Koyot quand je fais de la régulation et j’ai souvent l’occasion de bavarder un peu.
1er “retour” : je n’ai jamais recueilli d’opinion négative.
2ème retour : j’ai fait un stage cross en mai 2010, pour mieux apprendre l’Artik avec laquelle je volais depuis 3 semaines. Nous étions 7 stagiaires et nous ne fûmes que deux à boucler le petit tour du lac (d’Annecy), guidés en radio par Pierre-Paul Ménégoz. Moi, évidemment, avec l’Artik, dans des conditions très moisies (PP m’avait fait décoller en dernier parce que j’avais la seule voile C et le plus d’expérience) et une fille moins expérimentée, avec une Koyot. Avec les conditions que nous avions, il fallait vraiment se battre pour prendre du gaz afin de traverser le lac. Les autres disaient à la radio qu’ils étaient posés et je me battais pour rester en l’air, puis enfin un thermique salvateur me monta assez pour traverser, après quoi ce fut facile d’aller au Roc des Boeufs et d’attraper le thermique après la 2ème ligne HT pour revenir à la Forclaz et boucler.
La fille s’était battue comme une lionne elle aussi, avec sa petite Koyot EN A et PP à ses côtés, je les voyais et ce n’était pas gagné. Elle réussit à traverser puis à atteindre la 1ère ligne HT du Roc des Boeufs, après quoi elle se retrouva dans des rouleaux féroces sous le vent, toujours en compagnie de PP. 400m au-dessus dans mon thermique, je les avais vus se faire essorer.
Tout ça avec une “modeste” Koyot, bravo Sandrine !.. mais aussi bravo à la Koyot, et merci à Pierre-Paul. Moi, avec l’Artik, je n’avais aucun mérite - c’est une voile “cross” - mais je m’étais quand même sacrément battue pendant deux heures dans du très moisi.
Voilà. Après ce vol, je pouvais dire que la Koyot n’est pas une daube ni un camion.
Salut et fraternité*
pour ce petit coup de rigolade avant d’aller me coucher (j’ai des horaires andalous).