Axis Véga V

C’est toi sur la photo ? J’ai choisi la même couleur. Tu ne seras pas le seul à voler en Vega 5 dans l’hexagone.

D’autres comme toi sur paragliding forum reprennent une Axis. Avec la pléthore de marques qui occupe le marché c’est un bon signe sur la qualité de ce fabricant.

C’était l’aile essayée dans les Dolomites. J’ai opté pour des couleurs persos en light double enduction everlast. On va aller se promener dans la montagne. Comme ça y aura peut être pas trop de redondance sur les teintes en France

Trop de redondance c’est peu probable en effet :wink:

Même en version standard 4.3 kg c’est parfait pour moi, comparé au 4.9 kg de la carrera qui se font bien sentir pour jouer au sol

[quote]il n’y a pas d’ailes rédibitoires. Un peu comme un vélo, si il est à notre convenance, c’est mieux. Mais finira par se faire aussi à la position.
[/quote]
La comparaison d’un parapente avec un vélo est peu représentatif, plutôt le choix d’une sellette peut subir la comparaison avec un vélo

Et si je suis mal installé dans ma sellette ma faculté d’adaptation est quasi nulle, y plus qu’à changer de modèle

Mes premières impressions sur cette aile :

Aile très homogène dans son maniement au sol comparé à mes autres ailes. Tout de suite trouvé le bon timing et son fonctionnement, un petit vélo. Je n’ai rien décelé de particulier au gonflage, limite trop facile donc un brin ennuyeux. Au maniement au sol la Diamir me fait bcq de cravates et est relativement sensible et délicate sur l’axe du lacet, ma carrera + est brutal “vol-vol pas” de façon très abrupte et radical mais je commence à m’y faire et même apprécier.

En vol des perfs très honnêtes mais je pense que le plané de ma carrera + est un poil meilleur. Plus de caissons pour la carrera, ceci n’est peut-être pas étranger aux perfs de la carrera.

Axis a fait une très bonne aile avec cette Vega 5, mais elle est de début 2016, difficile de rivaliser pour ma Diamir quasi neuve mais sortie fin 2011. Faudrait comparer à la Diamir 2.

Pour la finition contrairement à ce qu’à constaté Acrobat-rider tout y est : les crocs fendu pour l’accélérateur et l’œillet tournant sur chaque frein. Pour les couleurs c’est le sans fautes pour différencier les suspentes entres les avants, les freins et les suspentes de stabilo. C’est rien à faire niveau conception mais certains fabricants se contrefichent de mettre des couleurs cohérentes.

Détrompe-toi ! Selon les cas, ça peut-être un vrai casse-tête.

Il me semble bien avoir lu tantôt, qu’une normalisation à ce propos soit à l’étude voire en cours. Soit aux travers des gaines pour les suspentes qui le sont, soit juste par des manchons au niveau des élévateurs (genre Advance Sigma 9, par ex.)

Possible (probable ?) qu’une prochaine “norme” ou tout à moins mise à jours de la 926-2 actuelle au-travers d’avenants s’y prête.

Un tel toilettage permettrait sans doute aussi de remettre l’esprit de la norme en concordance avec la réalité actuelle.
Car si à la FFVL comme au DHV on est d’accord sur au moins un point (cf ; fil PMA/DHV ou sur celui Rasmo/1ères Assises parapente). Celui de dire que la norme actuelle et la classification qui en découle ne garantit plus un niveau d’accessibilité.
Alors autant ré-écrire ce passage de la norme qui pour le moment dit précisément à qui s’adresse une aile suivant son résultat aux tests d’homologations.

C’est certe pas ici le sujet du fil mais cela relève tout de même, à mon avis, du même esprit que la normalisation des couleurs de suspentes.
Être un pas “matériel” en avant pour plus de sécurité pour les pilotes lambdas “car on sait bien que” les bons pilotes n’ont pas besoins de telles précisions et autres détails.

:canape:

Ah? Ca me semble au contraire assez simple, avoir 3 couleurs bien distinctes pour les avant les freins et les stabilos; rouge, jaune et bleu par exemple. Peu importe quelles couleurs, tant qu’elles sont bien diférenciées. C’ötait fait très clairement sur des voiles d’il y a 10 ans et plus, pourquoi serait-ce plus compliqué avec les suspentages élagués actuels?

Parce que désormais, dès qu’on essaie d’optimiser pour la performance, on utilise deux et parfois trois matériaux différents combinés dans un même suspentage. Et de nombreux diamètres de suspentes sur une même rangée et sur un même étage. On combine aussi à la fois gainé et non-gainé.
Le tout avec souvent deux et parfois trois fournisseurs (marques) différents.

Toutes ces différentes suspentes n’existent pas forcément dans les couleurs voulues. Et certaines n’existent que dans une couleur. Et on peut absolument tenir à utiliser (pour des raisons de performance en solidité et/ou trainée et/ou stabilité) tel type de suspente combiné avec tel autre, et que les deux soient de la même couleur et ne pas avoir d’autre choix que de les prendre ainsi bien qu’on veuille les mettre sur des rangées différentes !
De plus, même si les coloris voulus dans les qualités désirées existent sur catalogue, il ne faut pas croire que les fabricants de suspentes, qui sont avant tout des fabricants de cordages pour la marine l’industrie et la montagne, ont des centaines de kilomètres de nos références spécifiques en stock dans lesquelles il suffirait de venir piocher. Bien souvent ils lancent une fabrication à la demande, pour telle date et avec telle quantité minimum. Donc tu investis dans une quantité bien supérieure à ce qui t’es nécessaire et ensuite en général lorsque tu as les dizaines de km de suspentes en fabrique, tu vas chercher à les utiliser sur d’autres modèles; la question de la couleur devient alors secondaire.
Enfin, lorsque ton unité de production a une des suspentes qu’il te faut, dans le diamètre qu’il te faut, avec la quantité qui correspond à ton prévisionnel, mais qu’elle est bleue au lieu de rouge, tu fais quoi ? Tu vas commander du rouge au fabricant, perdre du temps alors que la saison des ventes sur les marchés porteurs débute, t’engager à nouveau sur des quantités minimum qui dépassent de loin tes besoins prévisionnels, pour sur-stocker encore ? Et que tout ça te coûte toujours plus d’argent ?

Bref il faut compter avec ce qui est possible (je veux telle suspente, de telle qualité et de tel diamètre, gainée en vert pour la différencier en partie basse des autres qui sont rouges et noires… ben non, c’est pas possible, elle n’existe justement qu’en gainage rouge ou noir !), ce qui est disponible (je démarre la production la semaine prochaine, mon homologation est faite avec tel matériau de tel diamètre, je le voulais en orange mais aïe !, pas de stock et à condition d’en prendre 50 kilomètres le fabricant ne pourra me livrer que dans deux mois), ce qui peut arriver à temps selon ma planification, ce que je peux investir en argent dans mes commandes de matériaux. Parfois on est coincé.

L’organisation d’une production, c’est un vrai métier. Et dont les contraintes peuvent rejaillir jusque sur la conception.

Voilà qui est intéressant. Merci en tout cas 777 de nous faire partager l’envers du décor et les contraintes de fabrication. Ces prises en compte nous permettent d’acheter en connaissance de cause et en fonction de nos demandes “exauçables”…ou pas.
Bons vols Edae dans la constellation de la Lyre. Enfin avec la Véga quoi.