biplace payant/ biplace rémunéré

Wow, gros désaccord avec ce que j’ai appris en formation bi… :grat:
Tu as eu un fascicule du biplaceur ??

Je regarde le mien (version 2007). Page 19:

Concernant les sous, page 17:

C’est un peu pénible… Depuis que je m’intéresse à la qbi, je remarque que sans arrêt, on a des discours différents (et souvent incompatibles) provenant des formateurs.

[quote]je m explique: Si ce jour tu decides de ne pas voler car les conditions sont ttrop fortes a ton gout personne ne peut t y obliger
[/quote]
pareil pour un pro, je doute que quelqu’un puisse le forcer à aller faire du bi s’il juge que ça le fait pas :affraid:

[quote=“alan,post:20,topic:30638”]
Super alibi pour les biplaceurs pseudo-bénévoles qui essayent de se faire un peu d’argent de poche en emmenant des “amis rencontrés 10 minutes avant”. :lol:

Le seul cadre où il est possible à un biplaceur non titulaire du Brevet d’état de demander de l’argent est dans un cadre club (l’argent est INTÉGRALEMENT versé au club). Il est aussi stipulé que cette activité ne doit pas entrer en concurrence avec une activité professionnelle.

Le biplaceur qualifié fédéral qui s’amuserait à demander une rémunération personnelle (même en la déguisant en frais de transport ou autre) s’expose à une plainte. Il ne faut pas prendre les professionnels pour des imbéciles. :wink:

[quote=“Parapente_Samoens,post:22,topic:30638”]

De toute façon ceux qui veulent gruger trouveront toujours un alibi à 2 balles pour le faire…
ça c’est toujours fait depuis que le onde est monde, il y a les crédules qui prennent tout au pied de la lettre, il y a les bandits se fichent pas mal de la loi et du droit.
Et quelque part au milieu il y a des magouilleurs et des débrouillards qui jouent sur les mots … les uns pour leur bien, les autres pour éviter le mal.

bon vous voyez entre 2 qbi les instructeurs ne disent pas la meme surtout pour ce qui est de l obliagtion de resultat… De toute facon pour ma part quand les conditions sont trop fortes en bi je vole solo car surtout ne mettre personne en danger… Et pour ce qui est de la remuneration chacun voit avec son club. a plus

Ce n’est pas propre au biplace parapente, c’est le cas de toutes les activités sportives : encadrement par quelqu’un qui n’a pas de diplôme d’Etat = pas de rémunération. Encaissement possible par le club, comme tu l’écris si pas de concurrence avec une activité professionnelle (sous entendu : dans la zone géographique concernée).

Un bénévole peut se faire rembourser (par le club) ses frais de déplacement et de repas (base : barême kilométrique des impots et forfait repas), ou il peut en faire “don” à son club en y renonçant (échange d’attestations entre le bénévole et le club) et en déduire 66% dans la limite de 20% de son revenu imposable.

:pouce: je ne connaissais pas la déduction fiscale (en plus je croyais qu’il fallait une reconnaissance d’utilité publique)

Moi aussi, cf http://climbing-worldcup.com/espace-club/fiscalite.php
Dans notre club, il a fallut attendre justement cette reconnaissance d’utilité publique avant de pouvoir bénéficier des réductions d’impôts.

Piwaille, Marc,
ce dont je parlais fait partie de ce qu’on appelle “valorisation du bénévolat” (à mettre dans le bilan, compte 8… j’sais pas quoi), n’est effectivement pas tellement connu de beaucoup d’assos.

La reconnaissance doit être “d’intérêt général” (par défaut les assos sportives rentrent là-dedans), l’utilité publique autant que je sache c’est encore autre chose, genre les assos humanitaires, là ça permet aux particuliers (non membres de l’asso) de déduire les dons.

Marrant Marc, j’allais mettre le même lien :wink:
p.s. ça peut aussi être un don en matériel qu’un membre fait à son club.

De la doc

http://association1901.fr/blog/finances-association-loi-1901/pourquoi-valoriser-le-benevolat-dans-les-comptes-de-votre-association

http://association1901.fr/blog/finances-association-loi-1901/comptabilite-finances/comment-faire-apparaitre-les-contributions-benevoles-dans-la-comptabilite-de-votre-association

Ah bon …
Si c’est trop fort pour que je mettes en l’air en bi, c’est que c’est aussi trop fort pour y aller en solo …ou alors en mini-voiles eventuellement!!

Pas forcément…
moi non plus, je n’ai pas le même niveau d’engagement entre bi et solo !
Ce qui ne veut pas dire que je vole dans n’importe quelles conditions en solo ! :wink:

Ça veut dire quoi par exemple ?
Qu’on considère pouvoir voler en solo dans des conditions où on va se mettre une boîte mais pas en bi parce qu’il y a le passager ?

Pour moi…

Je vole moins souvent en bi + je connais moins l’aile + aile moins manœuvrable + avoir un passager (ça me rajoute un petit stress) => donc si ça pompe des briques, en général, je reste pas dans la zone. Je ne vais pas aller enrouler si y’a du monde à st hil par ex. Je vais pas aller chercher le thermique qui colle le cerveau non plus. Si je m’éloigne de l’atterro, je vais garder des vaches plus confortable que ce que je pourrais gérer en solo… J’ai fait une fois un hors terrain en bi dans un champs, à 20m de l’officiel (un élève a refusé de partager l’atterro avec moi… dommage), je l’ai pas très bien vécu, même si c’était rien. Et le passager ne vivrait peut être pas très bien de se faire secouer + des petites fermetures anodines…

En solo, je connais mieux mon aile et j’ai que moi à gérer.

Et il est net que je préfère me mettre un boite en solo qu’en bi. Je ne fais que rajouter des marges en bi, pas l’inverse.

Vouaip. Alors moi j’ai tendance à voler en solo comme vous vous volez en bi : éviter la grappe infernale, avoir des vaches confortables,…
Pour ce qui est de pomper des briques, je vois pas trop le problème en bi. Et pour ce qui est de se faire secouer, je préviens le passager avant ; les petites fermetures anodines il ne s’en aperçoit pas et de toute manière je n’en fais que des grosses :mrgreen: .
Non, sans déc’, de toute manière je ne vole pas en conditions extrêmes (y compris en solo) et la dernière fermeture que j’ai fait en biplace remonte à 6 ans au moins. Mais c’était une demi-voile…

Ca veut dire exactement le contraire ! :
Ca veut dire qu’on se met dans des conditions où on sait qu’on va pas se mettre une boîte en solo alors qu’on en est pas sur en bi car il y a le passager.

Un exemple : un déco très alimenté où je sais que je peux gérer en solo, mais pas forcément en bi (plus grande surface à gérer, ainsi que passager à gérer).

A te lire on dirait que je vole en conditions extrêmes en solo, ce qui n’est pas le cas… J’évite la foule dès que je peux, je ne considère pas un jardin de 10m² comme une vache possible, je ne me fais pas démonter l’aile systématiquement en enroulant du +18.

Pour te donner une idée, en solo j’arrive régulièrement à faire des cross de plus de 10km. En bi, j’ai beaucoup de mal (pas que j’arrive pas à tenir où à piloter, mais j’ai pas vraiment envie) à sortir du bocal. Je crois que le max que j’ai fait, c’est 7km en AR, un jour où il y avait des plafs de fou. Je me dis que des bi qui se prennent des vracs, ça existe, et j’adhère pas trop au “ça arrive qu’aux autres parce qu’ils sont mauvais”. Je fais plein d’erreurs et j’en ferais d’autres, et tant qu’à faire, je préfère les faire en solo. En restant dans le bocal que je connais par cœur, dans des conditions pépères, je réduis sacrément la proba qu’il m’arrive un pépin (même la faute à pas de chance). En plus, les passagers, ça leur va la plupart du temps…

C’est pas beaucoup plus que ça ? Il manque pas un zéro là ? C’est pas un récit de toi que j’ai lu récemment concernant un vol de ouf ?
Ou bien je mélange et je suis déjà sénile ?

J’ai passé une fois les 100km ouaip :jump: , mais ma moyenne est bien en dessous (j’ai d’ailleurs mis 1 semaine à m’en remettre de ces vols, pour dire…) L’année passée, j’ai dû faire 40h en 70 vols, ça donne une idée du niveau ;).

ouais mais ça c’etait l’année dernière !
Cette année, t’es au taquet ! :wink:

Lors de ma pré-formation en Normandie, j’ai retenu une formule qui me plait : “si un jour tu te poses la question si ça peut voler ou non en bi, tu as la réponse dans ta question”.

:coucou:

je suis un peu dans le même cas : il m’arrive de voler en solo dans des aérologies … jusqu’à forte (voire j’aime ça :canape: j’ai même une colonne dans mon carnet de vol pour voir si j’ai réussi à détendre les lacets de mes chaussures) …
mais pour moi, en bi, je vole “confort”, donc j’évite de trop secouer le passager…
par conséquent j’évite le printemps en bi par principe (et la dernière fois que j’ai passé outre cet a priori, c’était pour les beaux yeux de ma chérie … et je l’ai faite vomir bien au delà du raisonnable un peu dégoutée du parapente :oops: )