Bonjour de Haute-Savoie où je fais un stage concernant les ... parapentistes !!!

Merci pour ces précisions

du coup, j’imagine que si on déplace la zone hors piste et de speed-riding, on va “déranger” le couple qui s’est installé là exprès.

Le plus simple est peut être de ne rien changer à nos habitudes, le gypaete va s’installer là où meilleur lui semble. Non :?:

  • celui qui veut du calme, dans un endroit non fréquenté,
  • celui qui veut du trafic, sur le bord des autoroutes saint hilaroises ou annecéenne

de toute façon, le parapentiste est (très très) souvent un animal grégaire, qui ne se déplace que sur des chemins dûment balisés par ses congénères.

Je pense que quand le couple s’est installé là, c’était pas l’hiver et ils ont pas non plus réussis à lire le panneau “Attention : zone de speed riding” !

Sur la haute savoie on parle de 2 ou 3 couples de gypaètes, si je me souviens bien, réintroduits difficilement…ça doit pas être ultra compliqué d’éviter de les déranger ! (surtout au vu des zones où ils sont…)

Les nids installés sur le Bargy et sur la pointe d’Areu sont sur des zones potentiellement fréquentées par les parapentistes. Ils est donc utile d’informer les pilotes.

Il est vrai que le couple de Sixt installé dans un petit recoin de la réserve naturelle ne sera pas dérangé, le coin est vraiment paumé.

La FFVL informe ses licenciés régulièrement.
http://federation.ffvl.fr/actus/important-zones-gypaete-barbu

Patrick, j’habite saint-sigismond, je vois (littéralement) ce qu’il en est pour le couple du Bargy et de la fréquentation du site par les parapentistes :wink: !
Je me suis peut-être mal exprimé : Il faut que l’information soit présente, cela manque un peu aux décos d’ailleurs.
Je répondais simplement aux sceptiques que vu les zones où ils sont, ce n’est pas très grave d’avoir une interdiction de survol, il y a plein d’autres endroits ou voler/transiter. Le Bargy/Areu c’est quand même pas Saint-Hil ou Annecy, l’interdiction n’est pas hyper dérangeante pour une très grande majorité des parapentistes !

C’est vrai que ce n’est pas dérangeant pour la pointe d’Areu. Patrick m’en avait fait la remarque et on remonte bien aux Aravis par les 4 têtes (même si moins confort). Quant à Sixt, il y a déjà toute la réserve à éviter :wink:

Régulièrement? Ce bulletin date de mai 2014… Depuis, il y a un couple qui niche du côté de Passy-Pormenaz/Anterne, en, plein sur l’autoroute qui va de Cham aux Aravis…

http://www.gypaete-barbu.com/upload/wysiwyg/ZSM%20Passy%20juillet%202015%20Copier.JPG

On trouvera une carte plus à jour ici (juin 2015):

http://www.gypaete-barbu.com/upload/wysiwyg/survols%20RN%20et%20gyp%20juillet%202015%20Copier.JPG

On ne sait pas très bien non plus ce qu’il faut entendre par “à basse altitude”. Il aurait mieux valu donner un chiffre en mètres (ou en pieds).

Merci pour cette discussion très intéressante ! Effectivement il y a un 4ème couple de Gypaète barbu en Haute-Savoie maintenant :wink: !
On retrouve toutes les cartes des zones réglementées actualisées sur http://www.gypaete-barbu.com/actualites.html
J’ai essayé d’améliorer la lisibilité de la carte générale en ajoutant les principaux sites de décollage et en réécrivant les noms de villes en plus grand (elle n’est pas encore sur le site). N’hésitez pas à me relancer si vous avez d’autres conseils.

Vous avez encore jusqu’au 20/08 pour répondre à l’enquête si ce n’est pas déjà fait : http://sphinx-pedago.univ-tours.fr/EPU_Sophie_Spilliaert/Gypaete_barbu/index.htm
Merci à tous ceux qui ont répondu jusque là, j’ai lu de nombreuses réponses très intéressantes, notamment pour les outils de communication à mettre en place!

:bang:

je répète : je ne peux pas être “responsable” quand je ne comprend pas

  • pourquoi y a t il 5 zones de sensibilité maximale ?

  • comment ont été établies les zones de survol sachant que certains gypaete semblent supporter la visite des gros truc colorés alors que d’autres seraient plus timides

  • (je suis daltonien du coup j’ai du mal à voir les nuances surtout sur la petite carte) … comment on été établie les limites des zones de survol (300m, 1000m / motorisé,non motorisé)… ? cela me parait arbitraire de voir que sur la combinatoire, 3 des 4 combinaisons sont utilisées sachant que le principe de causalité nous donne au mieux 2 combinaisons possibles.

  • nous volons et ils nichent en 4D … certains coins posent zéro intérêt tant pour les gypaetes que pour nous à certaines saison … est-ce que cela a été pris en compte ?

Suite à votre dernier post Piwaille, j’ai élaboré ce document pour répondre aux questions que vous avez posées sur le forum, en espérant que ça vous satisfera … je le mets ici et en pièce jointe version pdf, ça peut toujours servir à d’autres qui se posaient les mêmes questions. Bonne lecture !

« je ne connais rien aux oiseaux, mais je sais que certains s’accommodent très bien de notre présence ! »

Tout d’abord, commençons par vous faire connaître cet oiseau de presque 3 mètres d’envergure. Le Gypaète barbu reste l’une des espèces les plus menacée d’extinction en Europe. Il a été complètement éradiqué des Alpes au début du XXème siècle du fait des persécutions humaines, c’est la raison pour laquelle nous avons dû procéder à sa réintroduction dès 1986 sur tout l’arc alpin. Le Gypaète barbu est l’une des quatre espèces de vautour vivant en France et l’une des espèces les plus menacées en Europe. Seuls 10 couples se reproduisent sur tout l’arc alpin français (surtout en Savoie et Haute-Savoie avec 8 couples). C’est un charognard, le dernier maillon de la chaîne alimentaire car il se nourrit à plus de 80% d’os d’animaux sauvages ou domestiques de taille moyenne (chamois, bouquetin, chèvre, mouton). En faisant disparaître les carcasses il empêche le développement d’épidémies, casse le cycle de certains parasites et limite le risque de pollution de l’eau. Il Se sédentarise et se met en couple vers l’âge de 5 ans puis vit toute l’année sur ce territoire et rayonne autour de son site de reproduction, ce site est cartographié et nommé zone de sensibilité majeure pour la reproduction (ZSM). Ce site est donc propre à chaque couple. Il ne se reproduit pas avant l’âge de 7 ans et produit en moyenne 1 jeune tous les 3 ans, cette faible capacité de reproduction contribue largement à sa fragilité.

Il est vrai que certains oiseaux s’accommodent très bien de la présence d’autres voiliers, parapentistes, planeurs ou encore d’autres grands rapaces. Mais avant tout, il faut savoir que le gypaète, comme d’autres grands rapaces sont territoriaux et la pénétration dans leur territoire de reproduction peut être dérangeante ou perturbante pour eux. Tout dépend donc de où se font les vols de cohabitation. C’est une question également d’interprétation : parapentistes et grands rapaces font partager les mêmes pompes, les bonnes conditions aérologiques sont les mêmes pour tout le monde, mais cela ne veut pas forcément dire que les grands rapaces s’accommodent de la présence des parapentistes. Quand un rapace s’approche d’un parapentiste, cela peut traduire une curiosité (et donc l’oiseau n’est pas dérangé) ou une défense de son territoire. Le plus simple pour le parapentiste est de respecter la présence des zones sensibles et aussi d’essayer de ne pas suivre les oiseaux en vol.

« il y a 4 couples en Haute-Savoie alors pourquoi y a t il 5 zones de sensibilité maximale ? »
Chaque couple de gypaète peut avoir de 1 à 10 nids différents , d’où le fait qu’on peut avoir plus de zone de sensibilité ! La zone de sensibilité est définie en fonction de la topographie du terrain et des habitudes des couples. Elle comprend le territoire de reproduction qui se limite souvent à 1 ou 2 falaises comprenant le ou les nids, des perchoirs et à des pierriers de cassage des os. Les zones de sensibilité qui sont communiquées sont dites actives, c’est-à-dire qu’on vous communique celles où le gypaète s’est reproduit l’année en cours. Donc un gros travail de mise à jour pour communiquer ces informations. Pour 2015, un nouveau couple de gypaètes s’est installé sur la commune de Passy (le 4ème dans le département)semble avoir deux sites potentiels de reproduction situés à une distance éloignée l’un de l’autre, d’où 5 zones de sensibilité pour 4 couples.

« Pourquoi ne pas survoler cet oiseau ? »
Le Gypaète barbu se reproduit à l’âge de 8 ans, ce qui est tard, et produit en moyenne un petit tous les 3 ans. Cette capacité de reproduction très lente explique un développement des populations très lent également. Un échec d’une reproduction due à l’homme, comme cela a été le cas en 2014 sur le site de reproduction du couple de gypaètes de Peisey-Nancroix avec le survol de 3 speedriders (les parents ont quitté le nid et le poussin a été alors prédaté par un grand corbeau) ou une mort non naturelle, peuvent donc porter un sérieux coup de frein au développement de la population. C’est pourquoi nous devons apporter un maximum de protection pour que la population de Gypaètes dans les Alpes continue son développement. Encore une fois, c’est surtout la tranquillité autour des territoires de reproduction qui nous intéresse ! Nous agissons sur tous les plans en travaillant à réduire les causes de dérangement par les survols motorisés, ou autres activités de plein air, et à réduire les causes de mortalité due aux percussions contre les câbles aériens de lignes électriques ou de remontées mécaniques, l’intoxication au plomb…

« Comment ont été établies les zones de survol sachant que certains gypaète semblent supporter la visite des gros truc colorés alors que d’autres seraient plus timides. »:

Une étude très intéressante a été faite dans les Pyrénées (ARROYO, RAZIN. Effect of human activities on bearded vulture and breeding success in the French Pyrenees. 2006) sur la thématique de l’effet des activités humaines sur la reproduction du Gypaète barbu, en fonction des activités, la distance de pratique, la durée et la fréquentation. Ils ont relevé chaque passage humain dans un périmètre de 2km autour du nid, sa durée, sa date et sa distance au nid. A chaque passage, le comportement du Gypaète était noté (présence, absence, surveillance, fuite, vol autour du nid). Il est apparu que la probabilité que le Gypaète ait une réaction était augmentée dès lors que l’activité s’effectuait proche de son nid, qu’elle était longue et fréquente. Tout d’abord, les auteurs ont montré que la reproduction dans un territoire où aucune activité humaine n’était reportée était en moyenne 5 fois plus fructueuse que là où des activités humaines étaient reportées. Ensuite, ils ont montré que « le seuil » de tolérance des activités peu bruyantes (parapente, escalade, randonneur, photographe) se situait à une distance de 500 à 700m du nid et à 2km pour les activités bruyantes (hélicoptères, avions, chasse). Plus les activités étaient effectuées proches du nid plus le risque que le Gypaète barbu soit soumis à un état de stress et quitte son nid pour une durée indéterminée augmentait, laissant son œuf ou son petit victimes de la prédation, du froid ou d’une chute (l’incubation et l’éclosion ont lieu entre fin décembre et fin mars, l’élevage d’avril à juin). Par ailleurs, les Gypaètes exposés à de fortes fréquentations d’activités bruyantes à moins de 2 km de leurs nids ont quasiment tous échoué leur reproduction.
Un autre facteur difficile à appréhender est le stress subi par l’oiseau. L’étude que je viens de citer est basée sur l’étude comportementale mais tout ne se voit pas. L’oiseau peut être stressé suite à un dérangement sans qu’il ne quitte le nid, et cela peut conduire à un affaiblissement physiologique de l’oiseau, et une capacité de survie plus faible. Ce phénomène a été montré chez d’autres espèces (le tétras-lyre par exemple en lien avec le dérangement hivernal). Des chercheurs espagnols vont lancer une étude sur le stress du Gypaète par la mesure d’une hormone dans les plumes. A suivre donc !

« Existe t il une corrélation démontrée entre les survol et la gène ? »
Les auteurs ont alors conclu que le succès reproducteur des gypaètes barbus pyrénéens était corrélé à la fréquence des activités humaines pratiquées à proximité de leur territoire et qu’une réduction des activités humaines dans les aires de reproduction pouvait potentiellement améliorer la productivité de 50%. Ils ont grandement conseillé d’éviter le dérangement pendant l’incubation, l’éclosion et l’élevage (décembre à mai) et recommandent qu’une zone de « tranquillité » soit conservée toute l’année. Dans laquelle les activités bruyantes soient évitées à 2km du nid et les autres activités à 500-700m du nid dans le but d’augmenter la productivité et la stabilité des Gypaètes.
C’est sur cette base que le Plan national d’Action pour la conservation du Gypaète barbu, piloté par le Ministère de l’Ecologie, a demandé la mise en œuvre de ZSM (zone de sensibilité majeure) pour chaque site de nidification et des mesures de protection réglementaires et/ou de gestion sur les plus vulnérables. Mais également le développement d’accords avec des représentants de socioprofessionnels ou d’usagers visant à anticiper et réduire les risques de perturbations de la reproduction par des activités se déroulant au sein des ZSM entre novembre et mi-août. C’est ainsi qu’ont été établies les zones de survol.

La finalité n’est pas d’interdire mais bien de concilier activités humaines et tranquillité de l’espèce.

« Comment ont été établies les limites des zones de survol (300m, 1000m / motorisé,non motorisé)… ? »
Les zones de survol (300m, 1000m) ont été définies pour les réserves naturelles. Les réserves naturelles sont des espaces naturels remarquables et protégées avec une réglementation propre, dans le but de concilier protection et activités humaines ! Beaucoup d’activités s’y pratiquent (élevage, randonnée, chasse pour certaines d’entre elles). Mais pour la tranquillité de la faune, le survol des réserves naturelles, en engin motorisé ou non, est parfois interdit à moins de 200, 300 ou 1000 mètres du sol ou non. Ces valeurs dépendent de la sensibilité des espèces faunistiques qu’abritent les réserves naturelles.

« je suis daltonien du coup j’ai du mal à voir les nuances surtout sur la petite carte »
Sachant cela, nous en tiendrons compte pour les prochaines cartes. D’ailleurs, si vous avez des conseils pour faire de la carto, nous sommes preneurs. Nous pouvons envisager site par site de faire des documents 3D avec les pompes, qu’en pensez-vous ?

« nous volons et ils nichent en 4D … certains coins posent zéro intérêt tant pour les gypaetes que pour nous à certaines saison … est-ce que cela a été pris en compte ? »
Si les gypaètes choisissent de construire leur nid dans un site c’est qu’ils y voient un intérêt… Je ne saisis pas vraiment la question, de quels sites parlez-vous ?

Comme quoi il est beaucoup plus agréable de discuter avec une ornithologue qui dialogue et explique qu’avec un écologiste intégriste qui ne souhaite que voir interdire toute présence humaine.

Merci Sophie pour ces interventions qui sont très utiles.

Personnellement, j’ai souvent croisé des gypaètes en vol. Je n’ai jamais senti d’agressivité (heureusement vu la taille du bestiau !) alors que j’ai eu plusieurs attaques d’intimidation de la part d’aigles, de buses et de grands corbeaux.

c’est bon, j’ai eu (une bonne partie de) ma réponse

[quote]Ils ont grandement conseillé d’éviter le dérangement pendant l’incubation, l’éclosion et l’élevage (décembre à mai) et recommandent qu’une zone de « tranquillité » soit conservée toute l’année.
[/quote]
on peut donc imaginer une zone confortable pour l’oiseau de décembre à mai et réduire cette zone pour ne pas bloquer une activité de type vol libre, tout en respectant une zone de tranquillité le reste de l’année ?

karma+ sophie, merci d’avoir pris le temps de (m’) expliquer

[quote]Personnellement, j’ai souvent croisé des gypaètes en vol. Je n’ai jamais senti d’agressivité (heureusement vu la taille du bestiau !) alors que j’ai eu plusieurs attaques d’intimidation de la part d’aigles, de buses et de grands corbeaux.
[/quote]
Perso en 28 ans de parapente (ouais je sais vieux con…) la seule marque d’agressivité venant de rapace (et pas d’écolos) c’est un groupe de milans noirs en migration au dessus du col du Soulor, genre 500m/sol et c’était leur thermique (faut croire). Sinon c’est pas les vautours, percno et gypaètes qui manquent chez nous (sans que personne n’ait besoin de les réintroduire… ) mais la cohabitation est tout à fait pacifique et des fois on peut même parler de collaboration quand les conditions sont marginales.

Très contente d’avoir pu vous apporter des précisions :slight_smile: ! Merci Patrick et Piwaille.

C’est cela car de début décembre à fin mai c’est la période la plus critique ! A éviter absolument ! Ensuite, le gypaète reste sensible les mois de novembre, juin, juillet et début août, c’est pour cette raison qu’il est demandé de respecter cette “zone de tranquillité”. En effet, dès novembre débute les accouplements, puis pendant le mois de juillet (début août pour les retardataires) le petit s’envole et apprends à maîtriser son vol, tant qu’il est dans le nid il reste une proie facile ! Pour les mois restant (mi-août, septembre et octobre), le survol en parapente ne pose à priori pas de problème dans ces zones :ppte: (à part peut être des attaques d’intimidation, mais d’après vos témoignages ça reste rare).

Pour résumer :

  • S’il y a une naissance, le survol de la ZSM du couple concerné est autorisé uniquement de mi-août au 31 octobre.
  • S’il y a échec de la reproduction (pas de ponte, d’éclosion, mort du petit…), l’idée est d’avancer la date d’ouverture de la pratique dès qu’on le remarque et de la faire connaître aux parapentistes, pour ne pas bloquer comme vous dites une activité de type vol libre. Je rappelle qu’il y a en moyenne une naissance tous les 3 ans par couple :wink: (bien que nous en espérons plus !). Normalement c’est ou ce sera indiqué sur ce site : http://www.gypaete-barbu.com/actualites.html ou sur facebook https://www.facebook.com/centreelevagegyp?fref=ts; nous essayerons sur le site de la ffvl, par l’intermédiaire des clubs et tous ceux qui voudront faire suivre l’info ! Sur ce forum c’est également envisageable.

Je mets en pièce jointe un petit calendrier récapitulatif 8) J’espère ne pas vous avoir embrouillés !

:coucou: Piment

Si tu pouvais trouver un male pour Nikita qui est toute seule dans sa voliére.
J’aimerais bien enrouler un jour avec un de ces rapaces,ça me changerait des buses et des corbeaux locaux :mdr:

Merci à Sophie pour le lien sur le site : http://www.gypaete-barbu.com/ est trés interessant et bien documenté.Je me suis fait un petit raccourcis de la webcam2 pour jeter un oeil sur
Josef et Marie Antoinette.

[quote]J’aimerais bien enrouler un jour avec un de ces rapaces,ça me changerait des buses et des corbeaux locaux
[/quote]
ben viens par chez nous!

Bonjour,

Concernant le gypaète barbu, voici quelques remarques personnelles :

1/ Parc national des Pyrénées :

J’ai appris qu’il y avait davantage d’aires de gypaètes en “zone d’adhésion” du parc (où le vol libre est absolument non réglementé et totalement autorisé) qu’il n’y en a dans la “zone cœur” (pour laquelle le vol libre est réglementé de façon très limitée) !

2/ Parc National du Mercantour :

Deux couples de gypaètes barbus se trouvent en “zone cœur” du parc.
Pendant 3 ans (2009 à 2012) le survol du cœur a été entièrement autorisé pour le survol en vols de distance (parapentes et deltas).
Il n’y avait aucune restriction : survol autorisé toute l’année, à toute altitude et sur la totalité de la “zone cœur”.
Il ne nous a jamais été signalé le moindre problème lié à cette réglementation extrêmement souple et ouverte.
Nos interlocuteurs ont changé courant 2012 et depuis, à cause de la présence des gypaètes, le survol du cœur du parc est strictement interdit partout et tout le temps (il est question de l’ouverture éventuelle d’un unique couloir de survol avec une altitude minimale à respecter et à certains moments de l’année).
Allez donc chercher à comprendre !!!

Marc Lassalle

dans le Mercantour, les parapentes ça pose un énorme problème, mais les hélico redbull peuvent y faire de belles images. :expressionless:

Effectivement, j’essaie de me renseigner auprès des interlocuteurs en question …

J’en profite pour proposer aux intéressés une journée consacrée au Gypaète : le 10 octobre 2015 :smiley: (prospection internationale : sur tout l’arc Alpin de la Méditerranée en Autriche).
Pour info : Plusieurs équipes de suivi, équipées de jumelles et de longues vues, se mettent en place sur des postes fixes entre 10h et 16h et sont en contact soit par liaison radiophonique ou téléphone. Ils vont observer les directions que prennent les Gypaètes et leurs comportements liés à la reproduction (vols synchrones, défense de territoire, transport de laine ou de branches, accouplements…). L’objectif est de contrôler la présence des couples connus et de localiser l’aire de nidification qu’ils ont choisi pour se reproduire, et de détecter la présence de nouveaux individus ou couples s’installant sur de nouveaux territoires.
Pas besoin d’être un spécialiste de l’oiseau, les équipes sont formées avec des personnes ayant l’habitude d’observer l’oiseau, l’occasion d’en apprendre justement un peu plus.
Toutes observations faites ce jour là de sa selette est bienvenue également.
Pour tous renseignements, contactez Etienne Marlé: etienne.marle@asters.asso.fr ou au 04 50 93 08 48. (ou sur le forum, j’y répondrai).
Les observations peuvent être rentrées directement sur Internet: http://www.gypaete-barbu.com/3/observez-et-protegez-le-gypaete/12/vos-observations/faites-nous-part-de-vos-observations.html

:+1:
Il me semble que sophie a gagné un tour d’observation en bi-place, des volontaires ?

karma+
Je n’en demandais pas tant :dent: !!!