BPC question ouverte : même altitude en approche

:tomate: :tomate: :tomate: à taux de chute mini tu es à finesse mini … du coup si tu es le plus à l’extérieur, tu devra aller à l’atterro tout droit … en coupant la route à tout le monde :affraid:

alors pour couper la route de tout le monde, je rejoins laurent :

tu n’oublies pas d’écarter les jambes et de faire bouger ton aile dans tous les sens

Cool, je savais pas qu’il existait sur android, j’y avais joué une fois sur l’iPhone à un pote. Du reste je savais pas non plus que des parapentes apparaissaient au bout d’un moment. :ppte:

Hypothèses: des conditions saines, avec assez de hauteur, sans vache possible et sans possibilité d’atterrissage de front (des conditions d’examen, quoi)

Buts: éviter les collisions et “étager” les parapentes pour ne pas arriver en même temps à l’atterro.

Une solution: approche en PTU, tous dans un même large cercle dans la zone de destruction - de cette manière pas de risque de collision, on se voit tous, voire même on peut même se parler - , le pilote signale sa volonté de poser par exemple en faisant les oreilles et quitte le circuit, il gère sa hauteur pour éviter d’avoir à faire des 8 en base (risque de collision).

Les deux difficultés sont les départs du circuit qui doivent être suffisament espacés pour que les parapentes ne se retrouvent pas les uns sur les autres en finale mais suffisamment rapides pour que le dernier ne se retrouve pas dans les sapins, et la gestion de la hauteur en base.

Vous en pensez quoi?

j’en pense ce qu’on déjà dit 2 posts sur ce fil : en approche, il n’est plus temps de faire les oreilles (c’est lors de la phase de perte d’altitude qu’il faut s’étager …)

autre solution.
partant du principe qu’un virage appuyé dégrade fortement la finesse alors qu’une ligne droite ou une courbe douce au contraire a tendance a la sauvegarder.
le pilote le plus près du terrain a donc intérêt a faire des successions de virages appuyés entrecoupés selon le cas de courtes lignes droites, dans le but de casser au maximum sa finesse et se poser le plus rapidement possible.
a contrario, le pilote le plus éloigné du terrain doit privilégier les longues transitions au taux de chute mini, entrecoupés de courbes les plus douces possible pour préserver au maximum son taux de chute et se poser le plus tard possible.
une fois au sol, le premier pilote poser doit se retourner et affaler le plus rapidement possible son aile, se rapprocher et s’accroupir près de celle ci tout en faisant attention au autres pilotes qui arrivent, le but étant de faire un obstacle fixe le plus petit possible “plus facile a gérer qu’un obstacle mobile” tout en se réservant la possibilité d’éviter la trajectoire d’un pilote a l’approche.
une fois que le peloton des pilotes est posé, a ce moment la prendre son aile en boule et dégager le terrain.
le dernier pilote a se poser lui doit prendre en compte la position et l’action des pilotes déjà au sol, il a intérêt aussi une fois poser de vite affaler son aile et de surveiller une éventuelle grappe d’autre pilotes en approche.

C’est pas avec une réponse comme ça que tu auras beaucoup de points au BPC (ou alors en ne le passant pas avec moi :wink: ).

C’est une croyance très répandue parmi les pilotes. Un virage “moyen” ne dégrade pas beaucoup et il est donc vain de zigzaguer. Pour qu’un virage dégrade de manière significative, il faut vraiment appuyer et cela est dangereux près du sol.

C’est le temps passé en vol qui nous fait descendre, tactiquement il faut donc faut rallonger la trajectoire si on est trop haut.

fallait bien tenter le coup non :ange:
de toute façon je reste persuadé que le meilleur échappatoire a cette situation est de ne pas s’y trouver et donc d’anticiper.

:prof: 20 /20 !!!

ya toujours aussi l’utilisation du lance fusée de détresse, non ? j’en ai toujours un sur moi “aukazou”

http://kobaloulou.free.fr/opn/opn_20.jpg

ailef pourrais tu nous indiquer ou trouver le support pour le lance fusée de détresse!!?? :ppte:
par contre je n’ai pas trop compris son usage, c’est pour avertir que l’on arrive, ou pour dégager l’espace devant sois
ou bien comme moyen de descente rapide
http://www.gamaniak.com/video-3168-parachute-feu.html

:pouce: merci d’avoir participer à cette réflexion

merci surtout à toi Patrick S. pour tes remarques de correcteur
dommage qu’on ai pas d’autre BE, sur le forum, qui puisse nous donner sa vision

en espérant que ce post se complète a l’occasion d’autre remarques pertinentes, je démarre un autre post avec une autre question qui mérite d’être discuté.

Salut à tous!

Je suis un peu étonné par la diversité des avis… En Suisse on fait la PTU, comme tous les aéronefs. On anticipe (si, si, ça aide :smiley: ) avant ou lors de la phase de destruction d’altitude. Ce qui fait que celui qui est le plus bas y va sans trop trainer et on se suit avec assez d’espace pour garantir notre sécurité à tous. Celui qui est le plus haut sera effectivement bien inspiré de se mettre à son taux de chute min (qui n’est pas celui de la finesse min, comme j’ai lu, ceci dépend de la polaire de chaque aile) pour laisser le temps aux autres de faire leur approche et atterrir.

Si par manque d’anticipation, deux pilotes se retrouvent en base en même temps, le plus haut reste le plus loin de l’atterro tandis que le plus bas reste au plus près. Et si malgré toutes ces mesures, les deux sont en même temps à la même hauteur en base, la règle est de ne pas croiser les trajectoires, donc chacun de son côté.

S’il y en a trois à la même hauteur en base, c’est qu’il y en a au moins un à qui il serait bon de retirer la licence sur-le-champ…

Excusez-moi si ça sonne un peu péremptoire, mais un accrochage à 20-30m du sol ça doit assez souvent mal finir et si on peut limiter ça par une procédure bien définie, je pense que tout le monde en sort gagnant.

Bons vols à tous

On sait tous que la Suisse est un pays bien organisé, bien rangé, où y’a pas un cheveu qui dépasse … mais ça doit être un peu chiant, des fois, non ?

:stuck_out_tongue:

oui ben je te rassure, ils sont pas tous comme ça en Suisse :
Vécu à St André il y a 15 jours : sur la crête de Lambruisse qui donne peu, tout le monde à hauteur de la crête et un gentil suisse qui refuse à chaque fois la priorité. Je pose à l’attero, le retrouve et lui fait remarquer que falaise à main droite, l’autre s’écarte pour laisser la priorité … Réponse : “ben vu le nombre de voiles et qu’il était difficile de tenir, si je m’écarte, je passe sous la crête alors les priorités dans cette situation on s’en cogne” … :grat: :fume: :shock:

et donc tu l’as cogné non ? normal
bon un suisse on reste cool , un anglais on cogne

Y a déjà longtemps que j’ai renoncé à convaincre les autres que ce qu’on apprend en init est là pour la sécurité et pas pour nous emmerder (PTU, Priorités entre autres) : certains en ont déjà entendu parler et s’en foutent totalement …

Donc non, je ne cogne pas et j’abandonne quand c’est comme ça … en me disant que certains de mes congénères sont vraiment trop cons (égoistes serait plus juste) et que finalement il n’y a que la peur du gendarme qui marche (comme sur la route, tu grilles une priorité, tu payes) … (ça va plaire au Bandit D. ça :canape: )

Pour la fin de l’histoire sur cette crête de Lambruisse ce jour là, je me suis donc écarté à chaque fois pour le laisser passer (main droite comme main gauche), je suis passé plusieurs fois sous la crête et on s’est retrouvé 1/2h plus tard sur le cheval blanc … comme quoi, il était possible de laisser la priorité et s’en sortir !

Comme BenHoit l’a remarquablement expliqué, il y a toujours des hurluberlus pour casser un peu la monotonie… donc dans l’ensemble, ça va, on ne se fait pas trop chier.

En plus, il y a beaucoup d’écoles, donc quand il y a une grappe d’EN A en l’air ou au déco, ben on attend un peu et on regarde :lol: . Et on a aussi nos petits pièges aérologiques, genre le vent de vallée qui peut surprendre sans trop prévenir. Un jour, sur les 6 pilotes en l’air à ce moment-là, seuls 3 sont arrivés à l’atterro. Là, c’est clair qu’on laisse tomber la belle PTU et on fait ce qu’on peut. Heureusement qu’on est pas arrivé les 6 au même moment, ç’aurait été coton. Ce qui permet de revenir au sujet initial: Vive l’anticipation!