combien d'élèves deviendront de futurs pilotes ?

Je me sens un peu concerné par ce post,
J’ai fait mes premiers stages entre 16 et 18 ans,
J’ai pas volé pendant 10 ans
J’ai refait une semaines de stages 3 années de suites
Et seulement après j’ai acheter le matos. Bref il y a eu 15 ans entre ma première licence FFVL élève et ma première licence pilote.

Pourquoi ? Comment ?

Ado c’est assez simple d’aller faire une semaine de stage dans un groupe de «jeunes» (c’était avec un organisme qui faisait des colos sportives).
À 18 ans tout se complique.
C’est plus des stages jeunes, mais des stages adultes, donc une autre ambiance et l’insertion d’un lycéen/futur étudiant de 18 ans dans une semaine de stage avec des cadres Quadras c’est pas si simple (Sans dire que ça c’est mal passé, c’était pas une ambiance extraordinaire)
Il y a d’autres priorités financières que le parapente : Permis, voiture, puis étude, entre un mois à bosser pour acheter un parapente, et un mois à glander et pas de parapente le choix est fait.
Précisons que j’étais à l’époque convaincu que le brevet était obligatoire, ce qui réglait la question de l’achat du matos.
Comme beaucoup d’étudiants je faisais la semaine dans la ville ou il y a la fac en semaine et mes parents en week-end, mine de rien ça remplit un agenda et empêche de se fixer dans une activité qui demande du temps
Une année j’ai bien voulu refaire un stage mais j’ai pas réussis à le caler.

Arrive, le moment ou le portefeuille se remplit mais ou le temps libre diminue, donc j’ai économisé mes jours de congés pour partir un mois vers des destination lointaine, avec toujours noté dans un coin de ma tête de retourner faire du parapente.
Et puis plus on s’éloigne de l’activité plus on se dit faudra que.
Arrive un moment ou je me dit, il faut que je reprenne,
Un stage pour voir en fin de saison,
Une saison avec un programme de stage un peu chargé pour atteindre un niveau correct, mais gâchée par la météo donc je ne me suis pas estimé au niveau d’acheter du matos, et la décision a été reportée à la saison suivante (Ou en stage j’ai vraiment eu l’impression d’avoir passer une marche en pilotage)

Maintenant même avec du matos c’est pas facile d’aller voler souvent, J’habite pas directement sur site, donc je peux pas aller voler vite fait en fin d’aprèm’ et je ne me lance sur la route que lorsque j’ai confiance en la météo, pour y passer la journée (et encore malgré tout, j’ai un taux élevé de déplacements pour rien, ou pas grand chose, mais c’est le jeux) Bref c’est parfois un peu décourageant.

Pas (trop) de regrets de ne pas avoir volé pendant 10 ans, j’ai fait d’autres choses intéressantes, et puis les progrès du matos (mais aussi la maturité du pilote) me font penser qu’attendre 10 ans m’a fait gagner énormément en sécurité.

Bien sur les contraintes dont je parles sont contournables, quand on veut on peut. mais voler en autonomie ça a un coup élevé, sur les plans financiers, du temps disponible, et psychologique, et j’ai mis du temps à me décider à franchir la marche, et je comprend que beaucoup attendent