Je n ai pas le souvenir d être stressé, l Agena devant moi a pris un gros pétard, je savais que le dégagement en vallée n était pas jouable. A l époque on volait avec des voiles qu il fallait brider, de plus j étais trimé car cette aile était assez physique. Donc bien tenue aux freins plus bien trimee et entrée dans un gros thermique il est normal que l aile puisse partir en vrac.
Depuis ma reprise,je ne joue plus trop au c…, il m arrive de gratter si cela me permet de prolonger le vol pour aller plus loin, mais faire de l essuie glace sur site, je n’y trouve aucun plaisir.
Avec mon aile actuelle, il est certain que çela peut se reproduire, sauf que je vole plus vite avec moins de freins, j évite les coins tordus, j ai très souvent un plan B au cas où et d avoir bien du gaz sous les pieds ne me gêne pas.
Donc comme tu le dis si bien: avec plus de marge cette situation n aurait pas lieu car j aurais pu dégager en vallée et avec peu de marge même avec une aile actuelle cela peut se reproduire.
Quoiqu’il en soit des que l’on quitte son lit, tout peut arriver.
Lors de ma reprise, j ai eu un peu de mal avec les ailes actuelles qu il faut laisser voler, (enfin au contact avec un peu de pression)mais quel bonheur de regarder autour de soi alors qu avant on surveillait l aile en se demandant ce qu elle allait faire.
) . ça peut conduire aux mêmes comportements qu’au temps jadis. Pour certain-es, quand je vois leur ‘‘contact’’ c’est ce que j’appelle avoir du frein. C’est en plus une notion passive, qui peut conduire à instabiliser le profil. Vaut mieux s’exercer encore et toujours au pilotage actif (en tangage et roulis), sachant que le matériel d’aujourd’hui est bien plus amortie que les ‘‘reines déchues’’