45° est une valeur approchée par excès.
Dans la technique avion (qui est quand même à la base de cette manoeuvre), l’angle de plané “Alpha” est déterminée en aérologie calme en montant à 300 m et en faisant une réduction moteur pour simulée une descente en planée pour déterminée un point d’aboutissement de la trajectoire à vitesse de finesse max.
Puis on remonte à 600 m au point initial de départ et on prend différents repères sur la cellule de l’avion, tout spécialement sur les cotés. Ces repères représentent 2 fois l’angle Alpha de plané (puisque 2 fois plus haut par rapport au point d’aboutissement).
La théorie est que, tant qu’on évolue dans ce cône de finesse (de 2 alpha), on est protégés pour les évolutions pour “rentrer au terrain”.
L’idée est de se positionner en vent arrière convergente pour maintenir le repère des 2 alpha sur la piste, l’excédent d’énergie (de hauteur) étant résorbé par le dernier virage et la finale.
Mais, me direz vous, cela ne corrige pas le vent.
Et c’est pour cela que l’on décale le point d’aboutissement (normalement, l’entrée de piste) en fonction du vent.
Ce nouveau point d’aboutissement n’est pris en compte que pour la détermination du point de mise en virage pour virer en finale (à 45° secteur arrière de ce point d’aboutissement)
La correction pour le déplacement du point d’aboutissement est évidement fonction de la vitesse d’approche de l’aéronef. (j’ai complètement oublié les valeurs, mais ça doit être du genre de 10 m par Km/h de vent de face pour un petit avion). Cela fait donc anticiper terriblement la base/finale pour de forte valeur de vent.
Bref, tout cela pour dire que 45°, même en parapente, c’est beaucoup. Mais comme on a pas de repère cellule pour visualiser des angles précis et que nous sommes très sensibles au vent (qui représente de très grosses valeurs par rapport à nos petites vitesse propre, donc de très grosse correction sur le point de touché), on se protège comme on peut en prenant des valeurs fortes (on the safe side).
L’idée, avec l’entrainement, c’est de peaufiner ces valeurs (et donc de les diminuer) pour ne pas se retrouver trop excédentaire en énergie potentielle à l’entrée de la zone d’atterrissage.
PS : Si tout ce que je viens d’écrire est pas très explicite, je m’en excuse. Mais vous trouverez surement sur la toile des explications plus ou moins mathématique de la chose certainement réalisées avec plus de talent 