De la "temporisation"

Salut

J’en ai parlé à des “pontes” de la pédagogie du parapente… Il semblerait que "nous n’avons pas à discuter d’un sujet aussi basique.
Quel dommage… moi qui ait encore tant de choses à apprendre. Et quand je dis ça, je suis sérieux !
D’autant que la pratique est en pleine évolution.

Je pense (et je l’ai déjà invoqué en CF nationale) qu’un mémento de l’enseignement manque cruellement dans notre discipline.
Ca ne serait pas “l’arme absolue”, mais une base essentielle à la construction d’un moniteur.

En fait ça résoudrait probablement la plupart des problèmes de formulations… Mais bon. On en reparlera dans dix ans. Un gars va se lever dans une salle comble et dire : “j’ai une idée : et si on faisait comme pour le ski ? un mémento ?”

Suite dans la prochaine décennie !

A+
L

Ah, bah ça repond à une question que je me posais la semaine derniere : y a t il un memento, comme pour le ski.

La question qui suit est donc “pourquoi n’y en a-t-il pas?”

On cherche le bouton magique qui permet de produire le document, on va bien finir par le trouver :wink:

Salut

Ben outre le fait que c’est un gros travail, je pense que la remise en question que ce document susciterait est le principal frein à sa réalisation.
J’ai été étonné, pour ne pas dire très étonné de certaines réponses de moniteurs pourtant de grande expérience qui justifiaient simplement “qu’on sait faire, on a pas besoin qu’on nous impose une méthode”.
Ce serait pourtant une aide précieuse pour les nouveaux moniteurs et probablement une source de progression et de remise en questions pour les plus anciens.

Si un, deux ou d’avantages de moniteurs sont intéressés pour la rédaction d’un mémento, j’en suis.
Même si on ne fini pas, le simple fait de réfléchir à un sommaire nous aura probablement appris pas mal de choses.

A+
L

Je suis pas moniteur, j’ai aucune légitimité, mais je suis carrément de bonne volonté et intéresser pour participer…

arff, réception de voile… ça me rappelle le jargon typé sciences de l’éducation, un parent d’élève c’est un géniteur d’apprenant, une piscine un milieu aquatique profond standardisé.
J’aurai tendance à dire qu’un con est un mal-comprenant et qu’un spécialiste en sciences de l’éduc un bon à pas grand chose qui se cache derrière son jargon pour masquer le vide de sa pensée…

Bonsoir,

On écrit “davantage” (sans apostrophe) !
Et l’adverbe est invariable et ne se met donc pas au pluriel (pas de “s” à la fin).
J’ai déjà signalé cette erreur (classique et fréquente) à plusieurs reprises :pouce:

Mais certaines situations peuvent présenter beaucoup d’avantages !
C’est juste un exemple (le mot “davantage” n’a pas du tout la même signification que le mot “avantage”).

:sors:

Marc

… et d’autres encore davantage d’avantages.

Salut

J’ai eu quelques réponses en MP. Une autre sur le post.
Si ceux qui sont intéressés peuvent m’envoyer un mail ichoucas@gmail.com je vais créer une google liste.

Merci
Laurent

:canape: Ah bah si j’avais su j’aurai pas venu.

:mrgreen: Bon en fait, si, c’est intéressant comme discussion.
J’avais honnêtement pas pensé au guidage radio, et même si j’ai des amis BE et BP j’ai pas vraiment de notions sur les différences entre les deux, la formation, etc. Merci Laurent :trinq:

En ce qui me concerne, j’ai définitivement réglé le problème de la temporisation depuis longtemps: je ne fais jamais de temporisation et je l’ai banni de mon vocabulaire de parapentiste.
Voir mon post: http://www.parapentiste.info/forum/techniques-de-base-du-pilotage/methode-de-decollage-par-vent-fort-t38046.0.html

Méthode qui marche aussi par vent faible.

Salut

La voile arrive peut-être moins vite, mais en fin de montée (juste après le lâché des C), vous faites quasiment tous une tempo… Sauf ceux qui lâchent un peu tard et qui manquent de se prendre l’aile sur le nez.
Donc c’est certainement une méthode efficace pour ne pas se faire arracher dans le vent. Mais la gestion du tangage, elle se fait quand même aux freins !

A+
L

l’avantage avec “réception de voile”, c’est que ça aide à en connaître le timing. C’est généralement annoncé sur le site du constructeur et généralement au moins 15 jours après l’encaissement du chèque !

Davantage d’avantages
Avantagent davantage
Lui dis-je, quand elle revint
Avec ses seins angevins, deux fois dix !

QUIZZ:de qui est-ce?

Bref… :lol:

Pour revenir à la tempo, quand j’ai commencé l’activité (fin années 90), j’ai souvenir du sens déjà évoqué de "temporiser= rechercher le moment idoine pour décoller, moment “tampon” avant le déco…
Sinon, concernant les termes en enseignement, je plussoie complètement Choucas concernant l’utilisation de termes simples et de la sobriété dans le discours radio/péda.

Je me souviens de l’époque où (à Tende dans le zéro six, déco=atterro , c’est bien pratique :mrgreen: ) j’ai été fusible élève d’un apprenti moniteur fédéral qui se souvient encore de ma brève intervention radio "hé… tu parles trop… tu me noies , là… ".
Nous avons parlé ensuite ensemble du tenant et des aboutissants de la bonne émission/réception du message qu’on veut faire passer (je suis BE moi même ROTFL ).
C’est franchement curieux que de tels fondamentaux ne soient pas (ou si peu) enseignés, je tombe un peu de c…l , là, c’est quand même la base de la péda :grat:
Allez donner plusieurs consignes à la fois à des mômes en leur expliquant pourquoi, ça va être un beau bordel, et avec les adultes (le stress d’un élève au déco ou en vol , c’est un sacré filtre) ce ne sera pas mieux.

"Tempo, c’est quand même bref, concis et on ne peut pas confondre avec autre chose (comme j’ai entendu une fois le sketch d’une élève qui a entendu “bras hauts!!” comme “bravo!!!” :lol: ) , et c’est vraiment passé dans le jargon , au déco débutant comme en SIV, pourquoi changer finalement?

Super ton idée , Choucas! :ppte:
Ne pas se remettre en question, j’ai de plus en plus l’impression que c’est une maladie contemporaine qui touche tous les domaines et c’est franchement dommage…
Comme Slov, si jamais tu étais intéressé par une aide quelconque, je propose ma candidature comme intervenant extérieur ou pilote test :wink:

Réponse au quizz : Boby lapointe

En réponse à Laurent sur la raison pour laquelle nous n’avons pas de mémento, je pense que c’est simplement du au nombre relativement restreint de moniteurs formés chaque année. Rien à voir avec les centaines de moniteurs de ski en formation.

Je trouverais très bénéfique l’existence d’un mémento parapente. Il pourrait servir de base en sachant qu’il ne pourrait pas faire l’unanimité, chaque méthode a ses détracteurs persuadés de détenir LA vérité.

Bonjour,
Il y a un truc que je ne comprend pas quand je regarde la vidéo tournée en Nouvelle Calédonie.
On voit quasiment tous les pilotes donner une franche impulsion avec les A et se faire arrachés.
J’avais tendance à faire la même chose et ça ne me plaisait pas du tout de partir à l’arrache.
J’ai écouté les conseils d’un copain très bon, c’est à dire une légère impulsion avec le dos en accompagnant les A (pour ne pas rester dans le spi); la voile monte tranquille, il suffit de l’accompagner et hop, petite tempo et en l’air…

Salut

Tout à fait d’accord avec toi sur le fait que ce n’est la LA méthode, mais un fil conducteur qui permet à chaque jeun moniteur de trouvé plus rapidement son chemin et à de plus anciens de découvrir des méthodes qu’ils n’avaient peut-être jamais utilisées.

Bon je t’ajoute ? :wink:

A+
L

Petit retour sur l’étymologie.

  • Quand on applique un freinage bref à la voile en fin de gonflage et avant d’engager le décollage, c’est une façon de “temporiser”, c’est à dire de la mettre en attente en l’empêchant de faire une abattée parce qu’elle a plus de vitesse que le pilote. C’est une phase très brève et le plus souvent essentielle pour décoller en sécurité.
    On temporise donc en se mettant en attente le court instant nécessaire pour décider si on accélère pour décoller ou si on s’arrête parce que ce n’est pas bon.
  • Quand on applique un freinage bref de la voile pour temporiser une abattée, on se trouve dans une action mécanique du même ordre, et quand on sort d’un décrochage ou d’une vrille, une abattée mahousse aurait des conséquences dramatiques. Le freinage ample et bref remédie à cette réaction dynamique de la voile reprenant de la vitesse plus vite que le pilote, mais si on ne relâche pas très vite les freins on encaisse un décrochage dynamique, pas toujours très sympa.
    Il s’agit toujours de la même action : on dilue dans le temps la réaction de la voile, c’est bien une façon de temporiser.

Mes arguments de linguiste EPDL ne valent que ce qu’ils sont, c’était pour dire que la “puriste” amoureuse de la langue française ne trouve pas à redire dans l’acception du terme “temporiser”, consacrée par l’usage dans notre sport favori.
:trinq:
(EPDL : En Peau De Lapin)

je propose “Chevaliérisation”.

C’est pas faux ! :wink: