Décollage sans vent en biplace

Pour notre Qbi c’est prévu. On a tellement exprimé notre « crainte » du premier « vrai » passager qu’ils ont prévu de nous en trouver pour les prochaines sessions.

C’est intéressant comme témoignage. Il y a presque 10 ans quand j’ai passé ma Qbi dans le cadre d’un stage compacté (préfo + Qbi = 2 + 7 = 9 jours d affilés) on était qu’entre nous stagiaire à être alternativement pilote ou pax. Bref une brochette de BPC et pourtant certains étaient de plus mauvais pax que passager.

Depuis les critères de réussites pour le BPC et la Qbi se sont durcis (pour les apprentis-Pro aussi je pense) et pourtant l’accidentalité biplace et aussi enseignement n’a fait qu’empirer et les coûts d’assurance s’envoler. Il y a là quand même comme un paradoxe, non ?

Les accidents en biplace (pour rester dans le sujet) qu’ils aient comme pilote un associatif ou un professionnel sont des accidents qui ne devraient pas arriver (car on engage en tant que pilote la vie de quelqu’un qui nous la confie en “confiance”) Alors en toute sincérité je ne vois pas plus de circonstances atténuantes à ce qu’un accident arrive par vent trop fort ou à contrario, trop faible. Au mieux on peut supposer que par vent faible les risques de blessures très graves sont un peu minimisé.

Maintenant j’aimerai quand même que l’on m’explique en quoi il serait plus logique qu’un Pro s’accidente par vent nul et un asso par vent fort (déjà les chiffres de l’accidentalité ne le confirment pas) et surtout pourquoi, pour l’asso on va invoquer un défaut de maîtrise technique (et donc comme solution un durcissement de l’apprentissage) et pour le Pro… ??? la raison va être à chercher où ?

Est-ce que les accidents ne sont pas dans tous les cas, avant tout une erreur d’appréciation et de mise en relation des conditions environnementales (dont fait aussi partie le passager) et de nos compétences (du moment) et cela que lon soit professionnel ou associatif ?

:trinq:

En tout cas, même si on enchaîne les vols en bi, et que ça se passe super bien, pour moi le vrai depucelage sera quand j’aurais un vrai passager devant moi.

:+1:

Lors de ma formation compactée biplace en 1992 (comme le temps passe !) des promeneurs étaient venus nous voir décoller.
Cela se passait à Gourdon.
Les moniteurs qui nous encadraient ont proposé à ces promeneurs d’effectuer un vol biplace (gratuit bien sûr :slight_smile: ) avec les apprentis biplaceurs que nous étions (nous étions en formation compactée et nous n’avions pas encore la Qbi).
Certains promeneurs étaient volontaires et certains apprentis biplaceurs l’étaient aussi.
Et ces vols se sont super bien passés.
Personnellement je ne me sentais pas capable d’emmener en sécurité un promeneur inconnu n’ayant jamais volé car je n’avais pas confiance dans ma capacité à assurer un tel vol en sécurité alors que je commençais juste ma formation biplace.
Comme quoi, au moins à l’époque, avec les moniteurs sur le site, des pilotes en formation biplace étaient autorisés à emmener de simples promeneurs ignorant tout du parapente.

Marc

Pour la formation QBI ( ce que j en retire de ma petite expérience : Qualification Biplace Parapente n° PB12184 le 20/05/2011 donc environ 7 ans )

1 : ce n’est pas parce que l’on vole sous un gun et que l on est un très bon pilote que l’on sera un biplaceur ( on vient de refaire une journée de remise à niveau dans le cadre voler mieux avec un autre biplaceur en même temps que la qbi chez nous ) , 2 aspirants biplaceurs pilotes confirmés qui volent sous EN C ou EN D n’ont pas fait des bons déco propres.

2 : savoir rassurer son passager et savoir attendre le moment correct pour décoller cela s’apprend ( nous les asso , on a au moins cet avantage de pourvoir choisir tranquillement le choix pour décoller, on peut attendre 10, 15 30 minutes pour avoir le meilleur moment ) . rassurer le passager et bien lui expliquer les choses et le mettre en confiance permet d’être plus serein .

3 : Savoir renoncer en Bi aussi , cela est nécessaire et peut frustrer les passager mais en lui expliquant que c’est soit au mieux l’hopital ou 6 planches , il préfère revenir un autre jour.

4 : le décollage sans vent : bien lui faire une démo de traction ( c est ce que j essai de faire ) , et donc revenir au dos voile ( encore et toujours du gonflage ) , le dos voile cela se travaille.

5 : décollage par vent fort : en asso je met plus de marges et surtout si j ai besoin d une aide extérieure je considère que je n ai pas lieu de voler ( je n ai jamais pris d aide extérieure ) et j annule.

6 : pour ce qui est de faire 30 bi avec des pilotes lors de la qbi avant l’examen , je trouve cela intéressant surtout lorsqu on débute , un pilote en tant que passager va aider l’aspirant à acquérir une meilleure maitrise, et rassure psychologiquement )

7 : faire du Bi asso si c est pour faire 3 bi par ans ce n’est pas la peine c 'est plus dangereux qu autre chose .

D’accord sur tout tes points sauf celui-la

Si j’estime que je ne peux pas décoller sans aide je ne vole pas mais pour autant si un pilote biplaceur est disponible je demande systématiquement de l’aide, je mets tous les moyens à ma disposition pour que ça se passe bien.

Schmeich_eh
d’accord avec toi sauf:
-Pour la 7; je ne sais pas ; il faut tenir compte de l’expérience du pilote, des conditions, du passager, de la prépa… bref si tout est vert c’est peu-étre jouable en sécurité, mais peut-être pas, en tout cas je ne serai pas aussi affirmatif, ça reste à l’estimation du biplaceur.
-Pour la 5 je suis comme Brandi, sauf que je ne demande qu’a “certains” qui, je sais, feront comme je leur demande, et d’ailleurs pas forcément des supers pilotes mais surtout des personnes en qui j’ai confiance et qui sont sures (moi aussi j’ai gouté aux assistances foireuses en début de ma vie de bi-placeur…comme vous sans doute).