En fait, on peut aussi voler “quasi bras hauts”, c’est à dire en prenant du frein juste ce qu’il faut pour “manger” le lobe de la suspente. En faisant cela, je n’ai (visuellement) pas de volet de frein créé (on conserve donc la glisse de la voile), tout en ayant un retour d’info par la ligne de freins. Alors ok, c’est moins évident qu’en ayant un “vrai” contact au frein, mais avec un peu d’habitude je trouve l’info suffisante, sauf en étant dans un coin vraiment turbulent/moisi auquel cas je prends un poil plus de frein (tout en évitant de brider trop l’aile).
demande d information ; diminuer les risques de fermetures
Salut
Pour moi le meilleur conseil pour diminuer le risque de fermeture , c ‘est de voler dans des conditions météo à ton niveau .
sinon c’ est la boite assurée ou alors la frousse de vie !!
C’est à dire que ta maitrise du pilotage va augmenter en même temps que ta progression , lors de tes premiers vol thermique tu vas décoller en fin de matinée et posé vers les 11h00 ou alors en fin de journée . Tu seras donc dans des conditions calme ou peu thermique , du coup tu ne seras pas en danger mais tu découvriras d’une manière douce les réactions ton aile ( tangage roulis ,prise de vitesse ).
En posant tu auras pleins de questions , c’est la que tu vas voir ton mono ou des personnes de ton club pour te conseiller .
En augmentant le nombre de vols et le temps de vol tu vas prendre de l’expérience , et après au lieu de décoller a 18h00 en été , tu décolleras a 17h30 .
Petit à petit , mais tu vas progresser sans te faire peur .
Le ressenti de la masse d 'air avec ton aile ne s’apprend pas dans les livres ou sur un forum , pour ça il faut voler souvent , varier les conditions de vol , les sites
Allez hop ! Un petit post iconoclaste de plus pour énerver mes contempteurs.
Les fermetures ? La belle affaire !
Le parapente est un engin souple et la fermeture fait partie des aléas du vol, il ne faut pas se prendre le chou avec ça ou alors passer au delta.
Prendre une fermeture peut sembler un risque angoissant pour le néophyte, qui s’en fait tout un monde et qui va se chier dessus dès qu’il y a un peu d’air, même en conditions saines. Il suffit de croiser la dégueulante périphérique d’un thermique ou de passer dans le sillage d’un biplace pour en prendre une, bref c’est banal à faire pleurer un veau de 3 semaines et c’est la base du pilotage de gérer ces incidents mineurs.
Dès le 1er SIV, on fait des fermetures mahousses pour apprendre à les ressentir, à les gérer, bref à éduquer la gestuelle adéquate, après quoi - comme dit David Eyraud - “on se laisse lamentablement tomber dans le trou pour un petit tour de manège”, ce qu’on appelle une autorotation… et on se rend vite compte qu’en sortir est aussi facile que ne pas y entrer.
Quant aux frontales, là c’est de la gnognote, on fait ça en SIV pour agrémenter des fins de vol.
Nous avons tous pris au moins une fois une énorme frontale avec la voile sur les genoux, suivie d’un monstre shoot amorti par une tempo énergique, et alors ?
Une fermeture est plus facile à gérer qu’un dérapage en voiture parce qu’en voiture on se met au tas si on déconne, si on freine ou si on ne fait rien, alors qu’un parapente peut facilement sortir tout seul de l’incident.
Les constructeurs font des pieds et des mains pour que les voiles se réouvrent toutes seules en cas de fermeture et je doute que les novices n’ayant jamais fait de SIV se hasardent sous des engins de classe D qui risquent de cravater en cas de fermeture, la sortie de l’incident - quand elle est possible - passant par le décrochage + marche arrière, sinon l’avenir appartient à la poignée rouge.
Avec les joncs pour rigidifier le profil, je ne sais si on sort aussi facilement que ça une bonne cravate.
Quant aux 400g de PP Ménégoz, c’est une manière de dire, parce que 400g ou 500g c’est kif kif. Cela correspond en gros au poids des mains en appui sur les poignées quand on ne tire pas dessus. Je pilote toujours ainsi et quand je prends une fermeture elle est toujours modeste et éphémère.
Cela s’appelle “tenir sa voile”, c’est le B-A-BA du pilotage.
Piloter aux arrières est une pratique courante en cross, notamment dans les transitions, pour amortir les mouvements éventuels en tangage sans détériorer la glisse. Avec les freins, on génère de la traînée et c’est moins efficace.
Là aussi c’est une technique de pilotage à éduquer en SIV, parce que si on tire un peu fort sur les arrières centraux on court le risque de se prendre un vieux décrochage pas du tout sympa (cela m’est arrivé).
En conclusion : “pour diminuer les risques, il faut apprendre à piloter ou rester au bar”. 
Bons vols à tous*
“sinon l’avenir appartient à la poignée rouge”
j’adore… 