Ce sont des choix de vie et de pratiques propre à chacun et qui doivent le rester.
Discussions sur les statistiques d’accident [était : décès Mevouillon]
Tu as le droit de penser cela et de revendiquer que d’autres qui ne voient pas les choses comme toi, respectent ton droit à penser ainsi.
Mais du coup, tu devrais toi aussi accorder aux autres le droit de penser différemment de toi.
Longtemps j’ai cru que le café ne pouvait s’apprécier que sous forme de ristretto et finalement maintenant je préfère l’expresso et finalement tout doucement mais de plus en plus fréquemment il m’arrive de choisir un rallongé et même de le boire tiède et j’en suis pas malheureux.
Et si dans 30 ans cela doit être une verveine, où serait le problème tant que c’est moi qui peux me la faire et que je ne la prend pas au-travers d’une sonde gastrique.
Bref, plutôt que de penser une fois allongé sur son lit d’hôpital aux solutions radicales pour ne pas être une charge pour les siens (ou ne pas assumer soi-même son état) Est-ce qu’il ne serait pas plus profitable de réfléchir avant dans la conduite de sa vie et de ses activités, comment s’y prendre avec des mesures moins radicales pour s’éviter ce moment de réflexion sur un lit de douleur ?

C’est sûr
.
Mais j’aime trop les sensations et ce que je fait pour ne pas le faire et j’aime le ristretto :lol: .
Bien que je ne soit pas suicidaire ni inconscient,je vie et fait les choses intensément ou pas.
Et je comprends bien entendu les personnes qui pensent et voles autrement sinon on serait tous pareils et quelle monotonie ce serait… 
Je disait juste cela dans le sens que ceux qui partent en pratiquant leurs passions ne sont ni à plaindre ni à blâmer.
J’en parlait une fois avec une dame qui a perdu ses deux fils en alpinisme et qui me disait que c’était leurs choix et qu’elle comprenait ce besoin qu’ils avait et que même si c’était pas facile pour elle.
Quand on devient vieux pilote on choisi de voler avec une aile tranquille pas parce qu’on est plus qu’avant sujet à la viscosité mentale ( quelle connerie) mais parce que si on tape on met bien plus de temps à s’en remettre, c’est tout !
@ Lexou, j’entends et je comprends bien ton approche de la vie et de tes passions. Ma petite digression sur le café était bien pour exprimer que moi aussi j’ai pensé peu ou prou ainsi dans un passé qui ne m’apparaît pas même si loin que ça. C’est tes dires rapport à ton frangin et son accidents, ses peurs et réflexions à propos qui m’avait fait reagir. Surtout en lisant que son fils et toi lui aviez donné votre bénédiction. La question que je n’ai pas formulé est, n’y a t-il donc personne d’autre que vous deux pour qui ton frérot compte et qui compte éventuellement pour lui ?
Après et c’est peut-être un effet de la maturation lié au temps qui passe et à l’âge qui avance mais ; En toute sincérité je n’ai pas le sentiment que ma vie avec ma façon de pratiquer les activités-passions qui m’animent, soit plus fade qu’avant. Même si j’ai choisi de vivre et pratiquer mes activités avec plus de recul pour plus de marge. Pour in-fine me donner les meilleurs espoirs de les pratiquer encore aussi longtemps que possible.
Après évidemment, l’essentiel est que chacun vive sa vie et ses pasions comme il l’entend. Sans peut-être pour autant nier l’implication que cela peut avoir pour ceux pour qui il compte et qui comptent pour lui. Sans cela on ne peut pas se considérer autrement que comme égoïste et aussi irresponsable.
@Tonton Cratère, à l’approche de la soixantaine et en plein souvenir encore des années passées. Je ne penses pas qu’il s’agisse de “connerie” que d’invoquer la possibilité d’une certaine viscosité mentale ou à minima au moins un ralentissement de nos capacités de perception/analyse/reflexion/action. J’ai pratiqué toute ma vie des activités sportives ou ces capacités en sont le fondement, judo et moto et aussi VTT en compétition et loisir, ski alpin et snowboard en loisir, parapente (même un peu de compet) et force m’a été de constater et de devoir me reconnaître qu’à un moment, il y a déjà une quinzaine d’années ou presque, mes capacités énumérées ci-avant ont commencé à décliner. Doucement mais sûrement et ce n’est certainement pas encore terminé (tant mieux c’est qu’il en reste encore)
Alors si, en devenant tout doucement un “ancien” (cela sonne mieux que vieux) une forme de viscosité mentale se met en place et nous rend moins apte à… Même cela n’empêche pas de voler et même de voler encore sous des voiles perf. (dans la mesure ou on sait/savait le faire) mais il est préférable de bien connaître ses limite et d’en tenir compte en chosissant avec plus de marge encore les conditions dans lesquelles on veut voler et aussi en réfléchissant encore plus aux envies et ambitions qui nous poussent à voler.

Oui, enfin… Je tient encore plus longtemps sur la roue arrière en VTT que mon fils qui a 16 ans mais je sens que çà va pas durer et je peux pas dire que je prends ça avec philosophie.
Il y a un écart d’aptitude sur les capacités sensorimotrice entre un ancien et un jeune c’est clair et encore plus sur les vitesses d’apprentissage.
Pour les capacité cognitives pures il y a de fortes chance que ce soit le jeune qui soit le plus fort aussi.
Par contre, pour les blessures, j’ai bien l’impression que l’ancien est en bonne positions pour moins se blesser, malgré sa fragilité, et quand çà lui arrive c’est plus grave,
C’est subjectif tout çà.
En fait pour les roues arrières c’est surtout qu’il a plus de temps que moi pour s’entrainer.