même avec un bord d’attaque fin comme une lame de rasoir (à réaliser c’est certainement plus dur) on aurait une portance équivalente
C’est bien la force exercée par le fluide sur la surface de la voile qui crée la portance et pas d’éventuelles zones mortes à l’intrados (je n’y crois pas du tout (il y a certes une dépression mais la circulation reste intense, amha)
Je ne la trouve pas si connue cette expérience de la petite cuillère. Si ça en est au point où tu en as usé un paquet, c’est que tu as des stagiaires particulièrement obstinés en mécavol :-).
En tout cas, elle illustre le fait qu’il n’y a pas besoin de Bernoulli (“théorie des particules amoureuses” dixit Piwaille) pour créer de la portance, puisqu’ici, le flux ne passe que d’un côté.
Et finalement, pour le pilotage, on le retrouve assez : on s’en fout un peu de ce qui se passe à l’intrados, c’est ce qui se passe sur l’extrados qui compte, non ? (mais j’ai peut-être tort).
@Janlui : effectivement. Mais je l’aime bien quand même cette petite expérience, car elle est totalement contre-intuitive et montre bien qu’il y a une force perpendiculaire au flux (à la direction de l’accélération, pour être précis), et que le profil de la petite cuillère en coupe ressemble vraiment beaucoup à un profile de parapente, avec son bord d’attaque et son bord de fuite. J’espère juste que c’est bien ce phénomène en parapente, et je compte bien sur Olivier C. pour nous expliquer ça au prochain chapitre.
Si quelqu’un ici à une mono-peau, il suffit qu’il attache quelques brins de laines à plusieurs endroits de son “intrados”, et on saura vite.
on va se détendre !!! Et rester correct s’il te plait. Je suis en convalescence et je fais gaffe à la récupération. Donc je picole pas… du tout !
L’air, l’eau, … peuvent rester immobiles ou peu mobiles et de cette manière créer le lien entre le solide et le gaz/liquide. Donc au cas où tu n’aurais pas compris, intrados invisible, mais existant, ce sont les molécules qui font le lien. Et l’existence de dieu n’a rien à voir là dedans. C’est de la physique ! Tout l monde sait que science et religion ça ne va pas bien ensemble !
La loi de newton a le mérite d’expliquer ce que je ressens, la portance est meilleure par temps froid ou avec des pressions plus élevées.
Plus de masse déviées -> plus de portance
La petite cuillère à le mérite de montrer que si l’ecoulement est plus faible la portance l’est aussi, et si on met de l’angle le flux d’eau décroche.
c’était justement une tentative de détente en ces jours non volables donc stressants :bang:
Bon ben j’ai foiré (Sur qu’on peut pas rire de tout avec tout le monde)
Quand je suis sur un décollage sur un sommet, le conseil est de descendre car il y a plus de vent au sommet. On parle de “compression” sur les décos. C’est une illustration directe de l’accélération de l’air quand il y a rétrécissement du conduit.
Oui mais ici il n’y a pas de conduit? Je présume que l’air au dessus forme un obstacle à cet air dévié par la la montagne.
Donc augmentation de la vitesse et diminution de la pression pour conserver le débit. L’aile est aspiré vers le haut.
Après la surpression à l’intrados…
Pour un profil creux, espace plus grand donc augmentation de la pression et diminution de la vitesse. Pour un profil plan convexe, la surpression doit être très faible.
Je peux aussi imaginer une surpression car l’air arrive légèrement par dessous? Mais c’est nettement moins scientifique mais ça le fait aussi.
En attendant l’image des particules amoureuses ça ne me convient pas de même que l’intrication quantique ça sort de mon domaine de compréhension terre à terre.
“To truly understand the details of the generation of lift, one has to have a good working knowledge of the Euler Equations.”
traduction hurlu
Pour vraiment comprendre les détails de la génération de la force de portance, il faut avoir une bonne connaissance des équations d’Euler.
:mdr:
c’est au programme du BPJEPS les équations d’Euler … p#t$in le niveau ! Vous êtes des tronches … “respet”
C’est ta formulation qui me faisait rigoler ( j’aurais pas dû :clown: )
Pour moi il y a bien extra et intrados réels (physiques, car ils séparent bien l’écoulement en 2 zones) et qui sont quasiment confondus ( à l’épaisseur près du tissu, soit 1/10 mm environ)
bon tout ça ne mérite pas de débats enfiévrés (virtuel hein! )
Je sens que ça va encore finir par parler de gros mots comme Théorème de Kutta-Jukowski et effet Magnus…
C’est tellement plus simple d’en rester à Venturi/Bernouilli …
… et ça n’explique pas comment Jésus marchait sur un fluide, à part peut-être s’il avait de grands pieds et courrait vite…
J’ai toujours pensé que la portance d’une aile d’avion, qui n’apparaît qu’avec la vitesse / air, est tout simplement une application de la loi d’Archimède : une pression plus forte sur l’intrados, exercée par l’air en mouvement relatif, s’accompagne d’une pression plus faible sur l’extrados du fait de la distance plus grande à parcourir. Si la différence de pression est suffisante, la force (produit de la pression par l’aire de la surface) de sustentation est supérieure au poids et l’avion décolle.
Il faut pour cela prendre d’abord de la vitesse en roulant alors que sur un corps flottant la différence de pression exercée par l’eau entre le niveau supérieur de la partie immergée et son niveau inférieur va suffire à produire la flottaison. On démontre très facilement en classe que ce phénomène ne met finalement en jeu que la différence de densité entre le corps flottant et l’eau : plus dense il coule, moins dense il flotte.
Elémentaire, un enfant de 14ans peut comprendre ça, en 3ème.
C’est ce que j’ai toujours pensé mais les voiles mono-surfaces contredisent apparemment cette belle théorie toute simple. J’ai bien écrit “apparemment” parce qu’il y a quand même une pression supérieure sur la face “intrados” (liée à la vitesse) que sur la face “extrados” liée au profil du bord d’attaque qui y génère le même phénomène de dépression relative.
Donc j’en déduis qu’une Skin et une UFO volent (et j’ai adoré l’UFO).
Je trouve que c’est un développement intéressant. Il faudrait calculer. Par contre, dans le cas d’un parapente, j’ai peur que la faible vitesse ne permet pas un gradient de pression suffisent. Et qu’en avion, la vitesse est plus grande… Mais le poids aussi.
Moi je pense qu’il y a plusieurs sources et que la somme de chacune de ces forces permet de créer les forces aérodynamiques.
Je n’ai pas lu tous (ni mon propre message… « tout ») le fil, ni les fils précédent. Mais j’ai jeté un œil à l’article « En finir avec les faux-semblants ».
Je ne suis pas allé bien loin, parce que ça commence assez mal. La première image nous montre quelque chose de manifestement faux, car ça viole le principe de conservation de la matière.
Si considère l’image comme une boîte qui se déplace dans la masse d’air : le flux d’air qui entre dans la boîte et celui qui en sort ne sont pas égaux.
La première image… Il est noté dans le texte : " L’image ci-dessous, tirée de l’excellent site internet “see how it flies” http://www.av8n.com/how de John S. Denker"
Quand on explique un phénomène, on passe sur certaines choses. Pour moi, il n’y a pas de variation sur la conservation de la matière. Il y a juste des variations de pressions qui attirent ou repoussent des molécules d’air… Et pas forcément directement autour du profile. Donc pas forcément sur le schéma.
Après, je reconnais que c’est complexe à comprendre. C’est tout de suite plus simple avec un Bac+5 de mécanique des fluides (ce qui n’est pas mon cas !)