enrouler en dosant à l'intérieur ou à l'extérieur?

Deux mains, le choix se fait en fonction de la position de mes mains et du contrôle en tangage. Généralement, je garde une réserve de frein extérieur à relâcher pour resserrer avec un petit effet dynamique.

quote en plus, sur les sellettes évoluées", tu as un cale pied pour aider à doser la commande “sellette”.
[/quote]
Je ne sais pas pour 5 heures ,mon records perso est moins long ,pour la sellette je trouve ça important ça influe sur le dosage non ?! :grat:

Piwi a tout dit karma+

Effectivement tu a des sellettes qui aident plus ou moins les actions sur la voile

Encore plus fort : être dans le noyau plutôt qu’autour :wink:

Blague à part : perso, en thermique, je cale le pouce côté intérieur dans le maillon à la base des élévateurs, histoire de soulager mon petit bras (je ne suis pas bûcheron). La marge de pilotage côté intérieur est d’une dizaine de cm, ce qui est suffisant, et ça me permet de voler qques heures sans fatiguer.
Si je sens que je sors du thermique, je relève complètement l’extérieur et je mets un coup de cul à la sellette côté intérieur.
Ensuite, je remets un peu de commande à l’extérieur pour éviter que ça plonge de trop.
Je ne sais pas si ma recette est pire ou meilleure qu’une autre, mais ça fonctionne.

:+1: toutes les recettes fonctionnent
pas mal le coup du pouce dans le maillon, j’essaierai à l’occasesi ca peut soulager ma tennis elbow

Salut et fraternité,

Avec des grosses paluches et des gros gants, pire avec des petits maillons acier, la recette précédente risque fort de transformer le “tennis elbow” en luxation du pouce, bref gros chagrin si le pouce reste coincé dedans avec couple de torsion quand il faut exécuter une manoeuvre rapide.
Attraper la sangle de sellette sous le maillon avec le pouce est déjà un bon verrouillage de base mais introduire le pouce dedans, maman !!!
Je me demande souvent pourquoi les mecs cherchent toujours à mettre leurs doigts dans des endroits étroits… par exemple les trous de nez, gngngn qu’alliez-vous déjà imaginer ?

Ugh !

Et pourquoi pas avec des moufles tant que tu y es !
Tout concept a ses limites bien entendu, mais la mauvaise foi n’en a pas !
Mes pouces vont bien, merci.

Pour ma part, la lecture de “Chasseurs de thermiques” m’a permis de comprendre beaucoup de choses et d’optimiser ma technique. Le fait d’essayer de garder une inclinaison constante par exemple. Ne serait-ce que pour que les informations du vario soient correctes.
Mais j’ai l’impression que le premier geste qui démarre le virage est primordial pour éviter de déraper hors du thermique. J’explique:

  • En tirant le frein le long du corps ou vers l’extérieur on ralentit toute la voile, provoque du roulis inverse et on provoque un dérapage important. De plus, ça déporte le poids du corps vers l’extérieur et diminue grandement l’efficacité du pilotage à la sellette.
  • En tirant le frein en diagonale, en direction de la hanche inverse, ça plante la plume dans le virage et diminue le volet au centre de la voile. Du coup, moins de roulis inverse, plus de vitesse et le poids du corps est basculé vers le centre du virage et renforce l’action à la sellette.
    Après le premier demi-tour, on en revient aux techniques traditionnelles en thermique. Mais je remets un petit coup de ‘diagonale’ si la voile résiste au virage en voulant aller tout droit, dans des thermiques ténieux et irréguliers.

Je pige pas trop cette histoire de direction de tirage de frein? Le passage dans la poulie réoriente la direction de traction, à très peu de choses près toujours alignée avec les élévateurs, quel que soit le côté vers lequel on tire la poignée en aval, non?

c’est sans doute de ce petit quelque chose dont parle Francis:
voir le pilotage d’un célèbre crosseur vosgien dont les mains sont largement devant les élevateurs.
http://vimeo.com/13348319

La poulie sert de point de levier. Plus tu tires vers l’intérieur (coté élévateur opposé), plus la traction sera orientée vers les bouts de plume/stab.
A l’inverse, plus tu tires vers l’extérieur de la sellette, plus la traction sera orientée vers le centre de la voile, …

Le top dans ce type de pilotage, ce sont les doubles commandes, …

Pour certain pilotes au feeling affuté, on les voit bien tourner en virage avec la main intérieur le long de la sellette, voir entre les élévateurs et le bras extérieur tendu, … Cette dissymétrie de freinge permet de “faciliter” la mise en virage (ou son entretien).

Sinon, perso, je suis moyennement d’accord avec piwalle, …
La selette est une une commande de vol, certes (tout comme l’accélérateur), mais son efficacité est bien moindre que celle obtenue a l’aide des freins, …
Le gain de rendement est bien plus important à l’aide d’un bon feeling aux freins qu’un bon feeling à la selette, …

Enfin, concernant le pilotage actif à la selette pdt 5 h de vol, ben oui, on pilote aux fesses pendant 5h, avec des fois du contre selette en thermique, en transition et du pilotage actif au barreau aussi, … bref, on pilote pendant 5h, on ne se contente pas de tirer sur les ficelles :wink: C’est un peu comme la réflexiuon : on anticipe tjrs, … meme au bout de 5h :wink:

Par contre, àpres, en général, on est rincés :smiley:

La poulie est (généralement?) montée au bout d’un chtit bout de sangle de 10cm de long à peu près. Donc le point de tire peut se déplacer avec une amplitude de 20cm; sous un suspentage de 6m, ça fait pas bézef comme angle. Je n’avais jamais pensé que ça puisse avoir une quelconque influence, mais je suis prêt à l’accepter si les spécialistes le disent.
Je suis loin d’avoir une finesse de pilotage telle que ce genre d’effet devienne significatif par rapport à toutes mes autres erreurs…

Avec ma voile (dans un registre different) il est tres difficile de faire une belle parachutale en decrochant avec les bras le long du corps car les bouts d aile decroche d abord… Avec les bras tres ecartes pour freiner d abord le centre, ca decroche bien homogene dns l envergure. L effet est tres important.

[mode vieux réflexe d’aviation /on] c’est le bon réglage de toute aile bien conçue … le bout d’aile DOIT décrocher d’abord pour prévenir le pilote. le centre de l’aile doit garder un chouille de portance pour permettre la remise en vol efficace.
Après, je ne dis pas : l’avantage de nos structures molles c’est de pouvoir (un instant donné et pour une raison donnée) modifier tous les comportements en tirant telle ou telle ficelle.

Enfin :sucette: chuis pas sur que de chercher la parachutale soit une méthode efficace pour doser le thermique :stuck_out_tongue:

Piwaille, tu sais avec quel genre de voile je vole et quels types de vols m’interessent. Dans ce cadre, on cherche des decros homogenes et il est pas courant qu’une aile de voltige decroche a ce point de facon non homogene dans l’envergure. C’est la raison pour lesquels j’ai precise que c’etait le cas avec MA voile.
Je repondais simplement a la remarque de la difference significative de comportement selon l’angle de freinage … ce qui est dans le sujet de l’utilisation du frein pour le virage en thermique, non ?

On doit pouvoir noyauter en hélico, non ?

J’ai vu boisselier faire ca a St hil … un helico qui montait …
Tres impressionnant

[quote=“surfair,post:36,topic:32290”]
Il faut être super bon pour faire ça ! Mais même une brèle intégrale comme votre POB préférée a déjà enroulé deux fois des thermiques bleus très étroits à +5, quasiment à plat - sellette à fond + cadencement - avec sa petite Ultralite 19/sellette Radicale, qui tourne quasiment dans une cabine téléphonique. Sensations surprenantes ! J’avais les jetons à cause de la sensation de vitesse Vx faible mais j’étais montée au plafond.
Quand j’en avais parlé à des copains qui savent voler et qui n’avaient pas pu prendre l’ascenseur, ils m’avaient dit que c’était une sorte de vrille à plat, mais selon mes sensations cela n’avait rien à voir parce que la demi-aile intérieure ne volait pas en marche arrière et la voile ne tournait pas sur son axe de lacet.
Je me demande si en fait ce n’était pas une sorte de parachutale ascensionnelle en rotation autour de la plume intérieure, bref je n’en sais rien et je suis toujours une brèle. Il n’empêche que malgré mes 19m² j’étais montée bien plus vite et bien plus haut que les copains qui savent voler, héhéhé… Mettre un but aux copains, c’est toujours un truc qui fait plaisir.
Je ne sais toujours pas si ma façon d’enrouler quasiment à plat est saine ou dangereuse mais je n’ai jamais eu de fermeture et c’est efficace, du moins à mon niveau.

Ugh !

Excuse moi mais tu racontes n’importe quoi … :stuck_out_tongue: Une vrille a plat ou une parachutale sont des situations ultrainstables. C’est completement impossible d’enrouler comme ca sans le vouloir et sans etre un cador en voltige.
Enrouler a plat et enrouler en helico n’as vraiment rien a voir. D’ailleurs la methode pour enrouler le plus a plat possible est en mettant de la selette mais a l’exterieur.

Justement, un bon apui sellette extérieur ne permet-il pas d’accéder aux vrilles à plat plus facilement? :mrgreen: