Evolution après stage d'autonomie

L’autonomie réelle prend beaucoup de temps…

@Nico7374: tu viens de devancer ma réponse :slight_smile:

J’ai déjà fait 2 stages en 6 mois, en effet le budget est important, surtout avec l’achat de la voile, mais disons que c’est pas un vrai souci en soi. Si je DEVAIS faire un autre stage pour voler, je le ferais sans soucis.
Comme tu le dis bien, le mono de l’école (que j’ai eu sur les 2 stages d’ailleurs) m’a dit texto de pas revenir avant au moins le printemps prochain, avant d’avoir volé suffisamment tout seul pour être autonome, car le plus dur selon moi (confirmé par vous tous) était de définir quelles conditions étaient “volables” et quelles ne l’étaient pas du tout.
Exemple très pratique dernièrement (semaine dernière), j’ai été voler une dizaine de fois et je souhaitais arrêter mes vols vers midi au plus tard, considérant que la Forclaz est un site qui carbure niveau thermique à partir de ~12.
Le fait est que ca n’est jamais arrivé cette semaine, malgré les chaleurs infernales, du coup mes derniers vols était quasiment à 14h. J’ai compris en discutant avec un autre parapentiste du pourquoi du manque de thermique, et ce sont ces choses là que je dois apprendre avant de remettre les pieds en école, que ce soit pour un SIV ou un bulle (thermique).

Au final je veux apprendre à lire la météo, les vents, les conditions qui font que je volerais ou pas, mais je pense que je dois coupler ça avec beaucoup de vols qui, en plus de travailler l’atterro (qui pèche un peu chez moi, j’ai encore du mal à estimer mes hauteurs d’approche) doivent me faire travailler les sensations dans des conditions un peu plus “sauvages” que l’aérologie plate des ploufs de 9h par vent nul.

@M@tthieu: pour info j’habite pas loin de Genève, donc mes vols ce sont surtout les Aravis et le Chablais (Semnoz, Forclaz, Salève)

Certains vont hurler mais la théorie sans la pratique ce n’est pas évident… qu’est-ce qui est bon pour soi, son expérience, son mental, ses capacités ? toi seul le sait au fond de toi… tout en consultant les sites météos et l’évolution du vent en altitude (enfin pas qu’au déco…)
Bons vols de progression à toi

Bonjour,
Je suis assez d’accord avec ce qui a été dit précédemment et il y a une chose qui est sûr, c’est qu’il faut beaucoup de temps pour être un bon parapentiste.
Pour ma part je viens d’effectuer mon 100 eme vol en 1 an et je m’aperçois combien la progression est longue surtout à 54 ans.
En 1 an j’ai du faire toutes les conneries possibles que mon Alpha 5 m’a pardonné.
Il n"y a pas longtemps j’ai failli me faire aspirer par un gros noir. Au sommet personne (un dimanche en plus), le vent faible des nuages bas juste au dessus du sommet, un leger doute sur ce qui y avait plus haut et n’écoutant pas ma compagne qui me dit que c’est malsain, hop me voilà parti.
Au bout de 2 petits pas me voilà à monter et là j’ai compris de suite mon erreur; le vario qui bip dans arrêt et moi qui veut pas monter; j’ai fait les oreilles au max à me bouffer les mains, quand je levais les yeux je voyais ma voile complètement déformée et le vario qui bipait encore mais moins fort. Avec l"accélérateur j’ai réussi à quitter la zone et aller me poser les jambes flagolantes.
Sans parler du vol que j’ai fait avec ma bouteille d’eau d’1 l remplie et qui a eu la bonne idée de se cacher dans le bord de fuite; incroyable, je m’en suis aperçu seulement en repliant ma voile.
Et aussi pendant les vacances à Chamonix; à Plampraz j’en avais mare de casquer le téléphérique donc je ne faisais plus le 1er vol à l’ouverture (qui est déjà en lui même un beau plouf), j’attendais 11h30 pour decoller et monter jusqu’au Brėvent. Je me suis fait tellement ballotté dans les thermiques pilotant mal ma voile que finalement c’était la peur qui l’emportait.
Bon j’aime la vie, je me suis assagi (un peu).
Tout ça pour dire qu’il ne faut pas brûler les étapes et y aller progressivement…

Celle la elle est pas mal du tout ! :shock:

Mon parcours personnel de francilien :

  • stage init à l’automne dernier
  • gonflages et pente école perso régulièrement tout l’hiver et printemps
  • qq vols au treuil au printemps
  • inscription dans un club actif
  • 2 stages progression-perf pendant le mois d’août (cantal et Pyrénées, en zappant le créneau 13-16h) avec passage du brevet initial

J’arrive à 40 vols, je me dépatouille pas trop mal au sol, au deco, dos et face voile tant que c’est pas trop violent, j’arrive à gérer les prises de terrain et les pertes d’altitude sur des terrains quand même dégagés et en vol, ben j’ai jamais été confronté à des trucs violents, quelques bulles en début et fin d’après midi, mais rien qui fait peur !

Pour la fin de l’année et le début de la prochaine, je prévois du soaring encadré avec le club ou briefé par les locaux puis du vol en plaine, toujours encadré.

Ensuite on verra…