Ce serait dommage que cette nouvelle norme soit interprétée à la mode DHV c’est-à-dire comme un argument commercial en positionnant les ailes de manière aussi marquée et par catégorie.
Tranquille (école), Vivante (Cross), Dangereuse (Compétition). Avec la norme EN, on en revient à des choses beaucoup plus précises et parlantes qui caractérisent une aile dans divers configurations. On en revient aux bons vieux sticks de l’ACPULS des années 90 (pour le dinosaures dont je fais partie) avec, progrès oblige, beaucoup plus de variables que dans les contrôles anciens. Cela permet, voire oblige l’acheteur à regarder l’ensemble des PV d’homologations et normalement de ne pas s’en tenir à la note finale, mais plutôt d’aller chercher le renseignement, la précision ligne par ligne. En fonction de son niveau, de sa façon de piloter, de ce qu’il voudra faire de son aile (vol perfo, soaring du soir, vol montagne, vol en plaine, mélanges de tout…). Il choisira certes selon cette classification qui n’est qu’une classification. Mais les autres critères peuvent rentrer en ligne (et pas plus subjectif peut-être), réputation de l’aile, vivante ou pas. Ce dernier critère difficile à juger est pourtant à mon sens essentiel, car il doit correspondre à sa façon de piloter. Comment dire cela ? J’ai toujours pris des ailes vivantes (= qui transmettent) non pas que je sois un top gun, loin de là, mais à mon sens une aile vivante c’est l’occasion de progresser et de mieux voler en ayant un pilotage actif, attentif. Ces deux derniers adjectifs correspondant à un pilotage le plus souvent en grande sécurité.
La remarque de Zilberd est vrai sur la Huapi ; elle se retrouve sur la Faial, mais aussi sur la Kailash (mon aile) : beaucoup de A et quelques B voire C de ci de là. Je n’ai pas regardé les autres PV d’homologation (hors Nervures), mais il y a fort à parier qu’il y aura un mélange de lettres A, B et C pour l’ensemble de la production … cela me parait normal
Il est intéressant aussi de noter les différences , car il y en a, des PV entre une aile normale et sa sœur light (voir par exemple pour la Kailash), ou encore en haut ou en bas de fourchette
Tout cela pour dire qu’il est vain de s’en tenir à une note globale