Fermeture en finale lors de l'aterrissage

Ton outil principal devrait être les coups de frein actifs, en cas de sous-incidence seulement. Pas une dose constante de frein (à part pour être un minimum au contact si ça rassure).

Coups de freins qui peuvent être rapides et brutaux, ou lents et doux selon les conditions; dans le premier cas, la remontée des mains est aussi rapide et sèche, dans le 2è cas elle est progressive.

Et si on n’est pas en approche, avec de l’expérience on peut apprendre à remplacer ces actions au frein par des actions aux arrières ou à l’accélérateur, toujours dans le même but: augmenter l’incidence lors des phases transitoires où celle-ci diminue trop.

Ouais je suis redescendu A PIED de Cornudère pour la 1ère fois cet aprem (aucune condition établie , plutôt du sud et ZERO voiles ds tout le bocal ) et je me suis dit que l’hiver serait long mais ZEN

Tu pouvais pas décoller face sud et retourner dans le bocal ?

Nous on a plouffé sur Balagué

Pour pas que ne ça ne parte en sucette, je reprends 777 qui résume bien le problème.

PS: En Suisse (je ne sais pas comment c’est en France), une phase critique de l’examen d’obtention du brevet de pilote est de poser dans une cible de 30 m ou 15 m, (examen solo pour les biplaceurs). Et là, c’est la galère pour les débutants. Il faut respecter les consignes d’approche tout en pensant à cette sacrée cible. J’ai vu pas mal de pilotes décrocher dans le gradient (heureusement sans grand bobo) … mais c’est parlant. OK, d’autres passent par dessus la cible, bras hauts :vol: … mais sans bobos vu les terrains choisis pour les examens (le seul bobo est alors régulièrement le retour à la case départ.
$ :speedy:

C’est rigolo, non ? Même si je me fais traiter de brave bougre…

Je trouve ça un peu idiot. La précision c’est bien, la sécurité c’est mieux… N’importe qui peut poser dans une cible de 5m. Suffit de décrocher au dessus si c’est trop long. Pour la qbi, que ce soit en formation ou en examen final, la seule règle qui prime (pour les formateurs et examinateurs que j’ai eu, je peux pas généraliser), c’est la sécurité du passager. Ensuite la clarté de l’approche et enfin peut-être en dernier la précision. Ça me fait un peu penser au créneau pour le permis de conduire… C’est quoi le soucis de le louper si on est pas dangereux pour les autres?

Je suis d’accord avec Lolo, mais j’imagine que lors de l’examen, les manoeuvres extrêmes pour poser dans la zone autorisée sont sanctionnées par un échec à l’épreuve.
J’imagine aussi qu’ils tiennent compte des conditions à l’atterro surtout si elles sont changeantes.

Ou former des le début avec la même gestuelle que celle que l’on applique à soit même, ce n’est pas plus simple ?

ps pour derob
‘mains aux poulies’ ne fait pas partie des régimes de vol, ça ne sert que quand on a des crampes, ‘bras hauts’=‘mains aux contacts’

Mince, je passe une bonne partie de mon temps de vol dans un non-régime de vol alors ? :grat:

Plus sérieusement, dans certaines phase de vol si tu garde du contact tu risque le décro (dynamique parfois). Ou bien accéléré, si tu garde du contact tu risque une belle frontale (effet reflex).
Y’a pas de vérité absolue, on dit aux débutants “garde du contact” pour éviter de les voir s’accrocher aux élévateurs en permanence.
De même le pilotage actif n’est pas “400g en permanence”, des fois il faut bourriner beaucoup plus pour arrêter une abatée !

Si tu parle un peu avec des compétiteurs (même du dimanche dans la classe Sport) ils sont aux freins dans le thermique, basta. Y’a pas que les freins comme outil de pilotage.

:affraid:

Effectivement (on parle de la Suisse), la cible est discriminatoire surtout sur certains sites (le bi à Verbier sur un atterro où ça déclenche et de plus bosselé et en légère pente). Et l’approche est évidemment dictée, destruction, type d’approche pour finir en ligne droite (on ne pose pas en virage ni sur le cul :coucou: )

C’était presque affectueux! javascript:void(0);
et j’imagine que qd tu te fous de ma g… c’est plus pour rigoler que parce que tu crois vraiment que plus ça va mal plus je freine (après >1000 vols)

A part ça je crois que pour le débutant le frein en vol c’est un peu comme en voiture (comme le dit ton sketch mono/stagiaire), ce qui explique ne nb élevé de décros à l’atterro

L’équation: orientation globale sud faible mais pas 5min en continu (toutes orientations SAUF NORD), seul au déco, seul sur tout le site, pas de réseau tel, jamais atterri très haut (sur parking Cornudère ou dans le virage déco delta ou même au déco Planot : faisable ou très osé? AVIS DES SPECIALISTES?) sinon 8 bornes à remonter. Et certitude de faire un balistique vu la couverture --> Résultat: PREMIER renoncement après grimpette (très mauvais choix météo)

A mon avis, vu ces deux critères que je souligne, très bon choix d’avoir renoncé. Le décollage Sud n’est pas facile et il suffit que la direction du gentil vent change au moment où tu lèves la voile pour que tu te loupes et que tu ailles t’écraser sur les gros méchants cailloux. Dans les conditions que tu décris, le potentiel de turbulences et dégueulantes est assez élevé sur ce déco.

Pour les atterros que tu évoques, il y a aussi un très fort potentiel de se faire très connement mal en accrochant un arbre, ou en s’auto-imposant une approche “sur les freins” :wink: pour cause d’exiguïté. Donc, très osé.

Ne jamais regretter d’avoir été trop prudent ! :pouce:

C’est pas trop le sujet du post… mais reposer au Planot je pense que c’est vraiment pas recommendé, a part si tu t’appelles Chrigel Maurer, et je pense que si tu poses la question…

Apres, redescendre à pied ou voler et remonter à pied…
et puis tu dois pouvoir te faire prendre en stop jusqu’au village.

Désolée je continue le hors-sujet. A l’époque (lointaine, forcément), le seul qui reposait régulièrement au Planot, c’était Fred Bugat. Et c’était le Planot avant qu’on l’agrandisse, ce qui en dit long sur sa dextérité.
Sauf à avoir envie de jouer les barons perchés, il vaut mieux oublier, en effet.