flood / homologation, était axesse zunzun c'est chÔli c'est koi ce nouvel ovni ???

:coucou:

pour :+1: -er patrick, il me semble que “on” (certains vendeurs peu scrupuleux) a justement (par le passé) abusé des “notes” pour vendre du matos apparemment facile (je pense à des machines de cross homologuées DHV1-2 à l’époque alors que c’était de vraies petites machines de cross, nécessitant des pilotes avec un peu de vécu) à des “gloglos” naïfs … et que du coup ça c’est retourné contre la marque/modèle voire vendeurs … du coup je pense que maintenant les gens (vendeurs mais surtout constructeurs et acheteurs) font plus attention.

alors oui, la note dans l’absolu permet ce genre de dérive … mais non, je crois que le marché du parapente est suffisamment mature pour éviter voire prévenir ce genre de dérive…

Après, nous sommes (je crois TOUS) d’accord pour dire qu’on ne peut pas acheter une aile seulement sur une note … pourtant cela semble être la nature humaine de tenter de simplifier les problème à une “note” globale
par exemple, on achète (et ne vends) un appareil photo de X méga pixels… il n’y a que quelques puristes (ou enculeurs de mouches) pour aller regarder la qualité de l’optique, la vitesse de prise de vue, le bruit dans l’obscurité, les aplats …

En tant que pilote, j’aime avoir un retour objectif sur l’aile que je veux acheter.

Des tests normalisés permettant d’avoir un repère entre les ailes, amha c’est pas parfait
mais c’est encore ce qu’on fait de mieux.

C’est vrai que le constructeur n’a pas intérêt à long terme a faire du mauvais materiel,
mais franchement se faire un avis sur des rumeurs, des reputations fondées ou infondées,
c’est pas glop.

Les rapports de test, je les regarde en détail, je sais que l’axis vega 3 a un seul C en debattement et
je me demande même si il est réel ou arrangé , car la voile est perfo et efficace et mérite d’etre en C, même
si elle pourrait pê rentre en B

Y’a aussi d’autres critères comme l’allongement, la fourchette de PTV, la finesse, la qualité de fabrication, les delais de
livraison. Et puis l’essai.

Sur la zunzun, j’ai du mal a comprendre le programme. Qu’est ce que ca change pour le pilote ? Une voile
quasi infermable qui vole plutot vite avec une finesse de 8.5 ? Ca réponds a quel manque sur les voiles actuelles, qu’est
ce qui pourrait déclencher l’acte d’achat ?

Juste, pour ajouter un peu de l’eau à votre moulin.

Aujourd’hui, il n’existe pas de procédure d’essais capable de caractériser une voile de speed flying, de mini voile ou de speed riding.

Je crois qu’il est très important de comprendre que les risques liés à l’utilisation de mini voiles/des parapentes sont complètement différents.
Le problème est que l’homologation parapente est adaptée, justement, aux risques du parapente. Mais elle ne l’est pas du tout pour la mini voile, je cite quelques exemples :

-La prise en charge au décollage d’un parapente ne pose quasiment jamais de souci : d’ailleurs elle n’est caractérisée dans la norme EN, le seul passage que l’on trouve sur ce point est :
Est ce que la voile nécessite une méthode particulière : oui ou non. En mini voile c’est un peu plus compliqué que ça, entre une voile qui prend pas bien en charge et une voile qui vous porte rapidement, on pourrait passer de A à D.
-La ressource des minis est un caractère de sécurité ou d’insécurité. L’homologation des parapentes ne propose aucun test de détermination et de caractérisation de la ressource. En fait si, comme le décollage : procédure particulière oui ou non ? avec ça on vas pas très loin dans la connaissance de la réaction de la voile à l’atterrissage.

De plus
-Quelle est l’intérêt de tester la descente au B sur une mini voile ??
-Les grandes oreilles accélérées, ça me parait pas être l’idée du siècle sur une 17 m ² ?
je ne parle pas des voiles bridées avec une pate d’oie entre A et B comme sur un parachute. Du coup on ne peut tout simplement pas faire certains tests.

Le décalage est encore plus important en speed riding :
-Si vous arrivez à vous mettre en neutre spirale en speed riding, c’est que vous êtes quand même carrément graves.
Il va falloir le faire exprès, trouver un site avec 1000m de gaz (pas de dénivelé, mais bien du gaz) décolable à ski, envoyé des 360 engagés comme un barge et poussé le vice. En fait je crois pas que ce soit vraiment possible. D’ailleurs est ce quelqu’un a eu déjà un accident à cause d’un neutre spirale en speed riding ?

-Cependant qu’en est il du comportement de la voile en délestage qui est une cause importante d’accident en speed.
Pour ceux qui ne connaissent pas le délestage en speed riding, c’est le moment ou l’on passe une contre pente en ski, qui peut être douce, ayant pour conséquence de détendre le bridage. Une voile un peu traite risque de fermer et de rouvrir violemment en vous projetant vers l’arrière ou alors de vous faire tomber. Aucune raison d’en parler pour le parapente.

Tout ça pour vous dire, que tant qu’il n’existe pas une procédure d’essai qui tiens compte des risques propres aux sports et qui permet de caractériser des comportements sains ou non des voiles, et ben alors cette normalisation n’apporte rien.

Voila pour ma part, bonne soirée.

Jérome: J’ai pris ta défense plus haut quand Patrick t’a prété des propos qui n’était pas les tiens.
Mais là, c’est toi qui dis n’importe quoi.
Bien sur que le Speed flying est une activité et non pas des ailes. N’empêche que les constructeurs planchent sur un cahier des charges lors de la conceptions des ailes.
Et certaines ailes ont été conçues pour le speed flying, d’autre pour la voltige, le cross, le biplace.
Rien n’interdit de faire de la voltige avec une aile de cross, du cross avec une mini voile et même de prendre un parapente “trop petit” pour faire du speed flying.
N’empêche que c’est quand même mieux et plus simple, plus sur et plus performant d’utiliser le matériel dans le but pour lequel il a été conçu.
Comme dit Kersauson: Il existe des poissons volant mais ils ne constituent pas la majorité du genre.

[Mode pure Flood]:

J’ai toujours été emmerdé par les discussions de comptoir ou de repas de famille à 10 autour de la table.
Il y a en même temps 2 ou 3 sujets traités.
On n’a pas le temps d’aller au bout de son raisonnement sans être interrompus parfois par quelqu’un le début qui vient d’entrer dans la conversation et a manqué.
Parfois, dans l’emportement, nos paroles dépassent notre pensée. Parfois nous écoutons mal l’autre.
Parfois, par maladresse, on utilise mal un mot et on dit le contraire de ce qu’on voulait dire. Tout le monde n’est pas un orateur de grande classe…
Souvent, ça par en couille alors même qu’on est d’accord.

Quand j’ai découvert les forums, j’ai pensé que c’était le lieu de conversations apaisées. Que les autres avaient le temps de lire calmement ce qu’on écrit. Qu’on a le temps de bien choisir ses mots. Qu’on n’est pas interrompu au milieu d’une phrase…

En fait, il n’en est rien.
Certain ne savent pas lire et comprennent tout de travers même si c’est bien écrit.
D’autres ne maîtrisent pas assez bien l’expression écrite et sont incompris.
Parfois, on va simplement trop vite.
Et du coup, ça part en couille aussi bien que par oral autour d’une table ou dans un bistrot.

Cet échange entre Bigbud et Patrick en est un très bon exemple. Rien ne vous oppose réellement. Un tout petit effort et vous seriez d’accord. Mais là, si on prend le temps de vous lire, on voit vraiment que c’est un dialogue de sourd et que vous ne tomberez jamais d’accord, pas même sur la teneur de votre désaccord.
A l’avenir, j’essayerai de ne plus participer à ce genre de dispute (« Dispute de mots, Débat qui tient à un malentendu sur les définitions des choses.).

Alors

Moi aussi.
Et tu parles aussi de maladresse, mais quand tu écris ceci :

au dit Jérôme dont on connait la contribution au délevoppement de l’activité, ça m’en parait quand même une grosse, de maladresse.

Mais bon, comme tu l’écris toi-même

[quote]Souvent, ça par en couille alors même qu’on est d’accord.
[/quote]
p.s.

Heu, avant lui, c’est Jean Gabin dans “le président”, dialogues de Audiard.

Et avec tout ça on n’en sait pas plus sur la Zunzun.

Tu vois, un bon exemple de mon propos précédent. Je t’ai lu, relu, re-relu et je ne comprend toujours pas cette phrase.